Chapitre 36

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(Dans la peau de djènè)

Je suis tellement contente, enfin ils se marient aujourd'hui.
Malheureusement je n'es nullement participer aux préparatifs, djamilla sait charger de tout.
La cérémonie se passera à la marocaine, et la fête se tiendra dans l'une des maisons de said.
Les étoiles pleines les yeux.
A 16h quand nous arrivons devant un immeuble à appartements en plein centre-ville, l’excitation monte en moi à mesure que l’ascenseur gravit les étages.

La porte d’entrée de l’appartement où se passe la cérémonie du jour donne sur une grande pièce divisée en trois salons à la marocaine. Tous les murs sont bordés de longs fauteuils sur lesquels ont été entreposés un grand nombre de coussins colorés.
Safiã ses cousines et moi sommes les premières arrivées.
Quelques minutes plus tard une dizaine de personnes arrivent, mais les fauteuils sont loin d’être remplis. Il faudra encore attendre plusieurs dizaines de minutes avant que la salle ne se remplisse complètement.
Assise parmi les coussins confortables, j’admire la tenue de chacune des femmes présentes. Elles portent toutes des robes traditionnelles plus jolies les unes que les autres.
Le temps passe, et il n’y a toujours pas de trace de la mariée, Ni du marié d’ailleurs.

Je me demande où ils sont, et quand ils vont arrivés?

Quelques minutes plus tard, safiã répond à mon regard curieux.

Safiã: La mariée va bientôt arriver.

Moi: La mariée ou les mariés ?

Safiã : C'est un mariage religieux ma tante, tu verras par toi toi-même.

Moi: visiblement nos deux cultures sont très différentes.

Safiã : Apparemment oui.

Quelques minutes plus tard, Fatima fait son entrée.
Ma fille chérie qui se marie avec mon bébé.
Elle est resplendissante, Elle arbore un superbe maquillage comme les Marocaines en ont le secret, et elle porte une robe magnifique, une robe traditionnelle, et une couronne dorée dans ses cheveux redressés, qui va parfaitement avec la ceinture dorée qui encercle sa taille, et les autres touches de couleur or qui ornent sa robe.

Autour de moi, les gens sifflent, applaudissent, chantent. Moi, je suis juste émue, les larmes aux yeux, et à un moment je pense à sa défunte mère, je suis sûre qu'elle est contente de là où elle est.

Moi: Fatima est là, mais je me demande où se trouve Karim.

Safiã : Il faudra attendre encore une dizaines de minute avant que le marié ne fasse son apparition.

Moi: Vous avez un sacré culture.

Safiã : Oui c'est très amusant ma tante.
Il sera précédé par des énormes plateaux recouverts par de hauts cônes et remplis d’offrandes, que des porteurs viendront déposer devant la mariée dans un brouhaha aussi joyeux que mélodieux de chants et de cris lancés par les invités.

Aussitôt dit, aussitôt fait tout ce passe comme l'avait prédit safiã.

Quand il arrive enfin très élégant dans sa costume rouge noir, il vient s’asseoir près de Fatima, et ils passent la majeure partie de la soirée sur leur trône improvisé. Les gens s’approchent pour faire des photos avec eux, et nous ne manquons évidemment pas à la règle.
Entourés de toute cette tradition, ils sont tous les deux épanouis avec un très beau sourire au coin.
HamdoulilAllah Ça me fait chaud au cœur.
Djamilla sait vraiment comporter en mère.

Les épreuves d'une opprimée🖤(En Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant