Chapitre 32

947 124 2
                                    

Oh merde, pas de coin pour me cacher, c'est un couloir.
Si je cours, il me verra et saura que j'ai tout entendu, et si je reste, rien ne garantis ma survie.

Il sort en précipitation et on se regarde œil dans œil.
................

Dans ce long couloir, mon envie se résume à disparaître, me retrouvé à l'extérieur du bâtiment, mais hélas la magie n'existe que dans les dessins films.
Je prends mon courage à deux mains et je fais un sourire forcé.
Il me fait un regard à la montée progressive de la terreur.
Sur la vie de ma mère j'aurais juré voir Lucifer en personne.
Cet homme est intriguant.

Boss: Tu m'espionnais ? (D'un ton sec)

Moi: Jamais de la vie, je cherche Amir, je ne savais même pas que vous étiez là.

Boss: Qu'est-ce qui me prouve que tu as raison ?

Moi: Je ne sais pas, à vous d'en tirer une conclusion.

Boss: Désolé, mais je ne prends aucun risque. (En pointant son arme sur moi)

Un œil fermé, l'autre ouvert, j'attendais qu'il tire, jusqu'à ce que je remarque que son flingue est vide, il tire pas parcequ'il n'ya plus de balle à l'intérieur, il a certainement tout déchargé sur l'autre Monsieur.
Sans attendre une minute de plus, je cours vers la sortie avant qu'il alerte ses hommes.
Au salon, je trouve Amir entrain de discuter avec mon amis.

Amir: Qu'est-ce qui ne va pas ? Tu as l'air effrayé.

Moi: Fais moi confiance, et quittons cet endroit le plus vite que possible.

Sans posé de question, il me suit en précipitation.

Amir prend le côté chauffeur et nous sors de cet endroit.
Sauf que malheureusement on ai pas tiré de l'affaire, c'est un coin isolé, loin de la ville.

Amir: Bon SANG QU'EST-CE QUI NE VA PAS ?

Moi: Tu attends qu'on rentre à la maison ?

Amir : Je veux des explications maintenant.

Chose dite, chose faite. Je donne les explications en détails.

Plus je donnais les explications plus je voyais un truc sombre dans son regard que je n'arrive pas du tout à expliquer.

(Dans la peau d'Amir)

Au début, je pensais que c'était une histoire inventée, mais non, Ibrahim n'oserait jamais mentir sur un sujet aussi important, et le plus choquant dans l'histoire est qu'il a mentionné le mot "viole" effectivement je suis née d'un viole.
Plus il donnait les explications, plus je me rendais compte qu'il a raison
Si ce sale vieux grincheux est vraiment l'homme qui avait osé violé ma mère, alors je n'hésiterai pas une seconde de lui en collé une, Il ne mérite pas de vivre.

Ibrahim : A quoi penses-tu Amir ?

Moi: Prends la voiture et continue la route, je suis sûr qu'il ne tardera pas à nous rattraper.

Ibrahim : Raison pour laquelle tu dois accélérer.

Moi: Non, je dois attendre qu'il arrive, je veux une confirmation.

Ibrahim : Tu es sérieux là ? Ils vont nous finir, n'oublie pas qu'ils sont nombreux.

Moi : Pas "nous" prends la voiture et rentre à la maison, je te promets qu'on se retrouve dans peu.

Je prends la Grenade et un révolver.

Ibrahim : Tu es sûr ?

Moi: Vas y maintenant avant qu'ils n'arrivent, je suis sûr qu'ils ne tarderont pas à venir.

Les épreuves d'une opprimée🖤(En Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant