Chapitre 20

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(Dans la peau de ben)

Après mes soins de l'hôpital, j'achète un boisson dans lequel je plonge un somnifère.

Je rentres à la maison.
Je trouve Zeinab assise, les yeux tout rouges.
La peur envahit mon corps, dans ma tête je me dis pleins de trucs, tel que...
Si elle se transforme en vrai serpent, je ne pense pas qu'il y aura quelqu'un pour me sauver...

Je récite quelques versets du Coran que j'avais appris quand j'étais enfant.

Zeinab : Elle est où ma fille ?

Moi: Je..j..je te promets que je vais la récupérée (En béguant)

Zeinab : Je te donne 24 heures sinon tu verras qui je suis.

Moi: Dès qu'on aura l'argent.

Zeinab : S'il réclame toujours l'argent, je recontacterai Amir.

Moi: QUOI? Tu oublies qu'il fait aussi partie du cercle.

Zeinab: Il a besoin de moi, raison pour laquelle il sera obligé de nous aider.

Au fond de moi, je sais que l'argent ne nous servira plus à rien, Maimouna est une cause perdu.

Plus elle parle, plus je regarde sa dentition.
Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai passé toute ma vie auprès d'un serpent.

Zeinab: Tu as l'air bizarre, qu'est-ce qui ne va pas?

Moi: Tou...tout va bien, je t'es apporter un jus pour me faire pardonner, et te promettre que notre fille reviendra Seine et sauf.

Vue qu'il ya un espoir, elle accepte le cadeau et boit le tout sans laissé une goutte.

Zeinab : Merci, j'avais soif.

Quelques temps plus tard, le somnifère fait effet.
Je l'amène à l'hôpital.
Arrivé le médecin aussi lui donne un autre somnifère pour mieux faire son boulot sans se faire interrompre.
Ils font le prélèvement, et me rassure que le résultat sera disponible dans moins de 24h.

Je la ramène à la maison et je la pose sur le canapé.
Avec ça, peut-être qu'elle ne se doutera de rien.

(Dans la peau de Maimouna)

Cela fait des heures que je suis dans cette misérable chambre à me demander si c'est moi qui me suis trompée de voiture ou c'est mon propre père qui m'a vraiment vendu ?

Tellement de questions sans réponses.

Un Monsieur grand de taille au visage masqué rentre dans la pièce.
Il me touche de façon perverse, et me murmure à l'oreille de ne pas avoir peur.
J'espère juste avoir la chance de tomber sur le même jackpot que Fatima.
Son Amir est beau.

Moi: Si tu comptes me violer, ne soit pas lâche, enlève ton cagoule et regarde moi en face...

?!: Si c'est ce que tu désires.

Il enlève son cagoule.

Il est loin de tout ce que je m'imaginais, visage monstrueux, avec un regard d'enfer, des cicatrices un peu partout sur le visage.
Je préfère encore me faire violer par un fou que de me faire violer par ce monstre.
je lui crache en plein visage, à son tour me donne une bonne baffe.
Une gifle tellement forte qui ne manque  de me donner le vertige.

Il se jette sur moi et me viole sans aucun remords.

Plus il me donnait des coups de reins violents, plus je me rappelais des dires de ma mère.
Je me demande si ma cousine vit le même sort que moi?
Non je n'en suis pas sûr, avec ce monstre sur moi, ma vie est certainement dix mille fois pire que la sienne....

Les épreuves d'une opprimée🖤(En Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant