Chapitre 89

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Amélia.

M'ayant habitué à rester chez moi durant plus d'une semaine, le réveille avait été bien difficile. C'était l'une des raisons de pourquoi je n'aimais pas les pédagogiques.

Ma main s'écrasa violemment sur mon cadran dès la première parole de l'animateur radio. Je passai mes maigres mains sur mon visage, soupira de fatigue et décida d'aller prendre une douche bien froide pour me réveiller. Cette journée allait être longue, je le sentais.

Par la suite, je m'habillai d'un grand chandail de laine et d'un jean noir appartenant à Effy. Elle n'était peut-être pas avec moi physiquement, mais étrangement, ce jean me rapellait sa présence.

Comme toujours, je ne déjeuna pas. Ma soeur me lança de nombreux regards, priant pour que je mange au moins un petit encas. J'avais déjà accepté de venir à l'école aujourd'hui, alors elle n'en rajouta pas. Je mis mon manteau et jetta mon sac sur mon dos.

En ouvrant la porte je fus acceuillis par un grand tapis de neige recouvrant toutes la ville. Je marchai au lieu de prendre ma voiture, comme avant.

J'arrivai une trentaine de minutes plus tard et rejoignis Cal à son casier. Après m'avoir vu, il embrassa ma joue et plaça ses mains sur mes hanches.

C'est alors que grand vert accourus jusqu'à nous et s'écria.

-Hey les amoureux, amenés vous, Ashton va faire un discours ou je sais pas, mais il veut qu'il y ait un max de monde!

Nous nous échangèrent un regard intrigué et suivirent finalement Michael à la place publique. Au moins trois cents personnes étaient déjà présentes, nous laissant peu d'espace pour respirer.

Mon souffle se coupa complètement à l'apparition de Ashton sur l'une des tables et ma main serra fermement celle de Calum.

Après l'évènement de l'autre jour, celui que j'aimais tant m'effrayait. J'avais pris l'habitude au avances des garçons mais, venant de lui c'était différent. Il était celui dont j'avais toujours rêvé et de le voir me faire des avances pour m'avoir dans son lit me donnait des hauts le coeur. Je le voulais, mais pas de cette façon. Il prit alors la parole, me faisant frissoner de nouveau.

-J'aimerais vous faire part de quelque chose qui met arrivés il y a quelques jours. Je marchais tranquillement dans la rue et je suis tombé ''par hasard'' sur Amélia qui n'avait rien de mieux à faire que faire les trottoirs. Puis, croyant que j'allais être un bon client dû à sa mentalité de conne blonde, elle m'a sauvagement attaquée, me suppliant de la baiser. Pouvez vous croire ça?

Les rirent fusères et tous les regards se posèrent sur moi. Mon corps complèt se figea.

-Ce n'est pas tous! Comme vous le savez probablement tous, cette salope s'est tapper le trois quart des mecs de l'école, cachant à son gentil petit Calum tous ça. Oh, et puis, elle l'est a probablement payer, qui veux de cette pute..

Encore plus de rient se firent entendre, mais je n'eu rien dis, bien trop choqué de se qu'il pensait de moi. Je savais bien qu'il ne me portait pas dans son coeur, mais de là à dire de la merde sur moi devant toute l'école.. Mon coeur se décomposa en même temps que les larmes dévalèrent mes joues rosées de honte.

-Oh et le pire de tous, elle est tellement paumée que cette conne a déjà essayer de se t..

-Tu vas fermer ta gueule ou t'attend que je le fasse?

Ma main se serra encore plus fortement, coupant toutes circulation sanguine dans celle-ci. Calum venait de se mettre dans la grosse merde.

-Tu veux savoir c'est qui le vrai salop ici? Et bien c'est toi. Tu te crois supérieur à tout le monde avec tes airs de badboy, mais t'es rien de plus qu'une merde. On fait tous des erreurs, certains en font des plus grosses que d'autres, mais ta aucunement le droit de juger les autres par rapport à leur erreurs. Alors tu vas fermer ta grande gueule et la laisser tranquille.

-Au sinon quoi? Tu vas venir me tapper Hood?

Il rit d'un rire gras et descendit de la table. Tous les élèves présent se déplacèrent pour lui faire un passage jusqu'à nous. Le grand brun défit difficilement nos mains et me fit signe de partir. Je ne pouvais pas le laisser seul, il allait se faire tuer.

Le grand vert m'attira vers lui et nous poussa hors de la foule pendant que des commentaires désobligeants furent criés, faisant redoubler mes larmes.

Il nous emmena hors de l'établissement et me prit dans ses bras, murmurant à mon oreille des mots doux. Mes larmes cessèrent peu à peu, laissant placent à des hoquets.

-Tous vas bien aller..

Rien ne pouvais plus aller. J'avais perdus mes deux meilleures amies, ma famille avait découverte ma dépendance à l'automutilation, je venais de me faire royalement ridiculiser devant tout le lycée..

Je ne voyais vraiment pas ce qui pouvait arriver de pire.

-Saches que je ne crois aucunement à ses conneries.

Comme seule réponse, je lui fit un hochement de tête. Que pouvais-je répondre de plus?

-Préfèrerais-tu retourner chez toi?

-Tous sauf chez moi, je t'en pris.

-Alors, c'est décidé, tu viens chez moi.

-Et Calum?

-Je l'appellerai plus tard.

S bridge.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant