•Chapitre 15•

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Il y'a ce phénomène chez nous  qui s'appelle la grève des enseignants horriblement  fréquent. Je vous explique le système scolaire est divisé en deux à savoir le public c'est à dire appartenant à l'état et le privé appartenant à une personne spécifique. Du coup quand les enseignants du système public font la grève pour non paiement de salaire ou quand ils veulent une augmentation. Ils arrêtent délibéramment de dispenser les cours et les repercusions tombent sur nous les éleves du système privé. En gros les élèves des lycées publics qui se retrouvent à ne plus faire cours  viennent nous déloger. Carrement. C'est du genre on ne suit pas vous ne suivez pas. Mdr fin bref c'est si déployable mais c'est ainsi.

Du coup aujourd'hui ils sont encore là pour nous faire partir. On s'y attendait de toute façon. Quelque part on trouve ça drôle dans la limite où on ne fera pas cours. Bye la tronche des profs.

-Ari tu ne pars pas? Me demande sylvie. Je ne vous l'ai pas dit mais je chemine avec elle puisque son chez est à proximité du lycée du coup on marche à trois avec ray. Et si vous l'avez constaté jace n'est plus de la partie. C'est normal non je l'ai largué, c'était pas vraiment ça euh aaarhg c'est le passé.

-Non je reste un peu j'ai pas envie de rentrer pour le moment

Faites qu'elle me croit. Faîtes qu'elle croît

-Ouin ouin elle veut simplement dire qu'elle veut rester avec joshua. Ajoute cyri qui vient de débarquer,avec un sourire ironique sur les lèvres

Non pas elle.

-Dis vrai ari? C'est trop mignon, dis lui qu'il te plait et rouler des pelles et tout faîtes même l'amour. M'a sorti hyllarie théâtralement

Hin? En même temps elle a parlé vraiment fort vu les quelques œils indiscrets qui nous scrutent.

Merde je suis toute rouge là et génée qui plus est. Je vais tuer hyllarie pour de vrai. Et comme si elle lisait dans mes pensées elle ajoute toute souriante

-Je sais que tu veux me tuer mais pas avant que tu m'annonces que t'es la petite-amie de joshua.

Awn en plus elle a raion j'ai plus important à faire mais je stresse grave. Et ces filles ne m'aident en rien

-Et en parlant du loup il sort sa queue, regardez qui vient par là.

Josh arrive dans sa démarche de gentleman, du coup j'ai mal chaud. Il faut que je garde mon calme sinon je vais me faire cramer à coup sûr.

-Hey respire ari il ne va pas te manger a dit ray.

Non, mais qu'est ce que je vais faire d'elles?

Josh est venu nous faire un câlin à nous toutes, et cyri lui a demandé s'il ne partait pas. Heureusement pour moi il a répondu par la négative et a laissé entendre qu'il avait des choses à faire.

-Du coup tu ne vas pas t'ennuyer, Ari aussi ne pars pas encore

-C'est super ça, Ari tu viens me tenir compagnie dit-il à mon intention. Ce n'est pas vraiment une question mais plutôt un semblant d'ordre ou une suggestion bon en s'en fout. J'ai juste répondu d'un d'accord avec la tête en fait j'étais trop excitée pour parler et me connaissant ma bouche vas me trahir à coup sûr.

Les filles sont parties peu après sans oublier de me donner des conseils les une plus salaces que les autres. De vraies plaies comme amies mais je les aime tout simplement.

J'ai hésité mais je suis finalement partie rejoindre josh dans sa classe. Il était seul plongé dans des livres. Je n'ai pas voulu le déranger donc je n'ai pas signalé ma présence. J'en ai même profité pour le regarder comme si c'était la première fois qu'il tombait sous mes yeux. Ça vous arrive de vouloir croquer une personne parce que vous le trouvez terriblement beau? C'est ce à quoi je suis confrontée à l'instant. Josh c'est un mélange de douceur et de tout un truc que je n'arrive pas à distinguer.

Un ange a l'allure de play boy.

J'étais trop dans ma contemplation que je ne l'ai même pas vu se déplacer pour venir me secouer. Oh zut je suis me faite avoir la main dans le sac...encore

-Hey ari tout vas bien? Ca fait cinq minutes que je t'appelle.

Ah oui donc c'était lui qui m'appelait. Bon passons

-Oui oui je reflechissais juste mais ne t'en fais pas ce n'est rien d'interessant. J'ai été obligé d'ajouter parce qu'il insistait du regard. Je n'imagine même pas ce qu'il va penser s'il savait qu'il était l'objet de ma rêverie.

Je suis partie me poser devant lui pour le regarder travailler. Franchement je n'ai fait que le distraire. On a parlé de tout et rien pour finir par s'envoyer des mots sur papier.

C'est maintenant ou jamais me souffle ma conscience. Si je ne fais pas ce fichu pas on restera toujours comme ça. C'est la dernière chose dont j'ai envie. Donc j'ai pris le papier et avec tout l'effort et l'hésitation du monde j'ai écris dessus et je lui ai remis. A ce moment je voulais juste rentrer six pieds sous terre.

Qu'est ce que je venais de faire?

         

Les Larmes Du CœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant