Il était une fois, deux enfants.
Deux enfants qui étaient persuadés de pouvoir changer l'ordre des choses.
Ensemble, ils imaginèrent une nouvelle société, fondée sur un principe simple, celui de l'égalité.
Mais entre illusion et pouvoir, rêve et...
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Trois mois étaient passés depuis la dernière fois qu'Hashirama avait vu Madara. Quand il s'était réveillé, la nuit était tombée et il n'avait pas eu la force de se relever.
Il avait fini par rentrer à la chaumière voir Mme.Uzumaki qui l'attendait toujours très inquiète. Les jours qui suivirent furent douloureux pour le jeune homme qui se sentait incroyablement seul. En effectuant les tâches ardues de Mito, Hashirama comprit que celle-ci avait été très égoiste d'abandonner sa grand-mère. De plus, il avait constaté que petit à petit ses forces revenaient sans baisse de tension. Régulièrement la vieille vérifiait son état de santé par précaution mais il y avait une chose pour lequel la vieille ne pouvait rien, c'était son moral.
Les semaines continuaient de passer et le Senju se sentait incroyablement vide. Toutes les petites habitudes de son ami lui manquaient, ses moments où il se mettait en colère sans grande crédibilité, ses moments où il effectuait une tâche sans rien redire... Ses yeux ocrés lui manquaient... Il était partit comme ça, sans rien dire.
Ses mots le hantaient encore parfois au beau milieu de la nuit et il se réveillait sans réussir à se rendormir. Ses draps étaient vides, sa peau froide. Le noiraud lui manquait éperdument.
La période qui suivi fut assez sombre pour Hashirama qui se laissait peu à peu tomber dans les limbes. Entre la mort de sa famille qui revenait le hanter, il imaginait par moment son père le sermonner alors il ne quittait plus son lit. Au début, il s'était dit que c'était normal après tout il n'avait pas vraiment réussi à faire son deuil, seulement plus les apparitions persistaient plus il se demandait s'il ne devenait pas fou.
La gentillesse d'Itama lui manquait, tout comme l'arrogance de Tobirama. Il se sentait seul, complètement seul. Alors quand ça lui prenait, il descendait l'escalier, il s'asseyait sur le siège qu'occupait souvent Madara. Il se disait que peut-être il réussirait à mieux le comprendre, mais souvent cet échange se terminait par de sérieux sanglots que la vieille venait calmer de ses bras gâteux. Au fond, il s'était dit qu'il aurait dû dès son réveil courir après son ami, mais subitement une réflexion était arrivée jusqu'à lui, et il avait fini par penser qu'il avait besoin de le laisser partir. Peut-être que cela fut sa pire décision étant donné l'état actuel dans lequel il se trouvait.
Alors il se demandait le matin quand il se réveillait, où pouvait-être Madara. Est-ce qu'il avait pu dormir correctement ? Est-ce qu'il mangeait ou bien mourrait-il de faim ? Avait-il fini par trouver Mito...
Il aurait simplement aimé avoir une boule de cristal pour vérifier ce qu'il faisait. Peut-être pensait-il un peu à lui... Il l'espérait fortement car lui, il ne faisait que ça.
Après un nettoyage complet de la chambre, Hashirama espérait avoir les idées plus claires. Quand son esprit divaguait un peu trop, il finissait par trier ses vêtements, laver ses vitres... Il avait l'impression que rapidement ses soucies n'étaient plus si gros. Pourtant cette fois-ci, quand le Senju se pencha pour attraper une de ses bottes qui s'étaient logées sous le lit, il y découvrit à la place une petite pierre qui brillait entre les lattes. Il la reconnu aussitôt, sachant pertinemment qu'il s'agissait de celle que Madara portrait constamment sur lui. Un petit rubis brute qu'il aimait conserver dans ses poches... Ou parfois en pendentif. Il le portait depuis leur fameuse première rencontre, et depuis le premier jour où Hashirama avait correctement observé les yeux de son ami.
