Dans le dernier chapitre j'ai évoqué le fait de vouloir être détruite et sembler autant triste que je le suis dans mes potes moments. Ne pas être une personne qui oublie sa peine la journée. J'ai été servie ! Ho et ce chapitre il y aura un peut plus de contexte, c'est essentiel car le comportement reflète parfois le ressenti.
Le lendemain matin, j'étais blasée, de tout. Je m'en foutais d'absolument tout. D'habitude, je quémande des câlins à mes amies. Cette fois, j'ai répondu à leur bonjour avec un simple salut, sans sourire. Je me suis assise en écoutant ma musique et ai fait semblant d'être sur mon téléphone pour pas que l'on me parle.
En cours je n'étais pas affalée sur ma table, mais je n'étais pas droite comme je le suis d'habitude. Je ne levais pas la main, ce que je fais à pratiquement chaque question de chaque prof. Oui je suis comme ça, mais ce n'est pas pour frimer ou lécher les profs, c'est juste que je m'ennuie et les cours n'avancent pas assez vite à mon goût. Mais ce jour là, je n'avais plus envie de faire cet effort, simplement car je ne voulais pas que ça aille plus ou moins vite, ça ne m'importais pas. J'écoutais les cours, c'était visiblement la seule chose ayant un intérêt bien qu'il soit négligeable. J'ai toujours fait passer ma scolarité avant mes états d'âme.
Pour sortir je ne regardais pas l'heure pour faire le plus vite possible, je n'attendais pas mes amies non plus. Je remettais seulement mes écouteurs une fois que le professeur avait finit de parler.
Je m'agaçait rapidement, mais cet agacement ne restai pas, ca n'avais pas d'intérêt non plus. Mes amies me suivaient et parlaient entre elles en restant en face de moi, comme si je participait. Je n'écoutais pas, elles l'avaient comprit et je les en remercie.
À ce moment là, je n'avais qu'une envie, écouter de la musique pour m'isoler du reste. Dès que j'avais cinq minutes d'inter-cours je le faisais. Ce jour là j'ai été très faible. Trop faible, exposée car mon comportement habituel était bien trop différent de celui que j'arbordai et beaucoup l'avaient vu.
J'ai du fondre en larmes cinq fois, minimum, heureusement ça ne se voyait pas. Mais en même temps, quand tu ne vas pas bien et que quelqu'un te lance des piques sans que tu puisse répliquer car il s'agit d'un adulte, forcément ça te pousse à bout. Surtout quand tu dois supporter cette personne une heure et demi, assis sur une chaise et qu'elle t'affiche devant toute ta classe alors que la seule chose que tu veut c'est être oubliée juste une journée. Ho, et quand à la fin elle te prend à part pour te faire des reproches, comme si la veille ne lui avais pas suffit, il lui fallait un deuxième round.
Jusque là, rien n'avais eu d'intérêt. Mais ça, quelque chose de foncièrement méchant, ça as prit toute l'importance que je n'avais pas donnée au reste. Donc une place principale, ce qui l'a rendu très dur. J'étais énervée, triste, déçue de moi même et en pleine remise en question.
Heureusement, l'après midi étai plus calme et j'avais remis l'importance aux vraies choses. Malheureusement j'étais donc redevenue celle qui est heureuse dans la lumière. Cette personne que je n'accepte pas d'être, que je ne comprend pas.
C'est ce que je suis et je ne me déteste pas pour ça, car je n'y pense que lorsque je ne suis plus cette personne. Je déteste ce que je suis, lorsque je ne le suis plus...
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Mon ressenti
Não FicçãoCette «histoire», qui n'en es pas vraiment une, parlera de mon ressenti. Toutes les émotions que j'ai éprouvées et que j'éprouve en l'écrivant par rapport à quelqu'un, quelque chose, un.moment, un lieux... Je ne fais pas cette histoire pour qu'elle...