Jour J moins 354 à trois heures du matin, à l'hôtel de l'aéroport de Budapest. Léo s'extirpa du sommeil tant bien que mal, mais il savait que s'attarder au lit, c'était de prendre le risque de rejoindre les bras de Morphée. D'un pas décidé, ce dernier se mit debout, alla à la salle d'eau. Cinq minutes s'écoulèrent, quand Airaro mis les pieds hors du lit, se leva puis enfila la robe de chambre. Quinze minutes plus tard, tous deux descendirent prendre le petit déjeuner. A trois heures et trente-cinq minutes, leurs deux enfants entrèrent à l'hôtel. Aussitôt le petit déjeuner consommé, Léo et Airaro, quittèrent le restaurant tout en se tenant par la main. Airaro aperçue la longue chevelure rousse parsemée de mèches turquoise de Lévanah.
- Nous sommes là, s'écria leur mère, enthousiasme de voir ses filles.
Ces derniers n'eurent pas le temps de se dire bonjour, que le clackson retentissait. Le taxi affrété par le service de l'aéroport international de Budapest, venait de s'immobiliser devant l'hôtel. Les bagages chargés, les parents montèrent à bord ce véhicule, puis celui-ci démarra, le chauffeur prit la direction de l'aéroport. Lévanah et sa sœur Océane les suivaient en voiture. Le taxi s'arrêta devant l'entrée du terminal deux. Lévanah stationna la voiture sur le parking, situé devant l'aéroport. Les filles retrouvèrent les parents, qui les attendaient. Tout ce petit monde était réuni. Océane prit un chariot à bagages, et Lévanah les aida à poser les valises dessus. En entrant dans le terminal, le hall était immense, la petite troupe se dirigea immédiatement vers l'hôtesse d'accueil, afin d'enregistrer les bagages, puis ces derniers furent déposés sur le convoyeur, afin de les acheminer à l'appareil. De nombreuses minutes s'écoulèrent, quand une annonce sonore, demanda aux personnes en partance pour la Martinique, merci de vous diriger vers la porte 2A. Les membres de la famille s'enlacèrent, s'embrassèrent.
Océane : Vous nous appelez quand vous arriverez à la Martinique ! s'écriât-telle, attristée de les voir partir.
Lévanah : Vous me manquez déjà !
Le vide laissé par cette séparation, les yeux larmoyants, aucun membre de la petite troupe, ne put retenir quelques gouttes de liquide aqueux et salé. C'est sur une émotion très forte, que les parents se dirigeaient vers la porte 2A, pour embarquer. Lévanah, ainsi qu'Océane, se serrèrent l'une contre l'autre, tout en examinant à travers les gigantesques vitres, cherchant l'avion de leur parent. Léo ainsi Airaro prirent place sur les sièges sept A et B. L'hôtesse située à bord de l'appareil, prit soin de vérifier le nombre de passager, qui s'en compte cent quarante sur cent quarante-trois. Une fois que la liste des passagers fut contrôlée, celle-ci vérifia la présence ou non d'éventuels retardataires, après quoi, elle ferma la porte. Tous les passagers prirent place, le commandant de bord, bascula un commutateur qui déclencha en même que les bandeaux lumineux rouges, un signal sonore. Cette action attira l'attention des voyageurs, et les invita à attacher leur ceinture. Les hôtesses vérifièrent que chacune soit effectivement bouclée. Le vol AF1695 (Air France, et prononcer unité, six, neuf, cinq) se présenta au point d'arrêt de la piste 31R (right, droite). La tour de contrôle autorisa le commandant de bord à se présenter sur la piste pour le décollage. Le vol AF1695 roula, puis s'immobilisa sur le tarmac. Peu à près, le contrôleur autorisa le décollage. Le commandant poussa les manettes, les turboréacteurs accélèrent, générant ainsi une poussée énorme, l'appareil quitta lentement la piste et fini par disparaitre dans la nuit. Seul, les feux lumineux vert, rouge et blanc, indiquèrent sa position. Les filles ayant observées le décollage, firent demi-tour, pour se diriger à la voiture. La voiture quitta le parking, sur leur visage mélancolique de Lévanah et Océane, affichait une profonde amertume, comme un déchirement. Le véhicule s'éloigna et prit la direction du domicile parental. Deux heures plus tard, Le commandant de bord du vol AF1695, fut contacté par le contrôleur aérien de l'aéroport de Charles de Gaulle à Paris, pour lui demander d'intégrer le circuit d'attente, afin de lui assigner une nouvelle piste. Car un appareil venait de s'immobiliser sur le tarmac initialement prévu. C'est avec quelques minutes de retard, que le vol AF1695 fini par atterrir. Les bagages sont aussitôt transférés sur le vol AF842. La durée de cette escale est de quatre heures environ. Léo et Airaro, décidèrent de se rendre à la tour Eiffel pour se restaurer. Afin de se rendre à Paris, plus exactement à la tour Eiffel, le binôme rejoignait la gare RER B par la navette. Afin de se rendre à la tour Eiffel, le couple emprunta la ligne B jusqu'à la station Saint-Michel Notre Dame, avec une correspondance par le RER C, pour descendre à la station champ de Mars. Ensuite, regagnant la surface, c'est à pied, que Léo et Airaro, marchèrent main dans la main à la tour Eiffel. Arrivés au bas de celle-ci, un choix survenait, celui d'emprunter l'escalier avec ses sept cent-vingt marches, ou l'ascenseur. L'option la plus rapide fut bien entendu l'ascenseur. C'est pourquoi, ils se dirigèrent vers le pilier sud, celui-ci s'ouvra juste devant eux, laissant ainsi les amoureux entrer, Léo se retourna et sélectionna dans le même temps, le deuxième étage en exerçant une légère pression sur la touche. Les portes se fermèrent, après une temporisation de quelques secondes. Gravissant mètre après mètre, cette belle mécanique arriva à destination et s'immobilisa. Une fois sorti, tous les deux prirent la direction du restaurant Jules Verne, entrèrent. Une hôtesse qui les a aperçus, vint à leur rencontre. Ce beau petit brin de femme, s'assura du bien-fondé de leur réservation. Le registre le confirma, l'hôtesse les invita à la suivre pour les emmener jusqu'à la table, située coté, face au champ de Mars.
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L'ULTIME CHOIX
Ficção CientíficaA l'aube des premiers signes de vie la planète ''Terre'', naissait une étoile, parmi tant d'autres. Cette dernière, se trouvait à des centaines de milliards d'années lumières. Celles-ci, poursuivirent leurs évolutions, traversant différentes phases...