LA RENCONTRE

1 0 0
                                    


Au P.C, le contrôleur aérien se saisit de la note, sur laquelle il avait pris soin d'annoter les coordonnées deux sites. Ce dernier avait eu connaissance que les garde-côtes effectuaient leurs entrainements nocturnes avec trois hélicoptères, sur l'ile de Fernando Noronha, et exceptionnellement lors d'exercices de secours nocturnes, Bernadette (contrôleuse aérienne) occupait un local dédié. A la suite d'une concertation entre les deux homologues, celle-ci comprit l'importance et la réactivité que la situation imposa. A la suite d'un échange verbal, elle contacta immédiatement le responsable de cette mission situé à bord de l'appareil à voilure tournante, ''Rescue1''.

Bernadette : Tour de contrôle de Fernando Noronha pour les garde-côtes, s'écria-t-elle d'une voix tremblante.

Ne souhaitant pas être déranger au cours de leurs exercices, l'appel ne fut pris en compte. Réitérant donc son appel, mais cette fois-ci, avec plus de fermeté.

Bernadette : Tour de contrôle de Fernando Noronha pour Jean-Loup, bordel réponds-moi, ceci est un appel de détresse, urgent, demande assistance pour un crash, argumentait-il sur un ton désopilé.

Jean-Loup (Rescue1) : Je t'écoute Bernadette, répondit-il.

Bernadette : Excuses pour ce langage ! rétorqua-t-elle.

Jean-Loup (Rescue1) : Pas de soucis, on se connait depuis que nous gamins, reprit-il sur un air enjoué.

À la suite de cetteconcertation, Jean-Loup mit fin à l'entrainement. Tel une chorégraphie exécutéeà l'unisson lors d'une représentation, les trois hélicoptères Sikorsky S-92 descendirent,récupèrent les plongeurs, puis, similairement à un décollage d'urgence, le trios'éleva dans les airs, direction le premier site du crash. Douze minutes plustard, le trio arriva sur site. Recue2 vira à droite, Recue3 parti à gauche,tandis que le numéro un, largua un fumigène de couleur rouge, avant depoursuivre sa trajectoire. Les énormes projecteurs balayèrent les environs,avec l'espérance d'apercevoir d'éventuels rescapés(es). Pendant ce temps-là, auSud-Est de l'ile de Fernando de Noronha,la marine Brésilienne, en mission d'entrainement, dépêcha un navire-hôpitalde la classe Dr. Montenegro, un navirede soutien logistique multiservices, un navireocéanographique l'Antares (H44), unefrégate, le Rademaker F49. Le branle bras de combat déclenché pour uneurgence médicale. L'ensemble des navires mirent le cap sur l'atoll Das Rocas. Arrivéeprévue à vingt-deux heures et trente-neuf minutes. Face à l'urgence frégate IndependênciaF44 qui était restée en cale sèche pour maintenance, celle-ci fut reportée avecune remise à l'eau fut anticipée de deux jours. L'aide internationale, missionnaplusieurs navires, qui ne pourront se présenter sur le site, le dimanche à cinqheures et dix-neuf minutes. Le Rademaker F49 localisa les deux boites noires, lapremière à soixante-deux degrés, distance cent soixante-six mètres par quatre-vingtsquinez mètres de fond et la seconde cap soixante-huit degrés, distance cent soixante-quinzemètres par quatre treize mètres de fond. Le navire océanographique équipé ,celui-ci récupéra les deux boites noires, puis regagna la surface. Une équipede plongeur les récupéra, pour les déposer dans deux boites en plexi galasse renforcée.

A bord du Rademaker F49, l'opérateur radar/sonar qui venait repérer l'emplacement des deux boites noires, capta deux autres signaux. L'incompréhension s'installait, suivi d'une interrogation. L'information transmise à l'amiral Itje Al Sim Fondpro, qui contacta le P.C. Le contrôleur aérien prit la communication.

Le contrôleur aérien : Amiral Itje Al Sim Fondpro sur la Frégate F49 pour le P.C lança-t-il inquiet pour la suite des événements.

Le P.C : Je vous écoute Amiral ! répondit-il, sur un air songeur.

L'ULTIME CHOIXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant