Jour J moins 354, à huit heures, Balatonboglar en Hongrie. L'appareil électronique posé sur la table de nuit se déclencha. Le doyen de la famille, Léo, âgé de cinquante-sept ans, un mètre quatre-vingt-deux, cheveu court et brun. Le visage de forme carré avec une pigmentation du derme révélant une couleur de peau vanille. Celui-ci se retourna et à l'aide de son indexe droit, il effectua une légère pression sur le bouton dans le but de désactiver l'alarme. Son épouse, Airaro, plus jeune d'une année, un mètre quatre-vingt-dix, s'extirpa lentement de son sommeil.
Léo, se redressa, s'adossa contre la tête de lit, pendant que son épouse souleva et repoussa les couvertures, pour se lever. Une fois debout, elle lui dit :
- Je vais préparer le café, puis je te l'apporte mon chéri !
Léo contempla sa tendre aimée de dos, sa une chevelure longue bouclée châtain cuivré parsemé de mèches blondes, descendant jusqu'aux masses charnues situées à la partie postérieure du bassin, dévoila légèrement un string fuchsia. Elle enfila la robe de chambre, puis quitta la chambre pour se diriger vers la cuisine.
D'accord mon cœur, je t'attends avec impatience, répondit-il, avec une idée merveilleuse quant à la suite qu'il pourrait donner.
Arrivée à la cuisine, Airaro fût surprise de constater, que les deux filles s'affairaient dans les préparatifs du petit déjeuner.
Lévanah âgée de vingt-quatre ans, un mètre quatre-vingt-huit, une chevelure rousse bouclée avec des mèches turquoise, descendant jusqu'aux reins. Son visage ovale avec des gros yeux vert clair doté d'un anneau rouge vif encerclant l'iris. Sa silhouette en huit équipé d'un cent trois par quatre-vingt-six et cent quatre la rendait irrésistible surtout avec une couleur de peau vanille fraise.
Océane plus jeune de vingt-quatre mois, un mètre quatre-vingt-sept, une chevelure longue, bouclée jusqu'au milieu du dos, d'un violet moyen avec des mèches blond platine. Son visage oblong faisait ressortir ses gros yeux en amande de couleur jaune clair, sa morphologie identique à son ainée, telle une sœur jumelle, à quelques détails près, comme sa couleur de peau cannelle.
Bonjour les filles, dit-elle joyeusement en les regardant.
Bonjour maman, je te sers un café ? ajouta Lévanah, tout en lui faisant la bise sur la joue gauche, puis elle lui servit le café.
- Non, mets nous deux mazagrans de café sur le plateau, s'il te plait ! reprit-elle, tout en s'imaginant déjà de retour à la chambre à coucher, visualisant une scène, ce qui l'a rendait tout émoustillée.
- Bonjour maman, nous sortons aujourd'hui ? Interrogea Océane, tout en lui faisant la bise sur la joue droite.
- Je vais en toucher un mot à votre père, cette fois, c'est à toi de choisir la destination Océane, répondit-elle.
Airaro prit le plateau que lui tendait Océane, sur lequel, Lévanah venait poser les cafés. Ensuite, se saisissant de cette plateforme, elle se rendit auprès de son époux. Arrivé dans la chambre, le plateau posé délicatement sur la commode, elle fit demi-tour et ferma la porte. Léo ne pouvait lâcher du regard son amour, visionnant son cent-quinze par quatre-vingt-deux et cent sept. Avant de retirer le peignoir, Airaro mit sa longue chevelure devant elle. Une fois dévêtue, habillé seulement par le string, elle se glissa dans le lit. Léo quitta sa couchette, prit les mazagrans de café puis s'essaya délicatement à proximité de sa déesse, encore dans les bras de Morphée. Léo se baissa pour embrasser tendrement sa bien aimé.
- J'aime ce moment-là, lança-t-elle heureuse, émoustillée.
- Chaque matin, être dans tes bras, c'est pour moi une renaissance, avoua-t-il.
- Déguste ton café mon chérie, au fait, Océane nous cherche une sortie, ajout a-t-il.
Après avoir dégusté ce breuvage, et dans une ambiance joyeuse, les amoureux se glissèrent sous les draps tout en s'embrassant voluptueusement....
Le temps s'écoula, les râles trahissaient le silence, indiquant les assauts de son mal fougueux...
De retour à la cuisine, Océane se dirigea vers son père.
- Papa, direction la Martinique à Hyacinthe, explique-t-elle.
- Ok, faisons nos valises et partons là-bas, lui répondit-il.
Une fois levée, Airaro, alla dans la pièce dédiée à l'arbre généalogique, peint sur le plus grand mur. Ici, était représentée toute la lignée de la famille de pécheurs. Les filles rejoignirent leur mère afin de faire les valises.
- Maman, je ne saisis toujours pas pourquoi, je ne ressemble pas à ma sœur ? interrogea Océane.
- Je te l'ai déjà expliqué ma chérie, rétorqua-t-elle.
- Oui, mais cela me rassure de l'entendre à nouveau, ajoute-t-elle.
- Six mois après la naissance de ta sœur, ton père s'était retrouvé dans un accident routier. Le médecin m'avait expliqué, que son pronostic vital était engagé. J'ai fini par sombrer dans une dépression. Un soir d'été, j'ai mis sur le bateau de ton père, un matelas, puis je me suis rendu au milieu du lac. Là j'ai stoppé le moteur et je me suis étendue dessus, afin d'admirer le couché de soleil. Là, je venais de sombrer dans le sommeil, qu'aussitôt un s'est amené. Un être venu d'ailleurs immobilisa son vaisseau. Il était magnifique, un véritable étalon, musclé à souhait, tout bleu, comme toi. Triste, esseulée, quand mes yeux l'on aperçut, mon cœur a fondu. Je ne voyais plus que cet être, j'ai sauté dans ses bras, et m'emmena à bord de son vaisseau. Dans une étreinte torride, passionnée, nous avons fini par nous endormir entrelacés. Je me suis réveillée au petit matin, chaudement couverte dans mon lit. Au petit matin, je me suis interrogée... était-ce réel ? exposa-t-elle.
- Nous partirons donc demain matin, je vais acheter les billets en ligne, expliqua-t-il, emballé par cette nouvelle destination.
Les filles préparent donc les valises, dans une ambiance de gaité.
- Pour gagner du temps, nous partirons à Budapest cet après-midi, de cette façon, nous serons prêts demain matin, expliqua Airaro.
- Nous serons plus disponibles et en pleine forme, ajouta Lévanah, heureuse.
- Le départ est prévu à quelle heure ? demanda Océane.
- Décollage demain à six heures quarante-cinq minutes, lance Léo, tout aussi joyeux que les filles ainsi que son épouse.
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L'ULTIME CHOIX
Science FictionA l'aube des premiers signes de vie la planète ''Terre'', naissait une étoile, parmi tant d'autres. Cette dernière, se trouvait à des centaines de milliards d'années lumières. Celles-ci, poursuivirent leurs évolutions, traversant différentes phases...