CHAPITRE 14

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L'enquête criminelle :

16h27

Depuis que je suis une enfant, je n'aurais jamais imaginer transgresser les lois, en ce qui concerne la politique. Je n'ai jamais tué, jamais agressée ou violée. De toute manière, cette simple pensée de faire du mal à quelqu'un ne pourrai jamais me traverser l'esprit. En revanche, j'ai déjà volé. Et j'ai regrettée, dès que mes prunelles ont croisées ceux de la caméra de surveillance. Pour ma défense, il s'agissait d'une urgence ! J'avais besoin de tampax.

Certes, je ne suis pas le meilleure exemple. MAIS, qui est assez parfait pour n'avoir rien fait de mal ? Aujourd'hui, hier ou demain, on fera tous des erreurs ! C'est une évidence !

Concernant le côté où je dois me ranger, selon l'accord promis avec Théo, je garde toujours autant de mal à m'imaginer trahir mon poste. Après tout, j'ai travaillée dur pour réussir. Que vont penser de moi, Jordan et le Shérif Stilinski ?

Ce n'est qu'en restant focalisée sur ma nouvelle arme à feu, que je repense à ma décision. J'ai bien entendu des regrets. Je suis trop égoïste mais dans un sens, mon choix est le meilleur si je veux survivre ! Finalement, Théo avait raison au sujet de la métaphore qu'il a utilisé. Nous sommes sur le même bateau.

_ Pas beaucoup de contacts. Son meilleur ami, Marc Ross, n'est pas encore au courant. M'informe le shérif Stilinski, le nez plongé dans le dossier qui m'est fournis.

Il faut avouer, qu'en tant que sérieuse et bonne élève que je suis - et qui n'a pas le moins du monde écouté les informations de mon supérieur... - que j'aurais mieux fait de penser boulot, plutôt qu'à moi.

Adossé contre l'encadrement extérieur de la porte de son bureau, mon supérieur n'a pas l'aire méfiant pour continuer à me confier des dossier d'enquête criminelle.

Me tendant cette même sous chemise qu'il feuillette depuis peu, je m'occupe de la prendre en charge après avoir rangé mon arme à feu autour de ma ceinture.

_ J'ai combien de temps ? Questionnais-je, tout en feuilletant à mon tour ce dossier. Passant d'une image à un paragraphe.

Le temps dont je fait allusion, s'agit du même temps qui m'est suggéré pour l'enquête. Je m'explique. Supposons que je dispose de deux semaines à tenter de résoudre l'enquête, et que je ne trouve rien. Celle-ci est renversée à un autre agent de police. Bien sûr, je peux toujours réclamer à mon supérieur quelques heures supplémentaires. Mais, dans le cas où mes recherches ne trouvent pas leurs fruits, l'affaire appartient au suivant.

_ Une semaine, l'affaire date d'hier. Tu es la première à bosser dessus, mais tu ne travaille pas seule. À l'entente de cette information, je me réjouis à savoir que je n'aurais pas à passer ma mâtiné à renifler l'odeur du cadavre seule.

Il m'est déjà arrivée de travailler seule, et ça n'a jamais été un réel plaisir. Je n'ai personne pour faire la discussion, et le seule cerveau à travailler est le miens. Le plus souvent, où j'ai bossé en équipe, c'est avec Jordan. Mon "ami", d'après ses dires. Dans le cas où le shérif m'annonce que mon coéquipiers est de nouveau Jordan, ça ne me dérangerais pas. Après tout il, est très gentil, attentionné, il fait passer les autres avant lui même. Il est dévoué, et je le connais assez bien, même si une partie cachée de moi voudrait bien travailler avec quelqu'un d'autre pour cette fois. Nous sommes plus d'une dizaine à travailler au poste, et pourtant, je n'ai qu'un ami parmi tant de personnes !

_ Tu n'a rien contre l'agent Clark ? Me demande le shérif. Plongée dans mes pensées, je tente de poser un visage sur ce nom qui me dit vaguement quelque chose.

L'exceptionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant