•Chapitre 6•

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Cher journal,
 
Aujourd'hui je me sens bizarre. Je ne sais pas quoi en penser. Ma relation avec lui je ne la sens plus. Je l'aime tu sais peut-être plus comme avant en fait je ne sais pas trop, je ne sais plus. On s'est perdu c'est évident. Et une distance s'est crée entre nous un peu comme un fosset. Mais comment le remplir? Je suis lasse de me battre pour que ça marche. Il ne fait aucun effort, et il ne lèvera pas le petit doigt ça c'est sur. Que dois-je faire? Et l'autre fille toujours dans ses pattes. Elle dit l'aimer.Je ne sais plus quoi en penser. Peut-être que je devrais tout simplement le quitter mais si je fais ça j'aurai mal. Ne le suis-je pas déjà? Et si je lui en parlais. Je ne sais pas comment il va le prendre. Je veux juste qu'il soit heureux peu m'importe avec moi ou elle.

Je dépose mon stylo et referme frénetiquement mon journal que je balance dans un tiroir. Je me pose ma tête sur la commode et porte les mains dans mes cheveux. Tantôt je me masse les tempes. Je me suis reveillée avec une migraine horrible. C'est juste pas possible d'avoir si mal au crâne. Pour couronner le tout je n'ai pas le moral, aucune envie d'aller au lycée je veux juste m'affaler sur ce fichu lit et dormir à ne plus jamais me reveiller. Mais si je ne descends pas dans moins de 20 minutes c'est mère qui vas me faire passer l'envie de vivre. Je pousse une série interminable de jurons et décide de me lever à contre cœur.

C'est le cœur lourd de je ne sais quoi que j'arrive au lycée. Ecouteurs enfouis dans les oreilles j'ai dû m'abstenter de mon corps car c'est le bruit d'un truc tombant lourdement au sol qui me fait sortir de mon état second.... J'ai bien dit un truc. Attendez truc et sol, je baisse la tête et remarque que c'est un portable. Oh non! Je m'empresse de le récuperer mais dans un même mouvement ma tête entre en collision avec celui qui je pense être le supposé proprietaire. Décidement ce n'est pas ma journée, je grimace mais préfere taire ma douleur

-Je suis sincerement désolée ,je vous ai pas vu bredouillais-je d'une petite voix.

-Non t'inquiete il est plus fort que ça tentait-il de me rassurer en me le montrant, ouf rien de cassé c'est tant mieux pour moi. J'espere que je ne t'ai pas fait mal avec ma tête.

-Non non ce n'est rien je ne risque pas d'avoir une bosse. J'ai dit en plaisantant.

-Héeeeeeeyyyy ariana on se crée déjà des ennuis?

Steve???

-Tu fais quoi ici? Tout en lui faisant une accolade. On a passé le brevet ensemble et je suis vraiment surpris de le voir devant moi. Bon pas tant que ça. Une tête de plus je ne suis pas contre.

-Je vais bien merci de me le demander et pour ta question je vais étudier ici comme toi d'ailleurs

-Je vois et tu te la fais litteraire en mimant des guillemets avec mes doigts en même temps t'es pas en amour avec les maths.

Ça m'a valu une tape sur la tête. Carrement c'est bien ma vaine. Pauvre de ma tête.

-Aiiichh gemis-je en me frotttant la tête mais c'est quoi c'est manies de cro-mangnons j'ai dit en lui mettant un coup de coude dans les côtes ce qui a valu un rire collectif de la bande de garçons qui nous entouraient. Et moi qui voulait passer inaperçue bien joué ari il ne manquait plus que de te faire remarquer par des mecs. Oula je dois deguerpir d'ici. Je lance un au plaisir de ne plus te revoir et marmonne un dernier desolé au gars de tout à l'heure puis décide de me tirer,je risque d'être en retard et c'est la derniere chose dont j'ai envie

Présent de corps abscent d'esprit dit-on et bien ça été mon cas toute la journée. J'ai suivi sans vraiment suivre les cours et le temps se jouait de moi. Je n'attendais que la fin pour déguerpir. Une fin qui s'annoncait bien lontaine

-Ari ? Ari ? Ariana

-Je sursaute la main sur le coeur tu m'as fais peur

-C'est toi qui fais peur avec ta mine affreuse tu devrais rentrer

-Je vais bien ray ne t'inquiete pas pour moi

-J'insiste tu n'es pas dans ta peau allons voir le proviseur

Je ne me fais pas prier plus longtemps et prends mon sac.

Raymonda me demande la permission chez le professeur et me conduis chez le proviseur. Ce dernier me signe une autorisation pour rentrer sans rechigner.

J'ai vraiment une tête aussi affreuse?

Je décampe sans demander mon reste après un dernier au revoir a mon amie...

Quelle sale journée.......

          

Les Larmes Du CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant