Heal Me

Partie VI : Regrets

Heal me

Partie VI : Regrets

Point de vue de Sasuke

-C'est la femme docteur de l'autre fois ! S'écria le spectre de mon père.

-Vas-y ! Va lui parler ! Renchérit ma mère.

-Taisez-vous...Marmonnai-je.

Malheureusement, ils ne se turent pas. Mes parents continuèrent à s'agiter, insister, pour que j'aille parler à ladite Sakura... Mais puisque je n'avais aucune raison de le faire, alors je ne le ferais pas...

-Menteur ! Lança mon père

-Voilà des jours que tu penses à elle ! Avoue-le ! Renchérit ma mère.

Je grognais, me sentant agressé par deux entités imaginaires.

-Un lâche, nous avons conçu un lâche Mikoto, insista mon père.

Je soupirais puis je me dirigeais vers le rayon voisin. Ah, elle avait disparu...Triste nouvelle pour mes parents...

-Ne fais pas l'idiot, tu l'as bien vue, elle est à la caisse. Grogna mon père.

-Hn, fis-je.

C'est vrai, je l'avais vue, mais elle avait accouru vers la caisse. La jeune femme cherchait-elle à m'éviter ? Me demandais-je ennuyé.

-Ne sois pas si pessimiste ! Lança mon père.

-Si elle a fui, c'est peut-être parce que tu lui plais mon chéri, dit ma mère.

-Vas-y ! Ajouta mon père.

Un rictus se dessina sur mon visage. Hors de question pour moi de les écouter...Je n'étais pas là pour ça. Je devais attendre que la fleuriste revienne avec les fleurs de Naruto pour que je les lui apporte, et une fois l'objectif atteint, je pourrais enfin prendre mon après-midi.

-Quelles soient violètes, bleus ou roses, peu importe ! Il y a tout un tas de bouquet de fleurs près des caisses !

-Ton père a raison, prends l'un de ces bouquets et salue la femme aux cheveux rose...Tu ne la reverras peut-être plus jamais ?

-C'est clair ! Ce genre d'occasion ne se produit pas deux fois mon fils ! S'agita mon père.

-Excusez-moi, j'aimerai acheter ce bouquet de fleurs, prononçai-je.

-Bien sûre ! Me répondit le caissier.

Je l'avais vraiment fait...Encore une fois j'avais obéi à d'inutile désirs profonds.
Mais qu'allait-il se passer maintenant ? En lorgnant sur la femme docteur je m'aperçus qu'elle passait commande avec le caissier.
Ils rirent, je grimaçais, qu'avait-il de si drôle à commander des fleurs ?

Je payais le caissier et je quittais le magasin...Mais en m'éloignant, je fus pris d'une hésitation soudaine...
Je ne savais pas si c'était dû au désir ou à de la curiosité, mais je n'avais pas envie de partir...Alors après un grand combat contre moi-même, j'avais fini par m'adosser contre le mur de la boutique, tout près de la porte de la sortie.