Partie 3 : Le même sang coule dans tes yeux

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Plusieurs jours étaient passés et Hashirama et Madara avait la fâcheuse impression de tourner en rond

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Plusieurs jours étaient passés et Hashirama et Madara avait la fâcheuse impression de tourner en rond.

Jamais le Senju n'aurait cru penser ça un jour, mais les pins qui ornaient la forêt de la frontière avaient fini par l'horripiler. Ils avaient couché trois nuits au milieu des chouettes et jamais leur hululements ne leur avait paru si angoissant. Le quatrième jours, Madara s'était levé dans un élan strident et avait passé ses nerfs sur un tronc qui se répandait à ses pieds. Rien ne pouvait être pire que la sensation d'être perdu, de lutter pour trouver la sortie et se retourner pour constater que c'était la quinzième fois qu'ils collaient la clairière. Dans un cris de frustration Hashirama s'agrippa à un arbre pour s'essayer à l'escalade.

- Tu perds ton temps.... Marmonna le noiraud en levant les yeux au ciel. Garde tes forces, tu en auras besoin si on ne sort jamais de ce labyrinthe.

Le châtain ne répondit pas, et continuait de planter ses ongles dans la sève mielleuse, croyant ainsi fournir des efforts importants. Finalement, tout ce qu'il parvint à faire c'est décoller avec souplesse l'écorce qui tombait aux bottes de son ami, et qu'il observait faner, lasse.

- Et bien, et bien... Agite-toi donc, soupira le noiraud en détaillant son corps qui se mouvait autour de l'arbre.

- N'arrêtes-tu pas de te plaindre ! S'écria le Senju en pendant légèrement sa tête en arrière. Au moins j'essaie de voir le jour, crois-tu si bien faire en contemplant l'orée du bois ?

Madara opta pour un silence glacial en guise de réponse alors qu'il se laissait tomber au sol, fatigué.

- Ça fait trois jours Hashirama ! Trois jours qu'on traîne et aère dans ce lieu où tout semble se ressembler. On aurait déjà dû atteindre l'autre côté de la vallée depuis longtemps !

Alors que l'autre feintait d'acquiescer vivement ses promos, il réussi enfin à se dresser en haut d'une branche plus solide. D'un coup d'œil habile il parcouru les collines de blé pour finalement déposer ses pupilles sur une vague toiture qui se mourrait à l'horizon. Pris d'un spasme de joie, il se releva comme possédé ce qui lui valu un sérieux déséquilibre, jusqu'à ce que son corps rejoigne sans grâce la terre ferme. Madara avait prévu la chute, et n'avait même pas essayer de l'amortir par compassion, le voir descendre de son piédestal restait un spectacle assez divertissant. Surtout quand la chute en question lui faisait pousser toutes sortes de cris peu crédibles.

- J'aimerais dire que je t'avais prévenu, susurra-t-il d'un mince sourire.

- Tu ne crois pas si bien dire ! Se releva le Senju le visage défiguré par la joie. Là-bas ! Droit devant en direction du lac, une maison minuscule pareil à un grain de poussière !

Madara le contempla perplexe et ne put s'empêcher de taper nerveusement sur la cape d'Hashirama pour chasser les feuillages qui s'y accrochaient. Alors qu'il l'écoutait d'une oreille surprise, son visage s'éclaira en comprenant que des gens n'étaient certainement plus très loin. Peut-être avaient-ils toujours été là, toujours utile qu'eux ne les avaient jamais remarqué.

Pour un monde juste |  HashimadaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant