Recueil d'OS EraserMic - MHA EraserMic One-Shots

Amis ?

_ Dis, Aizawa-san ! Je peux t'appeler par ton prénom ?

_ Et pourquoi ça ?

_ Bah, we are best friends, aren't we ?

_ Je ne vous ai jamais considéré comme mes meilleurs amis.

_ Hein ?! Pas même Shirakumo-san ?

_ Non.

_ Même pas un peu ?

_ Non.

Assis côte-à-côte au milieu du toit de l'école, Aizawa et Yamada attendait le retour du troisième membre de leur groupe, Shirakumo.

Celui-ci était censé aller voler de la nourriture au self, puisque c'était à son tour de le faire, ce jour-là. Il était fort probable qu'il se soit arrêté en cours de route pour une quelconque raison, comme éventuellement essayer de flirter avec la belle Nemuri Kayama.

_ Mais ça fait deux ans qu'on se connaît ! Se plaignit le blond, assis à la droite du noiraud. Tu pourrais nous laisser cette opportunité, non ?

_ Y a pas moyen, répondit celui-ci en jouant avec le pan de sa cravate.

_ Alors, pourquoi tu traînes encore avec nous ?

_ C'est vous qui me suivez.

_ Nope ! Si tu voulais partir, tu l'aurais déjà fait depuis longtemps !

_ ... T'es chiant, Yamada...

_ Tu dis ça à chaque fois que tu ne sais plus quoi répondre !!!

_ C'est faux. T'es vraiment chiant.

Peu importe les raisons que Yamada essayait de chercher, Aizawa les ignorait royalement. Jusqu'à ce que le plus âgé d'entre eux ne se mette à se plaindre un peu trop fort.

Craignant que ses tympans ne se percent, Aizawa se pencha vers lui, une lueur de colère dans les yeux, et lui somma :

_ Peux-tu la fermer ?! Tu me casses les oreilles...

Mais il se tut soudainement, se rendant compte de sa proximité trop grande avec le blond.

Ils étaient trop proches, beaucoup trop proches.

Aucun des deux ne sût comment réagir. Ils se fixaient droits dans les yeux, plongés dans le regard de l'autre. Leurs joues étaient écarlates, et la gêne les envahissait, malgré leur impossibilité de bouger. Leur cœur tambourinait dans leur poitrine. C'était presque si le bout de leur nez pouvait se frôler.

Le temps s'était comme arrêté autour d'eux. Leurs cheveux s'envolaient au gré de l'agréable brise qui les entourait. Il n'y avait personne sur le toit, à part eux. Et de toute manière, ils étaient comme coupés du reste du monde.

Le premier à briser le contact visuel fut Hizashi. Ses yeux dérivèrent sur les lèvres de son vis-à-vis. Et ce dernier fit de même avec les siennes.

Lentement, leur distance se raccourcissait. Jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent, que leur nez se caressent, que leurs paupières se ferment, et que soit entamé un baiser aussi maladroit que doux, se mouvant de manière non synchronique, cependant avec passion.

Et quinze secondes plus tard, ils se séparèrent en parfaite synchronisation, se fixant à nouveau. Leur respiration était haletante, leurs joues étaient empourprées, leur regard était fiévreux.

Hizashi colla leur deux fronts ensemble, et avoua :

_ Ce... C'était mon premier baiser... et j'ai adoré...