Ken Kanexi X Reader

Chapitre 7: "à plus tard"

Je suis tombée dans l'addiction du jeu Moonlight Lovers. Ni plus ni moins.

Surtout Ethan et Ivan.

~Aisha

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Une fois le café servi, je regarde un instant la tasse en humectant l'arôme qui s'en dégage. Sous le regard interrogateur de Ken, je porte ma boisson à mes lèvres. Épatée, je ne peux m'empêcher de pousser un soupir d'admiration. C'est tellement bon ! Je fais part à Kaneki de mon désir de revenir à l'Antique, un peu souriant, il hoche la tête mais ne semble pas trop à l'aise. En y regardant de plus près, la violette fixe Ken non sans une pointe d'animosité. Peut-être est-ce dû à leur petite dispute ? Enfin, c'est un euphémisme. Je regarde de nouveau le blanc qui a fini son café. Peut-être c'est l'occasion d'en savoir plus ?

- Pourquoi tu m'as amené ici, demande-ai-je.

- Par envie, me répond-t-il. C'est un endroit plutôt calme et agréable puis ça me rappelle de bon souvenir.

- Je vois ... J'aime beaucoup en tout cas.

Souriant doucement, je le laisse partir avec la violette tandis qu'elle me regarde avec une certaine méfiance. N'y prêtant pas attention, je regarde les nouvelles sur mon téléphone. Quelque chose ne va pas, je ne le sens pas. Pourquoi il retournerait auprès des personnes qu'il connaît lui qui semblait assez disant. À son retour, il me demande de payer et m'exécute en complimentant le café auprès de la serveuse. Un homme d'un certain âge me regarde avec un sourire apaisant, presque triste. Inconsciemment, j'ai envie de le rassurer. Je lui offre alors un sourire doux en disant que je reviendrais. En sortant, j'y aperçoit Ken anxieux. Son souffle est court à en croire la buée. M'approchant, il me demande si j'ai beaucoup aimé le café. C'est sûr, quelque chose ne va pas. Hochant la tête, j'offre un sourire à Ken et lui prend la main pour le rassurer.

- Ken, dis-je. Je ne sais pas ce qui se passe, t'es stressé comme si tu tenais une bombe sur toi. Si t'as vraiment un truc à me dire, dis-le !

- Pas la peine de crier, rétorque-t-il doucement. J'ai prévenu les gens de l'Antique, ils savent qui tu es maintenant.

- Pourquoi tu leur as dit... Oh.

- Tu comprends vite. Je te raccompagne chez toi ?

J'hoche la tête et le guide jusqu'à mon chez moi. Comme pour s'assurer que je suis bel et bien rentré, il m'a accompagné jusqu'à l'intérieur de mon appartement en n'hésitant pas à regarder à l'intérieur. Je l'invite alors à s'assoir mais il s'y refuse poliment. Pourquoi je suis déçu ? En posant mon regard vers ses yeux, il s'approche et me caresse la tête.

- Ne me regarde pas avec cet air abattu, ris-t-il.

- J'ai vraiment l'air si triste que ça, demande-ai-je.

- Tu ne te rends vraiment pas compte... Bref, si je peux te dire une chose se serais : moins tu en sais, plus tu es en sécurité. Le patron a connu cette situation et je ne souhaite pas la vivre.

- Alors, quand ça sera fini, quand tout sera calme, tu me le diras ?

- Pourquoi tu tiens autant à le savoir ?

- Peut-être que je tiens à toi ?! Je suis là aussi, j'ai vu la mort plusieurs fois... J'ai ...

- J'ai compris, me coupe-t-il. En temps voulu, d'accord ? À plus tard.

- Oui, à plus tard.

Sa silhouette traverse ma porte, celle-ci émet un son comme un adieu.