LA FAMILLE MC LANE

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Jour J moins 354, huit heures. La famille MC LANE vit depuis plusieurs générations au Québec, plus exactement au Nord du lac Saint-Augustin, au 2124, 13ème Avenue du Petit-Pré. Celle-ci est composée de six personnes, dont quatre enfants. Le père (astrophysicien), Yohann cinquante ans, un mètre quatre-vingt-dix, cheveu châtain court avec de gros yeux est astrophysicien. La mère, Déborah quarante-neuf ans, un mètre quatre-vingt-dix, une chevelure auburn, longue avec des yeux en amande de couleur rose, aux mensurations de quatre-vingt-dix D, soixante et quatre-vingt-dix. L'ainée, Virginis est âgée de 29 ans (professeur de Country), un mètre quatre-vingt-cinq, brune avec une chevelure longue et bouclée descendant jusqu'au deux masses charnues situées à la partie postérieure du bassin, de petits yeux vert clair avec la particularité d'un halo orangé autour de l'iris, un visage ovale parsemé de tâches de rousseurs, aux mensurations de quatre-vingt-quinze E, soixante et quatre-vingt-dix. Le cadet Shératan, âgé de 25 ans, un mètre quatre-vingt-cinq, cheveu châtain foncé, mi- long bouclé, de petits yeux bleu clair, visage carré, est en troisième année de médecine. La troisième, Mira âgée de 24 ans un mètre quatre-vingt-cinq, une chevelure cuivré intense, descendant jusqu'au niveau des reins, une hétérochromie oculaire, aux mensurations de quatre-vingt-quinze D, soixante et quatre-vingt-dix. Le dernier, François, âgé de 23 ans, un mètre soixante, une coiffure se limitant aux omoplates et de couleur violine profond, gros yeux de noisettes avec le visage carré.

Le lendemain du nouvel an, vers huit heures, l'essence du café extirpa Yohan du sommeil. Prenant plusieurs inspirations, l'odeur analysée, confirma naturellement, qu'il s'agissait bien l'essence du café. Ce dernier mit les deux pieds hors du lit, enfila le peignoir de couleur cannelle, avec le logo de la chevelure de Bérénice. Une fois levé, ce dernier se dirigea dans la cuisine, où Déborah son épouse, l'attendait pour boire une tasse de café. Avant de consommer cette boisson, son attention fût attirée par une information diffusée sur Breaking News, Yohan augmenta le volume et retourna auprès de son épouse. Les deux tasses de café, encore fumantes, ces derniers écoutèrent tout particulièrement cette annonce, avec grand intérêt, par la présentatrice du journal de huit heures.

- Un bateau de pêche navigant sur l'océan atlantique nord, a été victime d'une incroyable attaque, d'après le message d'alerte, celui-ci précisait bien qu'il s'agissait d'un requin géant. Quelques blessés légers sont à déplorer ! Les victimes furent prises en chargent par les secours. Une enquête a été diligentée sur le champ, explique-t-elle, sur un ton désinvolte.

La photo du bateau de pêche de soixante-six mètres, fût affichée en arrière-plan, avec une icône indiquant les coordonnées. Sur ce cliché, les stigmates de cette attaque féroce se situaient sur la proue. Une morsure incroyable, l'empreinte de sa mâchoire, laissée supposer, qu'il s'agit d'un squale d'une taille gigantesque, comparable à un mégalodon.

Finissant la tasse de café, Yohann se retourna vers Déborah.

- Ne trouves-tu pas cela étrange comme phénomène ? Lança-t-il.

- Oui mon cœur, cela mérite de se pencher sur la question, car c'est très étrange ce comportement, répondit-elle inquiète sur incident.

- Au fait, pendant que j'y pense, mercredi je pars à l'observatoire pour assister de la pluie d'étoiles filantes, annonça-t-il.

- Tu seras avec ta bande de copains !!, s'exclama-t-elle.

- Je te préviens, si vendredi soir tu n'es pas rentré pour onze heures, tu feras comme ta moto, tu dormiras sur la béquille ! explique-t-elle ironiquement.

- Bon, je ferais un gros effort ! Répliqua-t-il, tout en la matant. Vivement vendredi que je fasse un carton, songe a-t-il.

- Je vais apprendre une nouvelle chorégraphie, que j'enseignerais dans mon prochain cours de country, les huit et neufs janviers, souffla-t-elle, heureuse et enthousiasme de reprendre l'activée de professeur de country.

- C'est à quelle salle que tu vas ? Lui demanda-t-il.

- Le huit c'est à la salle 1, Salle Kirouac et le 9 c'est à la salle 2 au centre Mgr Marcoux. Explique-t-elle.

Virginies, se leva vers neuf heures, enfila une robe de chambre ensuite pour se rendre à la cuisine, suivi de peu, par sa sœur Mira. Tandis que les garçons, Shératan, mis un pied hors du lit quinze minutes plus tard. Tandis que François, le dernier, s'était levé en même temps que sa mère, à sept heures et quarante-cinq minutes. La table était déjà dressée, chacun prit place autour de celle-ci, pour prendre le petit déjeuner. Une fois le repas consommé, les convives débarrassèrent celle-ci.

- Laissez-nous faire la vaisselle, et allez avec Virginis préparer l'avion, lança Mira, aidée par sa mère, Déborah.

Sur ces mots, Virginis sorti pour se rendre à son appareil, un Cessna Caravan C208 amphibie, stationné sur le parking d'hydravion, situé non loin de la maison parentale. Arrivé sur place, Virginis explique à son frère, Shératan, la procédure à effectuer avant le décollage. Celui-ci le faisait souvent avec sa sœur, car il adore l'aviation. Après que la visite pré-vole fût achevée, elle purgea les réservoirs, ensuite, les compères prirent place à bord. Cette dernière procéda à la check-list suivie d'une vérification de la jauge à carburant et démarra le moteur. Dès que la température nominale turbopropulseur fut atteinte, Virginis le mis à l'eau, rentra le train d'atterrissage et l'arrima. Laissant tourner le moteur quelques secondes, avant, de l'arrêter. Le binôme quitta l'appareil pour se rendre à la maison. Yohan chargea les bagages sur deux charriots de jardin, de couleur rouge et l'autre orange, montés sur quatre roues gonflables avec des jantes de couleur indigo. Shératan prit le rouge et François l'orange, pour les amener à l'appareil. Les bagages, le matériel pour le bivouac, les chariots démontés, l'ensemble fut chargé dans les soutes. La famille prit place à bord de l'hydravion. Virginis lança le turbopropulseur, ensuite s'annonça à la radio, vérifia que les abords soient dégagés poussa la manette des gaz au maximum, et décolla.

- Donne-moi le cap papa, demanda Virginis.

- Mets le cap sur le lac de la tête, j'ai un camarade qui m'a prêté sa cabane là-bas, répondit Yohan.

Les conditions météorologies étaient parfaites, le vol s'effectua sans désagrément. L'appareil amerrit sur le lac-de-la-tête, puis arrivé à proximité du ponton, Virginis sorti le train d'atterrissage, puis se présenta devant une surface plane aménagée, afin que l'hydravion puisse être mis à l'abri, sur la terre ferme. Un hangar conçu à cet effet, se trouvait non loin de là. La famille descendit de l'aéroplane. Les garçons remontèrent les chariots, ensuite les bagages ainsi que le nécessaire au bivouac furent déchargés. Tous se rendirent à la cabane, pendant que Virginis rentrait le Cessna à au hangar.

L'ULTIME CHOIXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant