Puisque le jeune homme n'arrivait visiblement à rien devant son écran, il se laissa glisser dans son lit. A peine quelques minutes de somnolence plus tard, il sentit Elle lui donner des coups de museau sur la joue. Sa truffe était humide et Stiles se mit a rire. L'Esprit Lupin dû considérer ça comme un signal pour lui sauter dessus parce qu'il sentit bientôt les pattes avant du loup sur son torse, juste avant que le reste de la boule de fourrure ne s'écrase sur lui pour le câliner. La chaleur d'Elle était géniale. Il voulait avoir un oreiller comme ça tout le temps.
- Allons chasser, Stiles ! chouina le loup en lui léchant le bas de la joue, le seul endroit qu'il pouvait atteindre quand Stiles le serrait comme ça.
- Mais Elle, il est 6 heures du matin, et j'ai pas fermé l'œil de la nuit.
- On a toute la journée pour dormir, justifia Elle.
- On a cours. lui rappela le jeune homme.
- C'est bien ce que je disais.
L'air de défi dans les yeux du loup suffit a faire flancher Stiles et il se leva brusquement en attrapant son sac a dos. L'animal parut étonné d'avoir réussi son coup aussi rapidement, et de peur de rembrunir son colocataire, il ne fit aucune remarque et se contenta de trépigner sur place. Mais Stiles n'était visiblement pas un exemple de rapidité, parce qu'il mettait un point d'honneur a mettre tous ses vêtements à l'abri de toutes saletés. Il en avait marre de retrouver ses vêtements couvert de boue quand il partait en forêt. Mais l'Esprit Lupin leva vers lui un regard désabusé, désignant la fenêtre.
- Allez, fous toi à poil ici, Stilette. (Elle adorait l'ambiguïté de cette expression, et Stiles leva les yeux au ciel) C'est pas comme si c'était la première fois que tu sautais par là.
Et non, au grand dam de Stiles, ce n'était pas la première fois qu'il utilisait sa fenêtre en tant que chatière-grandeur-loup. Le brun eu l'air de réfléchir sérieusement à la proposition d'Elle : partir a poil, littéralement sous la peau du loup, sans prendre d'affaires. Il continua de mettre ses vêtements dans son sac.
- Nope, Elle. Parce que sinon, je ne pourrais pas rentrer à la maison. Et je ne compte pas revenir en loup.
Elle renifla, contrarié par l'esprit vif du plus jeune.
- C'est ennuyant que tu ne sois pas bête.
- Elle, tu vis dans ma tête depuis un moment maintenant, non ? et tu crois encore que mes propres techniques de manipulation fonctionnent sur moi ?
- L'espoir fait vivre.
Stiles positionna tranquillement sa chaise face à sa porte de chambre et il s'y assit, posant son sac sur les genoux. Le loup le regarda, perplexe, s'asseoir comme s'il ne venait pas tout juste de donner son accord pour aller chasser. Désappointé, il pencha la tête sur le côté.
- Stilette ? Qu'est-ce que tu fous ? On s'en va pas ?
- On est toujours punis, mon p'tit père.
Pendant qu'il répondait à l'animal, il commença a farfouiller sur son portable a la recherche de ce qui pousserait son père a le laisser partir.
- Quoi ? tu veux dire que tu vas attendre jusqu'à ce que ton père se lève -et il est endormi bien comme il faut vu ses ronflements- et qu'il daigne t'ouvrir la porte ?
Alors qu'Elle grognait dans son coin, la musique d'un cours de fitness commença a retentir dans toute la maison. Le loup se figea et roula des yeux. Il commençait vraiment a cerner Stiles et alors que celui ci s'asseyait sur sa chaise en tailleur et posait ses bras sur ses genoux dans la position la plus représentative du yoga, Elle demanda :
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Fire Line
FanfictionDes yeux rouges et bleus perdus dans une effusion de flammes, des grosses griffes, des cris et pas mal de morts (On est a Beacon Hills, ça déconne pas), c'est ce qui résume le retour de Stiles Stilinski en Californie. Un Stiles potentiellement sauva...