Respire, détends-toi...Il s'exécuta, tenta. Je, ça ne change rien ! Ce n'était pas ma respiration le problème. Son cerveau se mit à faire des bulles. Il s'agita, ne sachant dans quelle direction aller. Se crispant un pas à droite, un pas à gauche. Quelle heure était-il ? Il frissonna, la terreur le glaçait. Il serra et desserra ces poings compulsivement. Calme toi Harry. Il expira, enfin. Enfin.
Il lança un tempus et les chiffres qui s'affichèrent le firent galoper jusqu'à la chambre à coucher ; 18:43. Ouvrant la porte en force, comme si elle allait lui résister, il s'entendit prononcer le nom de son amant. Il n'eut pas d'utilité de répété l'opération car il trouva la pièce à coucher vide de vie. Ne panique pas. Mais il est encore tôt ? Non. Il revint sur ces pas, jeta un regard circulaire autour de lui et se força au calme. La peur et l'adrénaline écrasait ces poumons. Une larme coula le long de son visage. Il l'essuya vivement. Non. Une angoisse encore plus forte lui tordu l'estomac. Le sentiment qu'un grand malheur était en train de s'abattre sur son dos étouffait sa voix dans sa gorge.
-Non, prononça-t-il encore à haute voix.
Ces yeux fouillèrent la pièce à nouveau dans une recherche dont l'objectif n'était clairement pas défini. Sa salive se fit difficile à ravaler, il retourna au salon. Encore, ces mirettes s'agitèrent frénétiquement dans cette analyse peut être décisive. Il tomba sur le diadème, en jaugea la couleur se donnant l'air de réfléchir aux options supplémentaires qu'il lui accordait. Elles lui semblaient en tous cas toutes peu engageantes, surtout toutes bien trop risquées pour son amant. Il inspira plus profondément. Encore, et encore. Il devait faire un choix. Lequel ? Comment choisir l'option qui ne signerait pas son trépas ? Leur trépas ? Ces yeux retombèrent au sol, incapables de se fixer ailleurs. Ces méninges tournèrent jusqu'à ce blackout. Qu'est-ce qui était le plus important ? Sa conscience murmura : « Severus, Severus, Severus..... ». Son rythme cardiaque s'accélérait, il était complètement fébrile. Il se sentait presque tanguer sous le malaise qui le prenait en grippe.
Il traversa aussitôt le salon et prit la direction des jardins. Ces orbites continuaient toujours de pivoter dans tous les sens. Elles croisèrent surtout des dernières années et ce n'était pas ce qui était recherché. Son agitation crue douloureusement. Il tenta de se rassurer : « Ça va aller. Ce n'est pas ce que tu crois il va bien. », sans vraiment se convaincre, juste pour s'en donner l'illusion. Ces cornets asséchés par l'air et le manque de clignements rajouta à sa sensation de traverser un champ de bataille. Il continua son analyse méthodique des différents visages. Aucun regard sinistre, sombre, d'aura à faire pâlir les plus fragiles mais à le faire frissonner de bonheur lui.
Qu'est-ce que je cherche ? Qu'est-ce que je veux ? Il eut un blanc dans son esprit. Il n'est pas là. Ses pieds marquèrent leur position. Les élèves qui passaient autours de lui l'évitait soigneusement. Son anxiété se lisait clairement sur son visage. Sa main droite tremblait particulièrement et ces yeux constamment en mouvement lui donnait juste un air fou. Il en avait que vaguement conscience de toute façon. La seule chose qui l'intéressait c'était de trouver une trace qui pouvait le mener au professeur de potions.
Le goal fut quand même atteint quand ces iris finirent par tomber un première année serpentard qui attira plus que de raison son attention. Harry lui imposa sa présence, se présentant frontalement devant lui, l'arrêtant sans scrupule dans sa marche. Le plus jeune manqua de lui rentrer dedans par manque de vigilance. Son attention se portait auparavant sur une jeune fille qui n'en avait strictement rien à faire de lui. Ce fut l'ombre qui le recouvra qui l'interpella. Il cligna des yeux pour reprendre pied avec la réalité immédiate. Il déglutit s'étouffant presque quand il réalisa la couleur de la cravate. Un je vais mourir tournait en boucle dans sa pauvre petite cervelle ramollie par les hormones. Son cou s'inclina pour tenter de lui permettre de voir qui signerait son arrêt de mort.
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Ti chat
Fiksi PenggemarLa vie du sauveur du monde sorcier change un beau jour au cours d'un banale cours d'histoire. Un cours plus passionnant pour une fois. Plus vivant vibrant. Un cour où une légende lui avait été conté. Celle de Ti Chat. Un dieux tout droit originaire...