Chapitre 5

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Le corps pressé entre ces bras était si chaud. Là il se sentait bien. L'angoisse tout avait disparu. Il serait presque heureux si son beau aux bois dormants n'était pas évanouie dans son giron. Il ne s'affola toutefois pas trop, sa magie avait l'air de s'être apaisée. C'était positif.

Il les guida un peu à l'aveugle heureux qu'une faible lumière éclaire suffisamment pour lui permettre d'avancer sas danger. Il trouva la chambre où il n'osa pas rentrée. C'était plus que l'intimité de son professeur. Il baissa ces yeux sur lui, glissant le long de sa peau nue. Ça le décida, il passa le seuil et le déposa dans son lit délicatement. Il grelotta. Harry fronça les sourcils. Il se rapprocha jusqu'à le toucher de la pulpe des doigts Rogue s'arrêta instantanément. Il recommença l'action. S'éloigner, rétablir le contact physique. Le corps allongé réagit de la même manière. Il a besoin de moi on est d'accord ? Harry n'hésita pas vraiment longtemps. Il se glissa dans le lit et prit l'homme dans ces bras. Son nez prit naturellement la direction de la masse noire qui chatouilla son menton qu'il huma. L'odeur de son shampoing était douce quoi qu'un peu étrange. Il n'en tient pas rigueur, vu l'état de l'homme qui sait ce qu'il avait bien put faire. Pourquoi était-il dans cet état ? Alors c'était ce que cachait ses longues robes noires ?

Il finit par s'endormir bercer par la respiration de l'être contre son torse. Des questions remplissant de plus en plus sa tête. Un geste brusque le réveilla. Il ouvrit en grand ces paupières qu'il referma aussi vite. Ces globes oculaires le brûlaient sous le manque évident de sommeil et surtout la lumière tamisée trop vive en cet instant. Ils sondèrent la pièce pour comprendre qui osait leur faire du mal. La réponse arriva bien vite. Rogue le regardait les yeux grands ouverts, une expression de stupeur peinte sur son visage. Que se passait-il ? Pourquoi ce gamin était dans son lit ? C'était-il évanouit ? Rêvait-il ?

Le griffondor vit l'ancien serpentard ouvrir sa bouche, sans aucun doute pour dire une phrase virulente. Il leva les mains en se redressant et prit la parole avant lui. Les draps bruissèrent leurs jambes s'effleurèrent.

-Bonjour, fit-il d'abord, regrettant tout suite cela. Je peux tout, enfin une partie, vous expliquez.

-Potter que faites-vous dans mon lit.

-Je vous ai trouvé dans un couloir. Vous vous en souvenez ?

Couloir ? Les souvenirs lui revinrent. Comment avait-il pu faire ça ? C'était irréfléchi, inconscient au possible. Stupide. Il était sûr qu'à refaire il ne pourrait toujours pas agir normalement.

-Bien. Cela dit, la question reste la même : que faites-vous dans mon lit ?

-Chaque fois que je m'éloignais de vous au point de ne plus vous touchez vous sembliez en souffrir.

Le visage de Rogue se froissa. Comment ça il souffrait ? Qu'il soit loin de lui ? Harry plissa les yeux le voyant venir de loin. Hors de question qu'il laisse passer cette chance de se rapprocher de lui, faire avancer leur relation. Qu'il nie une évidence irréfutable. Il plongea ces iris claires dans ces océans sombres et prit ces distances. Le plus âgé réagit dans la seconde. Ces tremblements refirent surface. Harry posa sa main sur son genoux et tout suite son souffle se relâcha, sa respiration se fit plus profonde. Les tremblements cessèrent. Rogue ferma les yeux. Ce ne pouvait pas être vrai. Il rouvrit les yeux prêts à lutter si il le fallait pour ne pas approuver à voix haute la vérité. Il ouvrit la bouche, darda son revers. Les réflexes de l'attrapeur furent plus vifs, il recula, mit un vide entre leur anatomie.

Un frisson pointa immédiatement le bout de son nez. Incapable de le refréner Rogue serra si fort la mâchoire qu'il en grinça des dents. Le griffondor se rapprocha il se tendit vers lui bien que dans sa tête il s'en fustigeait. Sa main se posa de nouveau à son genou remonta le long de sa cuisse passa à son bras et vint gagner son cou, les rebords de sa mâchoire. Il ferma les yeux sous la douceur de la sensation, c'était si agréable. A mille lieux des conséquences des doloris qu'il avait reçu il y a de cela quelques heures.

Ti chatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant