Chapitre 30

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Les sorciers sont capable d'emprunter la voix du corbeau pour aller détruire à l'autre bout du monde.
Je ne prendrai pas ce risque.
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(Dans la peau de djènè)

A la maison, je fais les cents pas, impatiente de voir ma petite princesse.
Souvent les gens disent que c'est impossible d'aimer l'enfant d'autrui au même titre que les nôtres...peut-être que c'est vrai, mais moi j'en doute fort.
Aujourd'hui avoir fatima dans ma vie est l'une des plus belles choses qui me soit arrivée et j'espère de tout coeur qu'avec moi elle ne sentira jamais le manque maternel.
si à l'avenir "Dieu m'en garde" je me retrouve dans une position de choix entre les deux, c'est sûre que je ne pourrai certainement jamais me décider.
Ils sont tout deux mes raisons de vivre.

J'appelle le numéro de Karim pour connaître sa position, mais malheureusement c'est sans réponse.
Je me demande pourquoi ils sont toujours pas là ? Je suis sûre que le vol de Fatima à déjà atterri.

Aisha: Ma tante, Tu me donnes le vertige.

Moi: Et comment je te donne le vertige sachant que je n'habite pas dans ta tête?

Aisha: Tes vas et viens, c'est pas très agréable.

Moi: Hmmm ok (En j'étends un coup d'oeil sur ma montre)

Aisha: Arrête de regarder l'heure, elle ne viendra pas.

Moi: Comment ça elle ne viendra pas ?

Aisha: Karim ma envoyé un message, il paraît que sa chérie a ratée son vol.

Moi: C'est pas possible...

(Dans la peau de safiã)

Tante djènè pense discuter avec Aisha, mais ma jumelle se trouve auprès de ma mère, et vue la ressemblance, cette femme ne se doute de rien.

Je vous fais un flash-back, histoire d'expliquer comment on a fait l'échange.

Quelques jours plus tôt.

Chez mon père, Aisha fait son entrée accompagner de sa nouvelle famille. Récemment, ils viennent tout les jours pour une raison que j'ignore.
Parfois ma mère m'oblige à bien accueillir mon soit disant demi-frère et sa mère, chose qui m'énerve souvent, mais j'ai pas le choix que d'accepter sa volonté.

Dans la chambre, assise dans le noir, Aisha ouvre la porte en faisant très attention pour ne pas faire du bruit.

Moi: Pourquoi tu rentres comme un voleur ?

Aisha: Je ne rentre pas comme un voleur, c'est toi qui étais assise dans le noir...et tu m'as fais peur.

Moi: Tu as l'air nerveuse.

Aisha: Non, pourquoi ?

Moi : Pour rien, je te force pas, tant pis.

Aisha: Tu es très désagréable, j'ai des boules et c'est comme ça tu me parles ?

Moi: Bha crache le morceau.

Aisha: Je veux passer un peu de temps avec nos parents.

Moi: Et...? Je ne vois aucun soucis.

Aisha : Si, il y'a un petit soucis, tante djènè est très attachée à moi, et si je quitte, elle s'ennuiera à mort, vue que Karim a déjà commencé à fréquenter l'entreprise.

Moi: Hmmm

Aisha : Mais j'ai une idée qui pourra certainement me sauver de tout et qui risque de ne pas te plaire. ( D'un regard coquin)

Dès qu'elle m'a fait ce regard doux, j'ai directement compris le délire dans lequel elle veut me plonger.

Moi: C'est mort, n'essaye même pas.

Les épreuves d'une opprimée🖤(En Cours)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant