Belle Matinée

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Les rayons du soleil venaient réchauffer ma peau petit à petit me faisait ouvrir en douceur les yeux. De là, je me rendais compte que j'étais dans une chambre sous de doux draps, mais je sentais un souffle chaud contre mon cou, un bras autour de ma taille et un torse coller à mon dos. Je restais dans cette position gênante en repensant à cette nuit inoubliable. Puis je me mis sur le dos pour ensuite m'asseoir sur le lit à peine, j'avais fini de me redresser que je sentis deux bras puissants me ramener en arrière.

Et là la génance était présente la personne qui était la moi d'hier avait disparue toute mon assurance et mon autorité j'étais redevenu la Emy sentimentale gêné et surtout timide.

N: t'es déjà réveillé, Emy reste encore un peu t'es un bon coussin.

Moi qui étais allongé sur le dos à côté de lui, il s'allongea sur mon ventre entre mes jambes comme si j'étais un coussin géant. De la j'entourais son torse de mes jambes pour l'embêter un peu.

E: désolé, mais ce n'est pas ma fonction d'être un coussin et réveille toi ou laisse moi me lever, il est déjà presque 10 h.

N: non reste s'il te plaît et dort encore avec moi t'as rien à faire après de toute façon

E: si j'ai quelque chose à faire et en plus, je dois surtout prendre une douche.

Il me serrait encore plus la taille pour pas que je me lève, mais pour on va dire le déstabiliser, je levai sa tête et suçotai jusqu'à mordillé une de ses lèvres après ça, il relâchant toute la force dans ses bras qui me retenait et je pus me mettre debout. À ce moment-là, je sentais un regard sur moi qui m'analysait. Je me retournais.

E: ça va, je ne te dérange pas trop où tu veux que je t'aide ?

N: bah écoute se serait avec plaisir en revenant avec moi dans le lit, ce serait parfait.

E: ah ah, très drôle, n'oublie pas que c'est fini maintenant, tu ne m'auras plus jamais dans ton lit.

N: t'en est sûr de ça ? Et puis tu sais t'es vraiment magnifique encore plus en ce moment qu'en te trémoussant devant moi hier.

Je rougis instantanément.

E: oui, bah, hier, c'était hier et comme je te l'ai dit, c'était un fantasme rien d'autre et je ne pense pas recommencer.

Bref je vais prendre une douche

N: et si je la prenais avec toi moi aussi, j'en ai besoin

Il se mit debout et commença à me regarder droit dans les yeux me collant contre un mur. Je mis mes bras autour de son cou, approchai ma bouche près de son oreille et dis:

E: sans-façon chéri

Et je m'éloignais dans la salle de bain franchement, il me prenait pour qui je tiens ma parole moi, je suis droite dans ce que je ne dis peut-être pas lui, mais moi oui. Je faisais couler l'eau bouillante lentement sur ma peau ça me détendait tellement que c'en était apaisant et revigorant. Maintenant propre, je retournais dans la chambre de Nathan habillé seulement d'une serviette comme je n'avais pas pris mes vêtements. J'entrais et il posa son regard sur moi, il devait certainement me regarder à cause des rougeurs causer par l'eau, mais je n'y fis pas attention et je cherchais donc mes habits. J'entendis les draps bouger puis quelqu'un se mettre debout et puis marcher, mais les pas se redirigeait vers moi.

Je sentis des mains froides me frôler moi ayant une peau bouillonnante cette sensation me donnait des frissons, elle était étonnamment agréable. Ses mains se posaient au-dessus et en-dessous de ma serviette venant se balader sur mes avants bras, ma taille, mes épaules, mes hanches et l'intérieur de mes cuisses allant jusqu'à attraper mon cou pour un peu me le pencher comme s'il allait y planter des crocs. Mais a la place il y planta des baisers.

N: t'es sérieuse, tu oses venir me provoquer en te baladant dans cette tenue et ce visage devant moi dans ma chambre.

E: oui, je suis sérieuse en quoi ça te dérangerait plus que ça ? Ah et puis lâche moi, tu n'est plus autorisé à me toucher Nathan.

N: et dire que toi qui est en train de rougir devant moi là me donner des ordres hier soir. Et non ça ne me dérange pas, c'est plutôt le contraire, c'est agréable de te regarder même très agréable

De là, avant qu'il ne me lâche et enlève ses mains baladeuses, il me volât un baiser. Et répartit se reposer dans son lit.

N: es-tu sur de vouloirs partir ?

Soumis pour une nuit [terminé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant