L'ULTIME CHOIX

LA REINE DES ELFES

Le festin achevé, nous quittions la salle, dans le but de prendre un peu l'air. Les différentes consommations de spiritueux, nous avaient transportées dans un état euphorique. Arrivés sur le pont promenade, une température clémente nous fit le plus grand bien. Cela permit un échange thermique favorable, permettant à stabiliser voire à retrouver un niveau normal du mercure. Je jetais un coup d'œil sur le portable, et là, s'affichait vingt-trois heures et vingt-sept minutes. Notre promenade s'achevait à bâbord. Nous arrivions à la proue, tout en regardant vers l'avant, j'observais le mât ou si trouvait le nid de pie. L'envie soudaine de monter à la vigie fût si forte, que je me retrouvais au pied de ce dernier.

Haïlie-Jaïde : Que fais-tu ? S'écria-t-elle, stupéfaite, tu ne vas pas quand même pas grimper là-haut ?

LI WEI : Si, je ne résiste pas et je veux voir ce panorama de là-haut !

C'est alors qu'Haïlie-Jaïde m'emboitait le pas. Arrivée au pied de l'échelle, j'empoignais les barreaux et commençais mon ascension suivie de près par mon amie. Arrivées au nid de pie, je poussais la trappe, me permettant de rejoindre le poste d'observation. Je m'écartais sur la gauche afin de la laisser monter. Une la trappe refermée, nous admirons ce magnifique Point de vue. Le ciel dépourvu de toutes masses nuageuses, offrait une voute céleste magnifique. Soudain, une panne de générateurs plongeait l'Olympic dans le noir total.

Haïlie-Jaïde : C'est magnifique ! (S'écria-t-elle)

LI WEI : C'est sublime, merveilleux, je suis surprise par tant de beauté.

Haïlie-Jaïde : J'ai l'impression d'être enlévitation ! (Ajouta-t-elle, heureuse face à ces couleurs éclatantes...)

Brusquement, quelqu'un chuta sur le pont.

Cooter : Même pas mal !

Stanislav : Quel est le con qui s'amuse à faire jour nuit ! (S'écria-t-il, juste après s'être pris les pieds dans un transat.)

Lévanah : Il fait tout noir ! (S'exprima-t-elle)

- Ta gueeuuuulle !! Lança les autres membres l'un après l'autre.

Malgré la clarté du ciel étoilé, la luminosité restant faible, les autres membres marchèrent à tâtons jusqu'à trouver de quoi s'assoir ou s'allonger. Une fois les sièges localisés, les couples se s'identifièrent vocalement.

Lévanah : Aie ! C'est mon pied ! (Cria-t-elle).

Nous profitions exceptionnellement de ce splendide spectacle pour en prendre plein les yeux. L'Olympic soumis aux différents courants, poursuivait sa dérive, malgré la tâche ardue, les techniciens s'unirent afin de résoudre cette énorme avarie. Le transatlantique déviant lentement de sa trajectoire, suivait la direction que lui imposait le courant. Haïlie-Jaïde et moi redescendions, puis avec le groupe, nous retournons au restaurant, pendant qu'une assemblée interrogeait le commandant de bord. Malgré les différentes réponses apportées, pas une à convaincue la foule. Soudain, à l'une des tables, une maman tenta d'attirer l'attention de ce dernier. Mais celui-ci tentait d'apaiser les personnes, dont le sentiment d'impatience ressortait un peu plus à chaque seconde.

Donc, Cooter se fraya un passage vers cette maman qui s'agaçait face à cet incident. Arrivée à la table ;

Cooter : Puis-je vous apporter une aide quelconque, lui proposa-t-il, inquiet.

La maman : Oui monsieur, ma fille pense connaitre la raison de cette panne ! expliqua-t-elle, énervée, mais tout en restant polie.

Cooter regarda la jeune femme, très jolie, mais il réalisa que cette personne se révéla être autiste.