La Branche Blanche du Dragon noir -Mon frère -

Chapitre II : Le pourquoi du comment

Quelle est cette odeur ? Des herbes ? Ah quelque chose qu'on utilise pour la cuisine. Non ! Du poivre ! Loukllymie ouvrit d'un coup ses yeux et sentant l'odeur poivrée monter dans ses narines. Elle n'était plus à l'infirmerie de son lycée en face de trois homme, mais dans un petit appartement à la décoration type indienne, avec des magnifiques attrapes-rêves fais mains comme on n'en trouve plus maintenant. Elle reconnut l'appartement de Magi, la grand-mère de Pedro. Quand son regard quitta le plafond Loukllymie tomba nez à nez avec une vielle dame au visage que les bourrasques de vents et la sagesse avaient marquée. Elle avait le tint mate et des yeux d'un noir malicieux mais bienveillant. La jeune fille eu un mouvement de recule assez sec bien qu'elle est déjà vu cette dame. Elle donna donc un coup de dos si fort contre la chaise qu'elle faillit se retourner, heureusement se sont les mains de Pedro qui rattrapèrent la chaise et Loukllymie qui était complètement perdu. Elle fut soulagée de voir ce visage qu'elle connaissait bien. La dame prit enfin la parole :

- Bonjours jeune fille. Je ne te veux aucun mal et en ce lieu tu es en sécurité Loukllymie. Je sais pourquoi tu as cette crainte dans ton regard: tu t'es servie de ton Don et ce en présence des mauvaises personnes. Tu sais que c'est une mauvaise chose mais tu ignores pourquoi. dit la vielle dame avec certitude

- Euh bonjour Magi, articula Loukllymie, C'est quoi cette histoire de don ? Et c'est qui les mauvaises personnes ? Si vous parlez de Greg et Lucia honnêtement, à part être des mauvais représentant de l'intelligence humaine je vois pas en quoi ils ont dangereux.

Magi leva sa main pour la mettre devant la bouche de Loukllymie avant de lui dire :

- Du calme, chuchota presque la vielle dame, tu n'as pas à me le cacher, je sais que tu peux transpercer n'importe quelle matières, la faire graviter dans ta mains et lancer ta sphère sur la personne ou la chose de ton choix.

- Quoi mais... dit Loukllymie démuni de tout autres arguments.

- Je ne parle pas des deux fifrelins, mais des trois hommes que tu as vu à l'infirmerie, les avait tu déjà vu quelque part ? Réponds sincèrement c'est très important il en va de ta survie. précipita Magi

En entendant ces mots la jeune fille dit dans un souffle :

-De quoi? elle fronça les sourcils, Je ne les ai jamais vu, mais c'est quoi ce délire pourquoi je suis chez vous alors que je devrais être en cours. Et puis, Elle eut un sourire forcé, on est en France au 21eme pas dans Harry Potter donc cette histoire de transpercer de la matière tout ça.. c'est faux on est d'accord.

- Calme, s'exclama Magi en saisissant une branche de thym qui traîné sur une étagère à sa portée et tapa la tête de la jeune fille avec l'arôme à chacun de ses mots, Ne me prend pas pour une idiote nous faisant toutes les deux partie de la communauté des personnes à Don, seulement tu l'ignores, ça n'a rien d'une plaisanterie et je sais pertinemment ce que tu peux faire!

Face à l'air amusé de son petit fils et à l'air penaud de Loukllymie elle reposa sa brindille en poursuivant

- C'était bien la peine que ces tuteur dans ton foyer te fasse croire que tes parents t'avaient abandonné ou je ne sais quoi et que tu grandisses sans la moindre connaissance du monde auquel tu appartiens vraiment, pour finalement avoir la même réaction que celle de ton père quand il a apprit que des gens semblable à lui vivaient sur terre.

Ces derniers mots furent redressée Loukllymie de bien cinq centimètre:

- Comment ça «me faire croire que mes parents m'avaient laissé»? Et à quel moment vous avez des informations sur le passé de... mon père ? Ça fait un peu plus de deux ans que Pedro et moi sommes amis et je suis déjà venue ici un certain nombre de fois, et ce n'est que maintenant que vous prétendez connaître le monde auquel on appartient, soit disant, avec des gens qui ont des dons! s'exclama Loukllymie en mimant des guillemets tout en se levant, En plus, vous avez l'air de connaître mon père et vous n'avez pas juger bon de m'en parler?! De mon père! répéta-t-elle en claquant ses mains le longs de ses cuisses