Mon ressenti

Chap 1: Imagine (19/09/2020)

Je suis dans mon lit, seule dans un appartement pour ce début de nuit. J'ai lancé une série, mais je ne m'y intéresse plus, je ne pense qu'à Elle.

J'ai besoin de sentir ses bras m'enlacer, sa chaleur réveiller mon cœur et son souffle donner des frisson à mon corps. Mais il n'y a que le froid, il n'y a que moi dans la solitude de mes draps.

Personne ne me réconforte, elle ne me dis pas que tout vas bien, que je ne suis plus seule. Elle n'est pas avec moi...

Mais je ferme les yeux, me concentre et imagine. J'imagine le matelas enfoncé dans mon dos, la couverture sur-levée par son corps, sa poitrine sur mon dos, sa tête dans mon cou, son bras sur mon ventre, sa main sous la mienne, ses doigts dessinant des cercles sur ma peau. Au début, j'inspire difficilement en essayant de garder ma concentration et mes sens en eveil. Sa y est, je la sens, elle est là. Je sens ses jambes entrelacer les miennes et sa voix me dire qu'elle est là. Puis dans une plus grande inspiration, je détend tout mon corps jusque là crispé. Maintenant que je suis dans ses bras, plus rien d'autre ne compte.

Je souffle, elle disparaît. Son corps, sa chaleur, son souffle et son parfum de fruits rouges sont partis en en même temps que l'air contenu dans mes poumons. J'ouvre les yeux et me retrouve seule, dans le noir. Par une lueur d'espoir je me tourne, juste pour vérifier. Vérifier si elle est auprès de moi, mais ma main ne touche que le matelas.

Je me recroqueville en boule, ma respiration est saccadée sous la couette étouffante, je ferme les yeux. Même si sa fait mal de de rendre compte que ce n'est que mon imagination et malgré le fait que cette souffrance est bien plus forte que la sensation de bonheur procurée par sa présence éphémère et fantomatique ; je sais que je recommencerai bientôt. À nouveau, je serai faible. Même si ce n'est que l'espace de trois secondes, le temps d'une respiration, ça me calme. Donc je recommencerais.

Voilà le premier chapitre, j'espère que vous comprenez ce que je raconte, mais que vous ne vous y reconnaissez pas! Je vais pas vous souhaitez ça quand même;)