En fin de journée, nous arrivons à la gare de Belfort. A l'arrêt du train chacun prends son équipement et débarque. Un nombre immense de wagon se retrouvent à cette gare apportant au front munitions, nourriture et tout ce dont nous avons besoin. J'aperçois également un wagon chargé d'un mortier de 280 mm Schneider pour le front. En rentrant à la gare je remarque avec mes camarade un trou au toit ainsi que des débris tout autour. Apparemment, la ville a subit les bombardements des boches.
Sur la place de la ville, des taxis nous attendent pour nous mener au front. On embarque alors pour 1 heure de route jusqu'à Goldbach-Altenbach. La route est truffé de nif de poule et complètement defoncer, rendant l'avancer pénible et mouvementé !
Nous arrivons enfin à destination où on débarque. Le village est abandonné, vidé de tout ces habitants avec des maisons détruites. Il fais froid et la neige tombe, un temps normal pour un mois janvier ! Notre commandant, le sous-lieutenant Marcel Eléonard Viollet, nous fais un rapport de la situation:
"- Bon les gars ! La situation est assez tendu, les positions de la 1ère compagnie du 28ème Bataillon de Canavy sont assiégé par les boches sur les hauteurs du Hartmannswillerkopf. Notre mission est la suivante, avec nos camarades du 13ème nous devons leur porter secours et brisée le siège. Se ne sera pas chose aisé car ces foutus boches sont nombreux et ils ont conquis récemment le Hirtzenstein et ont donc une bonne positions pour nous la mettre bien correctement ! Alors allons-y et ne faite pas de quartier ! Suivez moi ! "
Il est maintenant temps de mettre nos armes à l'épreuve et de prouver à ces boches qu'ils n'ont rien à faire ici ! Nous partons alors en direction des positions du 28ème. Nous arrivons en bas de la colline, tout un coup on entend les canons allemands tonnés puis le sifflement des obus qui tombe sur le haut du Hartmannswillerkopf. Derrière nous, l'artillerie française réplique et on voit, au loin, l'horizon s'illuminer avec les explosions. En haut de la montagne, on entend des coups de feu. On commence alors à gravir la montagne , l'avancé est compliqué, la neige et la terre retourné font que la pente est devenu très glissant. A plusieurs reprises je me retrouve le nez dans la boue. Je me relève, je crache toute la terre que j'ai bouffer et repars en courant. On arrive en haut, soudain on se prends une rafales de mitraillette et toute la première ligne s'effondre. Alors mes camarades et moi même nous mettons à terre. Je charge mon fusils et j'avance en rampant. Je distingue au loin les chasseurs du 28ème avec leur tarte et encore plus loin les allemand grâce à leur casque pointu. C'est alors que je comprend que le tire de mitrailllette ne nous étais pas destiné, on est juste arrivé au mauvais endroit au mauvais moment... J'arrive au niveau des tranchées de deuxième ligne où je m'y glisse rapidement, très vite suivis par d'autre compagnons de mon bataillons. Derrière on entend les trompettes sonné le refrain de notre bataillon reprit en cœur par le bataillon afin de redonner au chasseur du 28ème courage: "Si vous avez des couilles, il faudra le montrer !"
Se refrain permet au chasseur du 28ème de savoir que des renforts du 27ème arrivent et leur donnent alors courage. Et pour nous elle permet de nous souder ensemble et de redonner un pointe de gaieté dans cette guerre atroce. Certain de chez nous avouais avoir encore en tête l'ancien refrain et sa nous faisais bien rigolais quand certain le fredonnais: "Baisons la cantinière ! Son mari n'est pas là !".
Au loin on entend le cors du 13ème bataillons sonner leur refrain avec les soldats qui la reprenne en cœur également: "Sans pain, sans fricot, au Treizième on n'boit que d'l'eau !"
Tout de suite suivis de la réponse du 28ème BCA : « Saut'Putten, t'auras d'la saucisse! Saut'Putten, t'auras du boudin ! ». C'est tout le charme des traditions des Bataillons de chasseur alpin ! Je continue, suivis de mes camarades, ma course en direction de la première ligne. Sur notre route, on croise des allemands. Immédiatement s'en suis des tires. Une dizaines de les camarades tombes, blessé ou mort, tandis que les allemand tombent comme des mouches aussi. Mais il en revient sans cesse ! Le combat s'éternise et le nombres de mort et de blessée ne fais qu'augmenter ! Je recharge, derrière le cadavre d'un camarade à moitié enseveli par la terre. Je me relève et tire sur un allemand en face de moi. Mon tire le rate de peu alors je retire, encore rater ! Je le vois me visé en son doigt appuie sur la gâchette. Je me remets à couvert. Un tir, deux tir, trois tir, quatre et puis cinq. Son chargeur est vide je me relève alors le visé et tire. Je le touche en pleine poitrine, il tombe à la renverse et est très vite remplacé par un autre allemand. Et ceci se répète ainsi toute la journée. A la fin de la journée, notre officier ordonné le replis, nous comptons près de 240 morts et autant de blessé. Nous nous replions et nos camarades du 28ème sont encore assiégé par les boches. Nous restons en deuxième ligne de tranché où on installe les mitrailleuses pour la défense.
Le soir, on apprend que le 13ème BCA se retire car leur meneuew le commandant Barrié est mort. Foutu guerre... Sans l'aide du 13ème la victoire risque d'être compromis ! Mais on apprend également que 2 autres bataillons, les 18ème et 53ème doivent arrivé en renfort. Après mon tour de garde je vais me coucher, je m'assois dans un trou creuser dans la tranché, m'enroule d'un drap et m'endort.
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L'enfer des tranchées
Ficción históricaLa Grande Guerre fais rage et déchire les nations européennes. Louis Porteville, un jeune engagé fais partie des hommes mort pour défendre sa patrie, mort pour défendre la France. Il est née dans une petit village savoyard, en France, à Excenevex...