2 : Le regard

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Le lendemain matin, mon réveil m'agace plus que tout que je l'ai balancé à l'autre bout de la pièce. Bon pour en acheter un nouveau. Je suis peut-être du soir mais absolument pas du matin, il ne faut pas m'chercher, en parlant de ça mon téléphone se met à vibrer, je jette un coup d'oeil et vois noter "Géniteur paternel".

- Comment bien commençais la journée ! ironie-je à voix haute.

Je parle toute seule, oui! Mais j'ai toujours eu peur de me réveiller sans ma voix, que j'ai pris le réflexe de vérifier tous les matins. Bref mon père vient de gâcher ma journée, je cherche même pas à lire son message sa sera pire.

Je me prépare et me dirige vers ma voiture, j'ai quinze minutes environ de route pour arriver à l'université.

Je me gare sur le parking du campus et descends de ma voiture. Aujourd'hui je suis habillée d'un pull blanc noté dessus en noir "anywhere", une jupe noire qui m'arrive mi-cuisse, des converses noires basses, d'une veste en cuir ainsi qu'un petit sac sur le dos.

Je marche dans la cour vers la porte d'entrée avec des lunettes de soleil que je retire quand j'arrive à la porte du bâtiment, je marche la tête haute en sachant très bien que j'ai tous les regards sur moi mais ça met égale, je ne vais pas m'arrêter à ça.

J'arrive dans un long couloir, d'élèves qui le remplit quand je passe devant eux des chuchotements se fait, mais quelles discrétions. Je lève les yeux au ciel exaspérée. Je trouve le secrétariat et m'approche.

- Bonjours je suis Alexia Lopez. Dis-je confiante à la secrétaire.

Elle lève la tête me regarde un petit moment puis baisse la tête pour taper sur son clavier, elle se retourne une nouvelle fois sur moi avec un regard mauvais. Merci de l'accueil ! Ironnais-je dans ma tête.

Cette journée m'agace, alors qu'hier j'étais bien là j'ai envie de meurtre. Si je croise encore une personne me regarder il finit la tête dans un des casiers. Je prends une grande inspiration. Mais je vais me calmer parce que j'ai pas envie d'être viré, dès le premier jour.

- Vous êtes la nouvelle, le proviseur vous attend dans son bureau, juste derrière. Informe-t-elle en montrant une porte. Je la remercie hypocritement et m'avance vers la porte.

Je rentre sans toquer, et merde! Mauvaise journée par ma faute. Il me regarde d'un regard mauvais, et mince ! Pourquoi je n'ai pas toqué sur cette fichue porte ? Je décide de jouer la carte de l'humour. Je sors ferme la porte et toqua de nouveau.

- Entrez. Entendais-je de derrière la porte. Quand je l'ouvre, il a un sourire aux lèvres. Bon bah apparemment l'humour ça fonctionne.

- Désolé pour mon intrusion tout à l'heure, mauvaise journée j'ai oublié mes mauvaises manières. Dis-je innocemment, toutes timides, alors qu'au fond pas du tout mais je n'ai pas envie de me mettre le proviseur à dos.

- Aucun problème Mme Lopez asseyez-vous. M'ordonna le proviseur en montrant la chaise en face de son bureau.

- Vous pouvez m'appeler Alexia, j'aime pas trop qu'on m'appelle par mon nom. Le reprends-je. Je sais, c'est mal poli, ce n'est pas mon pote! Mais j'aime vraiment par mon nom, j'en suis pas fier. C'est celui de mon père alors tous les jours me rappeler de lui, non merci je m'en passerais.

- Oui d'accord. Répond-il un peu perturber. Alors Alexia je vous donne ces papiers, le code de votre casier et votre emploie du temps. Continue-t-il en me passant tout le nécessaire.

- Merci. Le remercias-je avant de quitter la salle.

Je prends mon emploi du temps dans la main et pars à la recherche de cette salle. Après 10 minutes je trouve enfin ma salle juste avec 5 minutes de retard, plutôt fier de moi. Je rentre dans la salle et salue le professeur et m'excuser du retard.

Je ne suis pas une mauvaise élève, juste un mauvais caractère, j'ai dû prendre sur moi pour pas foutre un poing à toutes les personnes qui me regardent, à qu'est-ce que leur regard m'agace en plus au point. Je m'asseye au fond de la salle près d'une fenêtre et isolé au passage.

Le professeur continua son cours où il s'était arrêté avant que je ne l'interrompre. Je n'écoutais pas vraiment ce qu'il disait, ça m'intéressait pas, c'était de l'histoire j'ai toujours trouvé ça idiot à apprendre les choses de la passée alors que justement c'est la passée, on ne peut pas aller dans la passée mais le futur lui est proche à chaque instant. Je posais mon regard plutôt sur l'extérieur à regarder le soleil brillant sur le campus, y fait vraiment beau aujourd'hui, dommage que je dois la gâcher à aller en cours.

Finalement je me suis endormie et quand j'ai entendu la cloche sonner, ça me réveille de mes rêves, je me levai et pris direction la porte. Je m'aventurerais dans les couloirs pour trouver ce foutu casier.

La plupart des élèves se dépêchent à aller dans les prochains cours mais je remarque une personne qui ne se presse pas . On le remarque assez facilement, il est plus Bad Boy, qu'un petit garçon bien élevé. Je me dirige vers lui pour lui demander où se trouve mon casier mais plus je me rapproche que je reconnais ces yeux bleus gris totalement vides, sans vie. Il ne me remarque pas, quan j'approche par-derrière ma bouche a son oreille.

- Qui-a tu tue ? Prononçais-je au creux de son oreille.

Avant qu'il puisse se retourner, j'étais déjà loin mais je l'observais toujours, il tourne sa tête à gauche puis à droite pour savoir qui lui a dit ça, ce qui sort un petit ricanement de ma bouche. Je pense que cette journée, n'est pas si mauvaise au final. "Qui as-tu tué?" je lui avais dit, pourquoi, parce que j'avais déjà vu pleins de regard et celui-ci c'était celui d'un tueur, comment je sais, car c'était mon regard.

Impossible (En cours d'écriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant