Il était une fois, deux enfants.
Deux enfants qui étaient persuadés de pouvoir changer l'ordre des choses.
Ensemble, ils imaginèrent une nouvelle société, fondée sur un principe simple, celui de l'égalité.
Mais entre illusion et pouvoir, rêve et...
"Je viens de comprendre enfin l'utilité du pouvoir : il donne ses chances à l'impossible."
- Albert Camus
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J'aurais pu empêcher bien des choses ce jour-là, mais le destin en avait décidé autrement. C'était comme ci même en ayant joué toutes mes cartes, celles-ci se seraient mit dans un ordre similaire pour reproduire ce schémas. Rien n'aurait pu compter, car à ce moment précis, en voyant cet homme lacement assis sur son trône nous avons ressenti un instinct fugace. Celui d'agir. La partie avait commencé, et nous étions prêt. J'ignorais à cette époque de quoi aurait dû être fait mes épaules pour endosser un tel rôle... Lui il le savait.
*
Les trois amis étaient postés devant cet homme, toujours empli d'un regard malicieux à leur égard. Il semblait confiant, bien qu'aucun garde n'occupent la salle actuellement. Hashirama l'observait d'un œil proscrit et cherchait à déchiffrer ce qui lui semblait là, un air intelligible. Pourquoi semblait-il à ce point résilié ? La foudre allait le frapper de plein fouet et il était heureux de l'accueillir.
- Nous avons pris ce loisir de nous même Sire, répondit Mito en faisant une révérence.
Celui-ci n'attendit guère longtemps avant de partir dans des éclats de rire tout bonnement surréaliste ce qui fit presque sursauter Hashirama. Un démens... Il comprenait bien ce qu'il se disait maintenant à la Capitale. On le traitait de fous, d'arrogeant... De tyran. La tyrannie dès lors, avait ce visage ?
- Je vois que vous vous êtes permis d'autre libertés... Marmonna-t-il en s'asseyant avec plus d'aise. Alors dites-moi, que comptez-vous faire maintenant ?
Le Senju observa du coin de l'œil Madara qui semblait déjà grogner sur place. Il avait peur, dire le contraire serait mentir étant donné que maintenant il ne pouvait plus rien contrôler. Le regard de cet homme le figeait sur place. Pourquoi n'était-il pas le moindre du monde inquiet ?
- Avant tout, je vous félicites. Je vous avez réussi à passer la sécurité du château... Sans vous faire repérer de mes gardes. Vous êtes entrés jusqu'ici et pour le moment tout se passe comme prévu car je suis seul. Qu'elle est la suite du plan ? Demanda-t-il en se levant d'un ton très sérieux. Me planter ce katana au fond du cœur et prier pour que les révoltes ne cessent ? Interrogea-t-il les trois en fixant Madara plus intensément.
Mito se sentait bouillonnante, si elle avait écouté ses pulsions, là tout de suite, le roi giserait au sol dans une mare de sang. Seulement elle sentait qu'il n'était pas un abruti fini portant une lourde couronne. Non, son ton posé et son calme le rendait dangereux.
- Quelque chose comme ça... Répondit-elle sans même sans rendre compte.
Il sourit et fit un tour sur lui-même. Hashirama ne comprenait pas, pourquoi une telle mise en scène que cherchait-il ?
