Chapitre I : J'vous emmerde !

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Encore de la pluie, du brouillard, du vent qui vous transperce, tout pour plaire à Loukllymie Ilnir, l'orpheline d'un mètre soixante cinq, de dix-sept ans, taillée dans un fil de fer, aux longs cheveux cuivrés et au yeux bleu nuit. Elle avait opté pour son jean bleu foncé, ses baskets rouges et blanches, et son sweat préféré celui qui porte l'inscription Anyway the wind blow. Visiblement rien ni personne n'était avec elle, que se soit dans son lycée ou dans le foyer qui l'avais vu grandir mais pas s'épanouir. Pour couronner le tout, la matinée commençait par un cours de physique. Non, vraiment ce n'était pas en cette journée que la lycéenne « bizarre et décalée » aller sourire. De plus la brute qui lui sert de voisin de classe, n'est autre que le populaire de service: Greg. Une quantité cellulaire d'un mettre soixante-douze, brun avec sa crête rouge dressée au milieu de son crâne dépourvu de respect, dans un sweat tout neuf et un jean plus moulant que les collants de Peter Pan. Il se faisait chanter ses qualités par toute sa troupe qui le suivrait jusque dans la cuvettes des cabinets... le genre de « grande gueule » qui se fait remarquer et qui ne manque d'insolence envers les enseignants. Greg avait d'ailleurs parié avec sa bande, qu'il réussirait à compter Loukllymie parmi ses groupies. Vous comprenez, la fille intouchable et inaccessible en train de glousser à ses côtés, quel beau tableau. Ayant eu vent de ce pari, Loukllymie n'était que plus distante avec les autres car il était tout simplement hors de question qu'elle soit le gros lot de ce cancre. Si lui préféré mettre au plis ses camarades, Lucia ne s'en prenait qu'à Loukllymie. Rien ne décrirait mieux Lucia qu'une vipère avec des cheveux blonds parfaitement lissés, le genre de mégère totalement clichée qui semblait se plaire à cultiver cette image stéréotypée, toujours la bouche pincée quoique souvent ouverte pour pourrir la vie de Loukllymie.

Quand cette dernière entre dans la classe, l'odeur âcre des produit de chimie vint lui picoter le nez mais cela ne l'empêcha pas d'adresser un sourire aux deux filles avec qui elle s'entendait bien. Sans être sauvage à outrance, Loukllymie n'était pas proche des autres, elle aimait étudier, lire ou simplement regarder les nuages blancs pendant les jours de soleil. La seule personne avec qui elle s'entendait à merveille s'appelait Pedro. Un mètre quatre-vingt de gentillesse, juché dans des Nike noir et dans son indémodable sweat AC DC, avec des yeux noisette mais un vrai noisette. Pas un noisette faux cul qui fait genre, non une vraie couleur qui fait un vrai regard. Il est vrai que sa tenue en mode gothique ne nous donnait pas forcément envie de lui sauter dans les bras, mais quand on avait parlé avec lui plus de vingt secondes, on se rendait vite compte qu'il était le bon pote à M. Tout le monde. Un grand gars un peu nonchalant, sans histoire. Les seules choses qui tranchait avec son style étaient sa peau très claire -limite verdâtre quand sa nuit fait moins de six heures- et ses cheveux, bruns relativement clair, un peu ondulés et une incorrigible mèche bouclait qui lui tombe devant ses yeux. Cependant, il traînait quand même la réputation de « gars chelou » parce qu'on le voyait souvent marcher avec une vielle dame après et avant ses cours, sans savoir si elle était un membre de sa famille. Une raison bien peu suffisante pour être affliger de ce surnom mais il n'y faisait pas attention, après tout peut importe ce que pense les gens, l'important est de savoir qui l'on est vraiment. Loukllymie prit place et sortit ses affaires quand un amas de stupidité masculine s'abattit sur elle :

- Alors la « rousse-coincée », prête à passer une heure à côté du mec le plus éblouissant du bahut ? hurla presque Greg

- Se serait formidable que tu brilles de part ton intelligence plutôt que de par ta connerie mais pour ça, il faudrait que tu ai une capacité intellectuelle plus grosse que celle d'une petite cuillère ! rétorqua Loukllymie avec sécheresse sans un regard pour son voisin

Cette réponse eu le mérite d'offusquer Greg ou point qu'il stoppa ses gestes comme ses paroles. En revanche, Lucia qui se trouver derrière préféra s'en mêler :

La Branche Blanche du Dragon noir -Mon frère -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant