CHAPITRE 12

5 3 0
                                    


Les annonces prennent place :



Je me tourne et me retourne un bon nombre de fois, tandis que les rayons du soleil traversent mes paupières close. J'ai beau fermer les yeux et tenter de me rendormir, rien ne change. Ce soleil me casse les pieds ! Si j'avais des pouvoirs, je l'aurais tout de suite viré.

Par mon plus grand malheur, je dois faire avec. J'ai passée toute ma nuit sur ce canapé dans le salon, pour la simple et bonne raison que j'avais besoin de réfléchir et que je ne dormirais pas avec Théo. Même avec un couteau sous la gorge !

Après notre conversation d'hier soir, je n'ai pas imaginé un avenir sans travaille. Mais au fur et à mesure que la soirée s'est écoulé, j'en suis venu à me demander si ce boulot était vraiment tout ce que j'aime ? Après tout, je n'ai pas choisi de devenir ce que je suis devenue. Si j'ai continuée mes études dans le droit, c'était uniquement pour Nick. Depuis qu'il m'a abandonné, plus rien ne me motive à continuer mis à part ma maman, sauf que j'ai rarement l'occasion de lui rendre visite à cause de ce travaille. Nous n'avons plus aucune discussion comme avant, depuis qu'elle travaille toute la nuit et moi tout le jour.

Même avec les risques que je court, je préfère vivre avec une protection plutôt que mettre fin à une histoire. Après tout, j'ai toujours fait comme si ce métier me plaisait mais au fond, sauver la vie et résoudre des enquêtes ne me plaît peut être pas. Surtout lorsque la personne en question décide de nous insulter, plutôt que de me remercier. Alors, je sais que ce choix est égoïste, mais j'ai perdu mon plaisir à travailler la dedans il y a de cela un bon moment. Je ne dit pas que je donnerais ma démission ce matin, j'attendrais un peu mais je ne resterais pas éternellement là-bas.

En ce moment, j'aimerais me reposer à l'abri du soleil et sur un bon matelas vu à quel point j'ai sommeil. En même temps, je me suis couchée à 4h52. Bien fait pour moi, j'aurais mieux fait d'être raisonnable !

Ce canapé est loin d'être confortable, ce soir je n'aurais cas me jeter en première dans le lit et faire semblant de dormir pour l'avoir rien que pour moi. Je suis persuadée que Théo n'a jamais dormi sur ce canapé, mais à cause de lui je me sent tendue et toute raide.

Comprenant pertinemment que je n'arriverais pas à me reposer, je me redresse. M'assoit tout en étant plié sur moi même, les coudes sur les genoux, je joins mes mains à mon visage pour fermer les yeux.

_ Tu es déjà réveillée ? Alors que je pensais enfin m'endormir même assise, cette même voix qui m'est trop familière fini par me déranger amèrement.

Au bout d'un certain moment à ne pas répondre à la question, étant toujours trop épuisée, je reste dans ma position jusqu'à sentir le siège du canapé bouger légèrement. Je prend conscience au bout d'un certain temps, que Théo a pris place à mes côtés mais aussi qu'il a cramé mon attitude.

_ Ça ne va pas ?

Sans changer de position, le visage toujours caché par mes cheveux qui retombent, je remue la tête négativement en signe de réponse.

_ Megane, regarde moi. Me demande Théo d'une voix douce. De mon côté, j'ai tellement honte de lui montrer mon visage que je n'ose pas bouger. Ce n'est que lorsqu'il dépose délicatement quelques doigts sous mon menton pour l'orienter vers lui, qu'il peut se permettre d'avoir une vision d'ensemble à l'horreur de la nuit blanche.

Le soleil s'est levé qu'à partir de 6h30, donc je n'ai vraiment pas dormis longtemps. Décidant d'ouvrir difficilement les yeux, je constate le visage attristé de Théo à partir du moment où il dégage mes cheveux pour mieux me voir.

L'exceptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant