CHAPITRE 9

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Balade en forêt :

Les événements ont été si rapide. Tout d'abord, je me lève dans un lit qui ne m'appartient pas, ensuite je me retrouver à garder un gamin et maintenant j'en viens à ouvrir la porte à des inconnus. Je n'ai jamais connu une journée aussi chargé que celle-ci, en plus de cette étrange histoire avec ces médecins masqué.

Mes cheveux toujours humide, accompagné de cette tenue super confortable qui est loin de me déplaire, je remarque que ces deux adolescents sont visiblement gêné. En même temps, je veux bien comprendre : je porte des vêtements qui ne m'appartiennent pas et me met carrément à l'aise en empruntant la salle de bain et en ouvrant à des inconnus.

Rapidement, je deviens moi aussi gênée face à la manière dont je rencontre ces jeunes. À me voir comme ça, je comprend s'il ils pensent de moi que je suis une "petite amie" ou alors le coup d'un soir.

_ Qui que vous soyez, c'est pas du tout ce que vous croyez !

_ On voulais juste parler à Théo, mais vu qu'il à l'aire occupé on repassera. Désolé pour le dérangement !

M'avertis l'un d'eux. L'un est différent de l'autre par son tatouage, c'est lui qui m'a répondu.

_ Attendez ! En faite, il est gravement blessé, je comprend pas ce qui lui arrive mais plus j'essaye de l'aider et plus sa plaie s'infecte. J'ai été bête, j'aurais mieux fait d'appeler une ambulance au lieu de...

Je me confesse et, sans me maîtriser, je me met à parler très vite en sentant mes yeux se remplir de larmes. Je ne comprend pas pourquoi je pleure pour un tel psychopathe qui m'a retenu enfermé dans un endroit semblable à l'enfer, sûrement le stresse ainsi que tout ce qui m'est arrivé. Dès que je suis revenu dans le monde où j'ai disparu, la première chose qui m'est tombé dessus est ce garçon. Finalement ça doit bel et bien être le stresse.

De honte à ce qu'on me voit pleurer, je sèche mes larmes tandis que le tatoué pose sa main sur mon bras ancrant ses yeux dans les miens.

_ Il est où ?

D'un geste, je lui montre avec ma main la direction qu'il faut emprunter pour le rejoindre. Ils entrent sans demander mon autorisation, tandis que je referme la porte en essayant de me calmer moi et mes reniflements. Un fois dans sa chambre, je rejoint le tatoué qui est penché sur le garçon. Il relève la couette et analyse la blessure.

Je m'assoie dans un coin du lit à observer le tatoué, il grimace. Ce n'est pas bon signe. Son ami le rejoint pendant quelques secondes avant de se retirer.

_ Beurk...jamais de la vie !

_ Revient Stiles. Sans broncher, l'ami du tatoué revient pour se placer derrière nous. Ça te dit pas quelque chose ?

À les entendre, je devient rassurée en apprenant qu'il ont déjà traversé ce type de problème, j'ai bien fait de leur en parler. Le tatoué montre du bout du doigt à son ami la plaie, que je me met moi aussi à y jeter un coup d'œil. Mon sang se glace lorsque j'y constate autour de sa plaie des veines violette ressortir exagérément, je n'avais pas vu ça ce matin que s'est-il passé ?

_ Il va mourir à cause de moi ? M'alarmai-je en attendant une réponse au plus vite.

_ Si c'est bien ce que je crois, non. Il est juste en train de cicatriser mais on n'a pas beaucoup de temps en tout cas.

_ Pas beaucoup de temps pour quoi ? Qu'est-ce que je dois faire ?

_ La dernière fois, tout est rentrée dans l'ordre avec une balle donc ça doit être la même chose pour lui. Il nous en faut juste une deuxième.

L'exceptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant