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Macron : Que se passe-t-il ici ?

Et merde.

Garde : Monsieur, ces enfants ont tenté d'entrer dans votre bureau !
Macron : Lâchez-les, voyons !

Les gardes nous lâchent et Macron met son masque.

Macron : -d'un ton calme mais inquiet- Les enfants, c'est dangereux de rester seuls sans masque. Vous vous êtes bien lavés les mains j'espère ? Vous devez vous protéger, vous savez, nous sommes en guerre.

T/C et moi, on se regarde en mode "Ok...?". Macron nous tend un masque chacun et du gel hydro-alcoolique. On les prend tandis qu'il s'installe à son bureau.

Macron : Bien, qu'est-ce qui vous amène, les enfants ?
Toi : On est pas des enfants, on est des adolescents.
Macron : Oh, excusez-moi. Donc, que faites-vous ici ?
T/C : Oh, euh...
Toi : On est venus pour enquêter sur...le meurtre qui a eu lieu dans votre salon privé.
Macron : -recrache le café qu'il était en train de boire- Quoi ?!
Toi : Oh, vous n'êtes pas au courant ?
Macron : Oh mon Dieu ! Je dois absolument me dépêcher !

Il sort en courant, totalement paniqué. T/C et moi, on se regarde, puis on éclate de rire.

T/C : T'as vu sa tête ? C'était hilarant !
Toi : Ouais ! Je suis fière de mon mensonge !
T/C : Il était surtout très con !
Toi : Macron le con mange des macarons au maquereau.
T/C : Hein ?
Toi : 2.
T/C : Sérieux.
Toi : Désolée, c'est sorti tout seul. Bon, on fouille ?

Il hoche la tête et on commence à fouiller partout à la recherche de quelque chose de suspect.

T/C : T/P ! Viens voir ! Y a marqué "TOP SECRET" là-dessus.

Il me montrait cette inscription sur le mur, derrière un tableau. Il doit sûrement y avoir un truc secret derrière ce mur...

Soudain, mes doigts rencontrent un trou à travers le papier peint (qui, au passage, est très moche), et le papier peint se déchire, révélant un coffre fort.

Toi : -imite la Grosse Dame sur le portrait de la Salle Commune des Gryffondor- Le mot de passe ?
T/C : -imite Percy Weasley- Caput Draconis !

On éclate de rire à nouveau. Puis je me rend compte d'un truc, ce qui me fait reprendre mon sérieux.

Toi : Attends, j'ai peut-être une idée du mot de passe.

Je tape "macaron" sur la tablette. Et ça marche ! Purée, il a vraiment mis ça comme mot de passe ?! Mais notre joie est de courte durée. La porte du coffre fort s'est ouverte sur une autre porte. Et cette fois, c'est un code.

Toi : Alors, voyons, qu'est-ce qu'il pourrait avoir mis qui fait référence à...
T/C : -appuie sur les touches du mini clavier- 14/07/1789. La prise de la Bastille.
Toi : Ah. J'écoutais jamais en cours, alors je sais pas.
T/C : Moi non plus.
Toi : Mais comment tu le sais alors ?
T/C : T/A.
Toi : Tout s'explique.

Pendant ce temps, la porte s'était ouverte. On va enfin savoir. Je sors le flacon qui se trouvait dans le coffre, et...

T/C et toi : "Recette secrète de la confiture de Mamie" ?!
Toi : C'est...
T/C : Putain. On a fait tout ça pour rien.
Toi : Tu m'as coupé la parole.
T/C : Pas grave. On y va ?
Toi : Ok.

Dans le sous-marin.

Une fois dans le sous-marin. T/C avait repris son air sérieux. On était pas encore partis, on était juste arrêtés pour l'instant.

T/C : Bravo.
Toi : Pour...?
T/C : T'es courageuse, t'as du potentiel. On ferait une belle équipe tous les deux.
Toi : On "ferait" ? On en est pas déjà une ?
T/C : N'espère pas trop.
Toi : Pourquoi ?
T/C : On ne peut pas traîner ensemble. On...

Il soupire, puis il m'attire à lui et il m'embrasse. Je mets une main derrière sa nuque, et je sens la sienne dans mon dos. J'aime ce moment, j'ai l'impression que plus rien n'existe.

Soudain, sa main aggripe le bas de mon t-shirt. Oh my god, ça va vraiment arriver ? Ça ne me dérangerait pas si c'est avec T/C.

Au moment où sa main remontait, il me repousse et je me cogne contre la vitre. Je relève la tête et le vois qui me fixe intensément. Mais qu'est-ce qu'il a, à me repousser à chaque fois ?

T/C : Tu vois. Je suis pas quelques de bien. Tu ferais mieux de m'éviter si tu ne veux pas qu'il t'arrive ce genre de chose.
Toi : Et qui te dit que j'en ai pas envie ?

Tout à coup, il m'attrape le poignet. Sa prise est forte, j'ai du mal à bouger ma main ou mes doigts. Ses yeux C/Y/C me fixent d'un regard perçant. Je ne me laisse pas décourager, je soutiens son regard.

T/C : Tu ne devrais pas avoir envie de moi. Tu ne sait pas ce que je suis.
Toi : Alors dis-le-moi.
T/C : T/P, c'est pas aussi simple que tu ne le crois. La vie n'est pas un conte de fées.
Toi : Ça, je le sais déjà.
T/C : C'est pire encore. Tu en sais déjà trop.
Toi : J'en sais justement pas assez.
T/C : Non, T/P. Tu ne sais pas que, à l'heure où on parle, des choses dont tu ne soupçonnerais même pas l'existence nous observent.
Toi : Et qu'est-ce que ça a à voir avec toi ?
T/C : Il vaut mieux que tu le saches pas. En attendant, je te conseille de m'éviter. Compris ?

Au lieu de répondre, je soutiens son regard. Mais cette fois, il a comme une lueur déstabilisante...Ça me déconcentre, et je perds ce duel de regard. T/C démarre et ne m'adresse plus la parole pendant tout le trajet.

T/C N/T/C, qui est-tu, et que me caches-tu ?

À la base.

On avait fait une petite fête pour l'anniversaire de T/A. Tout le monde chante, danse ou boit. T/C faisait partie de la troisième catégorie, sauf qu'en plus il se laissait draguer par les autres filles (sauf T/A). Ils allaient commencer un jeu avec tout le monde, mais je ne voulais pas y participer, parce que leur jeu inclut d'embrasser les gens, et j'avais pas franchement envie d'embrasser n'importe qui. Prétextant être fatiguée, je suis partie, sous les protestations de T/C et T/A. J'adore T/A, mais je ne voulais pas rester en présence d'un T/C qui n'était pas sincère.

Je marche donc dans le couloir menant à ma chambre. J'arrive juste devant. J'allais ouvrir, quand soudain, quelqu'un me retourne et me plaque contre la porte ! Oh my god. C'est...T/C.

T/C : Cette fois, tu m'échapperas pas.

PDV DE TON CRUSH

Putain...Pourquoi d'un coup j'ai envie de cette fille ? En même temps, j'ai du mal à réfléchir...T/C ? Conscience ? Tu n'es PAS bourré. Hein ?! Comment ça ? Pourtant j'ai bu...Ah...Oh. Merde. C'était juste du jus d'orange. Apprends à lire, tête de pioche ! Oh, ça va, j'ai juste confondu avec de la bière ! Mais attends...Ça veut dire que...Merde...On s'en fout ! Embrasse-la ! Je ne peux pas...Tu sais très bien que c'est une mauvaise idée. C'est juste pour une nuit ! On s'en fout ! Mais ça va lui briser le cœur...Oh, et puis merde !

FIN DU PDV

Et là, après un moment de "duel de de regard", il m'embrasse. Alors je dois toujours l'éviter, hein ? Il me pousse un peu plus contre la porte et ma main, qui était sur la poignée, s'y appuya plus fort et on se retrouve propulsés dans ma chambre, en manquant de tomber. T/C referme la porte d'un coup de pied et me pousse jusqu'à mon lit. Je tombe dessus et c'est à ce moment-là que je m'écarte de lui. Le C/C/C s'allonge sur moi sans me quitter du regard.

Toi : T/C...
T/C : Hmm ?
Toi : Je croyais que tu voulais que je t'évite...
T/C : Je sais pas...Je ne sais plus. Pour le moment je veux juste en profiter.

En entendant ça, je redoutais ce qui allait arriver. On a que 14 ans, merde...Mais...Pourquoi j'ai pas envie de le repousser ?
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CHOIX !

A) Tu le laisses faire.
B) VOUS ÊTES TROP JEUNES BORDEL DE M**DE !

Vous avez jusqu'au 1er septembre.

Spy Club (Crush x Reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant