Ce havre de paix s'éveilla par les gazouillements des vertébrés tétrapodes ailés, quelques simiens bondirent de branches en branches, le tout accompagné d'un zeste de fraicheur. Leur périple se poursuivi vers ce point culminant, situé à une altitude de sept cent dix mètres. Au bout d'une heure quinze minutes, les voilà enfin, au sommet. Leur métabolisme épuisé par cette ascension, nécessitait une pause. Quelques ablutions plus tard, leur organisme partiellement déshydraté, retrouvait peu à peu son équilibre. Sur le pic de granite, le panorama offrait une vue magnifique sur la ville de Rio de Janeiro, dévoilant la baie de Guanabara. Implanté sur son piédestal, le Christ rédempteur s'imposait avec ses trente mètres de haut. Au pied du socle, mesurant huit mètres, les deux binômes se sentirent tous petits, minuscules, face à cette statue, s'élevant de trente-huit mètres. Les deux couples furent surpris, car sous le socle, se cachait une petite chapelle "Notre Dame d'Aparecida", la sainte protectrice du Brésil. A l'intérieur de celle-ci se trouve la statue de la vierge Marie.
Jouichirou : Saviez-vous que cette statue symbolise le christianisme au Brésil ? demanda-t-il, en faisant face à Airaro ainsi que son époux.
Airaro : Non, j'ignorais ce fait, mais par contre, j'attire à votre attention sur l'orientation des bras, le gauche pointe dans la direction du nord, tandis que le droit et par opposition indique le sud, expliqua-t-elle, heureuse d'apporter sa petite touche personnelle.
Setsumi : Néanmoins, le Chris rédempteur pèse six cent trente-cinq tonnes, le coût de sa construction se monte à deux cent cinquante mille dollars, ce qui représente de nos jours, trois millions trois cent mille dollars.
Léo : Je dirais même plus, ceci est l'œuvre d'un sculpteur français, Paul Landowski. La construction s'est étalée sur neuf ans ! spécifia, qui effectua quelques recherches l'année précédente.
La moitié de la matinée s'étant écoulée, ces derniers quittèrent le pic de granite par le train funiculaire. Profitant de cette lente descente, les paysages défilants sous leurs yeux, de nombreux clichés inoubliables ne cessèrent de réduire fortement la capacité de la carte mémoire de l'appareil photo d'Airaro. Vingt minutes après, tous descendirent du petit train pour se rendre à un restaurant à proximité de la plage de Copacabana. Après à cette copieuse collation, c'est sur la plage que l'après-midi s'acheva. Effectuant un aller-retour à leur hôtel respectif, changeant de vêtements pour une tenue plus adaptée à la plage, mais pour une baignade bien méritée. Le lendemain matin, leur destination est le Pain de Sucre culminant à trois cent-quatre seize mètres, situé sur la péninsule à l'entrée de la baie de Guanabara. Le taxi les emmena sur le site, où les deux familles Somers et les Duke retrouvèrent. Ces derniers empruntèrent le premier téléphérique jusqu'à la colline d'Urca puis le second jusqu'au mont Pain de sucre ou plus exactement le Pain de Sucre, pour un arrêt de trente minutes. Une merveilleuse vue panoramique s'offrait à eux, profitant de ces quelques instants de tranquillité, les deux binômes firent connaissance de Shui Kan et Tien-mu Chan, venus, eux aussi pour visiter plusieurs lieux. La demi-heure arriva à son terme, tous les six, se revinrent au téléphérique, qui entama sa descente quelques instants plus tard. Abord de la télécabine, Airaro, Setsumi ainsi que Tien-Mu, restèrent admiratives, face à cette une superbe vue, qui s'offrait à elles. Leur système oculaire ne cessait d'aller et venir, cherchant le décor, susceptible et d'offrir de merveilleux clichés panoramiques. Arrivés à la colline d'Urca, la télécabine s'immobilisa ensuite, ils changèrent de téléphérique pour revenir à Urca. La file d'attente de faisait plus dense chaque minute.
Mercredi dix janvier, quatorze heures, dans le Golfe du Bengale. Le navire scientifique poursuivait ses recherches, quand subitement, l'opérateur qui venait d'effectuer un enregistrement de cinq minutes et vingt-cinq secondes, décida de revoir cette partie, afin de lever le doute sur une zone particulière. Anna, la responsable du projet fût conviée à rejoindre le groupe de trois personnes. La vidéo relayée sur un grand écran permis à chacun d'observer ces quelques minutes intenses. La pression agrémentée d'une certaine excitation, ne cessa de s'accroitre. Les différentes images radars ont décelées une forme suspecte, nichée au fond d'une cavité qui est située à une profondeur de mille huit cent soixante-deux mètres. Tentant de comprendre, mais surtout de déterminer cette chose. Grace à un puissant logiciel informatique en trois dimensions, l'ordinateur compila de nombreuses données, dans une autre fenêtre, le rendue du spectre commença à prendre forme. Tous les quatre fixèrent le grand écran. Pour l'instant, c'est le contour qui apparait.
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L'ULTIME CHOIX
Science FictionA l'aube des premiers signes de vie la planète ''Terre'', naissait une étoile, parmi tant d'autres. Cette dernière, se trouvait à des centaines de milliards d'années lumières. Celles-ci, poursuivirent leurs évolutions, traversant différentes phases...