Partie 2 : J'ai rêvé de justice

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Au milieu de la foule Hashirama essayait de se faufiler afin d'apercevoir l'estrade supérieure

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Au milieu de la foule Hashirama essayait de se faufiler afin d'apercevoir l'estrade supérieure. De nombreuses personnes étaient venues assister au retour du souverain qui déambulait maintenant sur un char légèrement plus en hauteur afin d'être vu par l'ensemble du peuple. Tout autour de lui, il entendait des cris provenant de la foule en délire qui réclamait, et huait leur mécontentement. Cinq ans étaient passés et la crise économique ne s'était que renforcée au sein du pays. La famine avait ravagé des terres entières et certains des clans les plus riches avaient même fini par quitter le pays. C'était la première vague d'émigration aussi importante depuis des siècles. La fameuse lois 36, n'avait que réussi à créer manifestations sur manifestations, tout le monde mourraient petit à petit de faim et les taxes empêchaient à quiconque de s'enrichir. Le gouvernement avait mis en place les fameuses centrales nucléaires et cette nouvelle ressource était extrêmement coûteuse ce qui avait valu au peuple une augmentation fulgurante des impôts.

Ainsi, il n'était pas rare que dans les villages environnants les plus peuplés, comme celui non loin des terres Senju, l'on entende des cris de colère. Une baisse du taux de naissance avait fini par toucher les familles qui ne souhaitaient évidemment plus, voir leurs enfants vivre dans un pareil environnement. 

Mais le pire demeurait la crise sociale et humaine que le pays traversait. La famine rendaient les gens fous. Nombreux volaient leur voisin, allant du moins pire, un simple vole agricole, à la véritable folie, le commerce d'esclave d'enfants. Pour plusieurs raisons : tout d'abord, les aménagements mis en place par le gouvernement demandait une main d'oeuvre conséquente et le roi avait fait appel au peuple afin de venir travailler dans les premières usines et centrales nucléaires du territoire.

Seulement la plupart ne souhaitaient pas être les rats de laboratoire qui testeraient ces nouvelles énergies, surtout celle du nucléaire qui était perçue comme très dangereuse. Les plus érudits savaient de quoi elle était faite, et au fond, s'ils n'étaient pas si inquiets, ils ne verraient aucun problème à cette avancée technique. Dans les villages les plus pauvres, on parlait du nucléaire comme du démon moderne. Une science essentielle, mais toxique qui soulevait toutes sortes d'interrogations, jusqu'à des manifestations demandant la fermeture des usines. Évidemment, cela ne fut jamais permis par le roi qui connaissait l'efficacité de cette énergie. Cela faisait donc cinq ans que le pays était à la frontière d'une guerre civile. Entre les enfants qui disparaissaient du jour au lendemain, enlevés par les marchés d'esclave et les familles qui mourraient dans les rues de la Capitale, des meilleurs jours étaient vivement attendus. Mais ils ne venaient pas.

Ainsi quand Hashirama regardait son pays, il n'avait pas de doute, il savait pourquoi il travaillait chaque jour. Le roi n'en n'avait que faire de ce peuple qui croupissait sous ses murs, il mangeait à sa guise et avait l'insolence de se promener dans son territoire en fermant les yeux. Hashirama n'avait qu'une seule et unique certitude, le jour dont il avait toujours rêvé approchait à grand pas. Une brèche venait de s'ouvrir dans le gouvernement, et il savait que pour frapper fort, les gens devaient être en colère. La faim et la peur réveillaient les consciences.

Pour un monde juste |  HashimadaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant