LA FAMILLE CHAN

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Jour J moins 354, à huit heures. SHUI KHAN, un mètre quatre-vingt-dix, cinquante et un an, cheveu court sel et poivre, de gros yeux gris clair, un physique sportif, musclé, mit les pieds hors du lit pour se rendre à la cuisine, dans le but de se faire un thé vert. Son épouse TIEN-MU, quarante-six ans, un mètre quatre-vingt-treize, se leva à son tour, une fois debout, le kimono d'été enfilé, sa longue chevelure tressée, blond platine avec quelques reflets sur une nuance à la fois rose et rousse, cachait son quatre-vingt-quinze par soixante-dix et quatre-vingt-dix, rejoignit son époux. Tenant leur tasse encore fumante à la main gauche, le binôme sorti dans le jardin, s'asseyant sur un banc, pour déguster ce breuvage. Ensemble, ils se remémorèrent les brimades qu'avait subi LI WEI.

- Dire que nous avions dû la cacher pendant quelques années ? dit SHUI KHAN à son épouse.

- C'est vrai, mais avouer, que ce fut un calvaire, non seulement pour nous en tant que parents, mais plus sérieusement à LI WEI, qui, au final, à subit les pires choses, ajouta TIEN-MU.

- Grace à ta spécialisation en milieu aquatique et moi, spécialiste en milieu forestier, que nous avons pu avoir ces deux postes au Le parc national de Jiuzhaigou, expliqua-t-il.

En effet, le parc national de Jiuzhaigou est devenu une réserve de biosphère depuis mille neuf cent quatre-vingt-sept. Il est situé dans le nord du Sichuan, province se trouvant dans le sud-ouest de la Chine. SHUI KHAN et TIEN-MU eurent l'opportunité d'obtenir ce poste, si convoité, qu'il faille s'inscrire sur une liste d'attente, longue d'au moins trois ans.

- C'était inespéré, nous avons reçu une aide, de nos anges gardiens, ajouta TIEN-MU.

- Quand je regarde LI WEI, je la vois toute resplendissante, avec la joie de vivre. Elle est particulière, un vrai petit bout de femme, expliqua son mari.

- Mon bébé est vraiment magnifique, et ce n'est pas avec son unique œil, qui la rend moins intelligente que les autres, s'exclama-t-elle.

L'ainé, CHANG âgé de vingt-quatre ans, un mètre cinquante, cheveu mi-long d'un orange profond, ses yeux bleu-clair montés sur une orbite ovale, s'extirpa vers huit heures et trente minutes. Ce dernier est le président de la R.P.A (Recherche Phénomènes Anormaux)

Ma sœur, YI ZE, plus jeune que mon frère de deux ans, mit les jambes hors du lit, affichant, un mètre quatre-vingt, une chevelure rousse ondulante tressée, descendant jusqu'aux reins, un quatre-vingt-dix par soixante-dix et quatre-vingt-dix, tous les deux, se servirent une tasse de thé, puis se rendirent à l'extérieur pour rejoindre les parents.

TIEN-MU : Bonjour les enfants.

SHUI KHAN : Bonjour et content de te voir de bonne humeur.

CHANG : Bonjour papa, maman, dit-il, encore un peu endormi.

YI ZE : Bonjour maman, papa, dit-elle, encore un peu endormi.

Le troisième, XIU JUAN, âgé que de vingt et un an, un mètre soixante, une chevelure blond platine, avec des reflets sur une nuance à la fois rose et rousse, le tout descendant jusqu'aux reins, les retrouva à l'extérieur.

La dernière arrivée dans la famille, se prénommant, LI WEI, âgée de vingt-cinq ans, un mètre quatre-vingt-quinze, une chevelure bleu clair descendant jusqu'aux omoplates, sur un visage carré, de gros yeux orange vif de formes ovoïdales. Un anneau de couleur jaune encerclait l'iris.

LI WEI qui n'avait que six mois, changeait régulièrement de foyer et ceci perdurait sur une période de huit mois. Aucun responsable de ces foyers, n'acceptait ses particularités, peut-être par peur du ridicule, mais la crainte d'être confronté à divers incidents internes, émanent de l'ensemble des enfants. C'est au cours du huitième mois, que par un fait incroyable, SHUI KHAN ainsi que son épouse TIEN-MU, se promenaient le long d'un chemin forestier, entendirent une explosion non loin d'eux. Intrigués par ce bruit, le binôme se précipita, quelques minutes plus tard, tous deux arrivèrent sur les lieux. Là, un bus était immobilisé, en travers du chemin, mais un groupe d'enfants se tenaient à proximité de l'autocar, un couffin gisait à côté des autres enfants. C'était la roue avant droite du bus qui venait éclater. SHUI KHAN, aida le chauffeur à remplacer la roue, pendant que TIEN-MU, s'occupait des enfants, en toute sécurité, celle-ci, surprise par cette crinoline. Elle se s'en rapprocha, et vit ce bébé, portant déjà des lunettes. Le chauffeur expliquait à SHUI KHAN, qu'il transportait des enfants de tous âges, y compris cet enfant, dans un autre foyer. Une fois la roue remplacée, le chauffeur les remercia. Devant l'intérêt que montra TIEN-MU vers ce couffin, ce dernier lui expliqua tout ce qui la concernait. Elle comprit qu'il s'agissait d'une fille, du coup, son regard changea du tout au tout. Se retournant vers son mari.

Elle se prénomme LI WEI, elle est hermaphrodite, mais la nature ne s'est pas arrêtée là, dame nature ne lui mit qu'un œil. Elle porte la paire de lunette, uniquement pour lui dissimuler l'œil, expliqua le chauffeur.

- Non, ne me regarde pas avec ces yeux-là chérie, tu vas me faire craquer ! J'ai compris Lança son mari.

- Tu sais que j'ai craquée pour elle ! s'écria-t-elle, excité en vue de son adoption.

- Bien sûre, je l'ai remarqué, ajout a-t-il.

Elle lui sauta au coup pour l'embrasser follement.

- Il y a bien longtemps, que je ne t'ai vu aussi heureuse, enthousiasme, lança son mari.

Satisfaite par l'accord SHUI KHAN, elle s'empressa de demander les modalités pour son adoption. Le chauffeur lui dont le nom de la responsable à contacter. Deux semaines venaient de d'écoulées, quand une voiture s'immobilisa devant leur maison. Le bruit d'une portière se refermant, aussitôt TIEN-MU, se rua à l'extérieur. Un homme lui remis les documents officialisant l'adoption, puis ouvra la porte arrière droit, pour en sortir un couffin. Aussi agitée comme une puce, elle s'empara de la crinoline, ensuite, rentra immédiatement.

- Veuillez excusée mon épouse, qui ne tenait plus, regardez comme elle rayonne, elle est si radieuse, expliqua-t-il.

- Ne vous inquiétez pas, c'est bien normal, en tout cas, bon courage pour la suite, répondit l'homme, en tournant les talons et remonta dans la voiture, qui démarra pour disparaitre peu après.

Depuis seize ans, que la famille réside dans le parc le parc national de Jiuzhaigou, c'est dans une jolie demeure, assez grande avec un jardin immense, qui leurs servirent à la fois de logement de fonction mais aussi de demeure.

Je décidais de se lever, pris une grande tasse de café, attirée par les conversations, je sortais, pour s'immiscer au sein de ce petit groupe. Vers dix heures et vingt-neuf minutes, que la famille se rendit au lac des cinq fleurs, pour admirer ses couleurs étonnants. Au cours d'une promenade familiale, je restai légèrement en arrière, tout admirant ce magnifique paysage.

LI WEI : Je ne me lasserais jamais de ce paysage, de cette eau si limpide, transparente, un décor vraiment merveilleux... songeais-je.

Toute la famille passa la majeure partie de la journée, dans le parc national. De retour chez eux, vers dix-huit heures, les six membres composant la famille, quittèrent ce lieu afin de rendre à l'hôtel situé près de l'aéroport de Chengdu Shuangliu (CTU).

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