One Piece : Une petite sirène. [TERMINER]

Chapitre 5 : Une peine au cœur...

Année 1521.

Je suis dans mon lit-coquillage, le dos de ma main gauche posée sur mon front, allongée sur le dos, dans le noir le plus complet.

Avant d'entendre le bruit des nageoires de ma jumelle arrivée jusqu'à ma chambre, et que la lumière s'allume.

"- Thalia ? Non, ne me dis pas que tu as encore fait une nuit blanche ?! Merde à la fin, que se passe t-il, encore ?

- Une peine au cœur... laisse."

Je me redressa lentement poussant la couverture de mon corps, observant mes mains pensivement. Elle s'avança jusqu'à mon lit, pour s'assoir à ma gauche me regardant inquiète.

"- J'écoute sœurette ! Tu n'sortiras pas d'ici tant qu'tu n'aura pas vidé ton sac !

"- Eh bien... soupire-je. Je sais que je suis rentrée à la maison de mon propre chef... et que je t'ai absolument, tout raconté de mon périple. De mon kidnapping à mes cinq ans quand j'ai voulu visité la surface. Ma vie d'esclave jusqu'à ma libération par mon grand-frère de cœur, Fisher Tiger. Puis ma vie de capitaine pirate jusqu'à ma mort. Egalement ma rencontre avec maman et mon retour dans le royaume des vivants. Seulement, je n't'ai pas tout dit.

- Ah bon... ?

- Après ma fête en mon honneur, les alliés du paternel sont partis et l'équipage de Shanks également. Avant son départ, il m'a offert ceci."

Je retourna vers mes oreillers pour me saisir d'un collier à perles violettes. En roulant une entre mon index et mon pouce, j'émis un sourire en coin avant de le tendre à ma sœur.

Elle le prit et le regarda longuement, je l'observai silencieusement attendant une réaction.

"- Il est joli, y'a un problème avec ce truc ?

- Non. Bien sûr que non."

Je le repris, pour le mettre à mon cou. Elle grimaça avant de râlé grossièrement, ne comprenant pas où je voulais en venir. Je lui pris une main délicatement, là, elle s'arrêta de parler.

"- Ce collier appartenait à papa. Je sais qu'il faisait parti de l'équipage du roi des pirates. 

- Attends, attends... Maman est restée seule à cause de ce salopard parti en mer !

- Taïs. L'appel de la mer est trop exaltant, tu ne peut comprendre sans y avoir goûté. 

- Ouais ouais continue...

- Merci. Donc comme je disais, Shanks le connaissait, et il me l'offrit en m'expliquant que Uri Idachi fut un grand pirate respectable et fort. Roger l'apprécié beaucoup. Deux mois en compagnie de mes frères d'armes, en peu de temps, grâce à du bouche-à-oreille la marine a su pour mon état de "vulnérabilité". Je n'avais pu d'jambes, mes combats devenaient suicidaires et dangereux. A chaque bataille navale ou terrestre, j'échappé de peu à la mort. Marco étant excéder par cette situation, péta un plomb et m'expliqua que je n'avais rien n'à faire avec eux.