CHAPITRE 16

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SACRIFICE :

Alors que je pensais perdre tout mon oxygène sous le coup de la culpabilité et la terreur, je me rend finalement compte qu'en vérité l'origine de ce mal à m'exprimer vient du mort vivant qui m'a plongé dans ce pétrin.

À cause de lui je vis actuellement une vie cauchemardesque ou je ne dois jamais rester seule plus de quinze minutes ou bien même avoir une quelconque intimité. Il faut avouer que grâce à lui je ne passe plus mes jours à déranger ma mère et que j'ai rencontré une amitié de confiance qui cherche malgré tout à me garder en vie auprès de lui, mais j'aurais très bien pu éviter tout ça en ne me préoccupant pas du suicidaire qui s'est jeté du haut du parking du lycée ce soir là

Il va bien justement ? J'ai pas eu de nouvelles. Pas le temps de penser à lui, je suis littéralement en train de crever !

Certes aujourd'hui est ce que j'aime appeler la "foire aux sentiments" ce qui se traduit en un véritable manège émotionnelle !
À commencer par revivre l'un des pire événement de ma vie qui se fait devancer par la pire des nouvelle, à savoir la résurrection de la personne qui à tenté de me tuer ! Personne ne peut survivre à une tel lame tranchante dans le cœur. Comment il a fait ?

_ Ça faisait longtemps. Tu t'es renseigné, ma jolie ? Les loups garous et les banshee c'est pas évident à accepter. Je pourrai te mordre si tu veux ? Me propose le Belasko.

J'en oubli rapidement sa proposition et les informations qu'il m'a appris tellement je suis préoccupée à me procurer le maximum d'oxygène possible avec difficulté. Comprenant qu'il ne me lâchera pas tout de suite, je longe discrètement ma main vers mon bas ayant pour but d'utiliser mon arme à feu. Ce n'est qu'en comprenant ma détresse que ce méchant survivant autorise à mes pieds de toucher le parquet, me permettant de récupérer mon souffle. Mon dos percutant un mur glacial, j'en vient à posséder la chaleur corporel la plus basse. Sa main emprisonne toujours ma gorge, ses même long ongles bleu électrique caresse ma gorge me procurant des milliers de frissons. Je fait de mon mieux pour rester sur mes gardes, sans que cela reste simple !

Je cale un arrêt brève sur ses prunelles bleu électrique que je croyais autrefois comme étant une couleur "normal" chez un humain pour la simple et bonne raison de m'éloigner du paranormal.

Dès à présent je peux enfin pleinement me concentrer et répéter sa phrase en boucle dans mon esprit afin de la comprendre.

C'est après quelques instants de médiations que je repense à la blessure de Théo, ces temps ci il ne s'est pas plaint de la douleur comme moi je l'aurais très probablement fait. La vitesse dont il à fait preuve pour m'avoir mis à terre dès notre rencontre était aussi impressionnante ! Et pour finir, il y a aussi l'histoire des griffes d'aigle que possède mon assaillant. C'est alors que je passe du doute en une croyance envers le surnaturel !

J'ai longuement hésité à me convaincre que toute cette histoire est complètement folle, que mon imagination me joue des tours ! Même mon supérieur n'y à pas cru et honnêtement j'avais pensé à me rendre dans un hôpital psychiatrique pour me faire soigner. À présent un revenant m'annonce sans aucune gêne que les loups garous et d'autres créatures surnaturel existent.

_ Tu n'était pas au courant, je me trompe ? Me demande mon agresseur en sonnant sa phrase à la fois comme une révélation et une fausse question.

Il a sûrement dû s'apercevoir m'apprendre quelque chose de par l'expression que prennent mes sourcils sans que je m'en rende compte

_ Je suis vraiment désolé, c'était à ton ami de te l'apprendre. À moins qu'il ne voulait pas que tu sache la vérité ?

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