chapitre 4

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A peine réveillée, je sautais de mon lit et m'habillais. Je pressais Sasha qui se levait doucement, encore endormie. Une fois qu'elle était prête on partit toutes les deux dans le self rejoindre nos amis. Je me mis à côté d'Eren et en face de Jean. J'allais faire la bise à mon voisin quand je me rendis compte qu'un pansement avait apparu sur son front.

Eren...

《Oui ?

《Qu'est-ce que t'as encore fait ?

《Euhh... Il se grattait l'arrière de la nuque.
Lui et Jean se sont encore battus, j'ignore pour quelle raison. Intervint Armin. Je levai les yeux au ciel et souris avant de mettre une tape amicale derrière la tête d'Eren.
Aïe ! Et lui tu ne le tapes pas ? Râla-t-il en me désignant Jean, assis en face.
Bin là maintenant tout de suite c'est pas vraiment possible vu qu'il est à l'opposé de moi.

Il bouda comme un enfant et je lui tirais les joues pour qu'il arrête. Je rigolais et tournais la tête pour manger, mais mon regard croisa celui du caporal, qui m'adressa un mini signe de tête pour me saluer, auquel je répondis par la même alternative. Il détourna ensuite le regard et je fis de même. Ça m'étonne qu'il réagisse comme ça, d'habitude il n'est pas du genre à me saluer de bon matin, même si ce n'était qu'un mouvement de tête.

Après le déjeuner, on rentra nous nettoyer avant de repartir de plus belle nous ranger sur le terrain d'entraînement. On rejoignait chacun notre escouade. Je cherchais la mienne et aperçus Eren au loin donc je le rejoignis.

Contrairement à d'habitude, là, Eren arborait une expression sérieuse et de la détermination se lisait dans ses yeux. Je me postai à côté de lui et tourna mon regard droit devant, croisant une seconde fois le regard de Livaï. Je détournais immédiatement les yeux pour fixer un point dans le vide. On nous ammena nos montures, on s'équipa et on partit.

Une fois hors du mur Rose, on se mit en formation comme on l'avait appris et on se mit à galoper pour atteindre un petit village un peu plus haut que le district de Shiganshina. Mais très vite dans la forêt, on aperçut deux titans foncer sur notre escouade. Mon coeur battait très vite. Un soldat de l'escouade lança un fumigène pour signaler et Livaï nous ordonna de nous séparer de chaque côté, mais il me retint et me dit de rester à foncer sur eux avec lui. Je galopais à ses côtés alors que les titans fonçaient, eux, sur nous.

Quand je te le dirais, tu utiliseseras la 3D pour te propulser sur la gauche, j'irais à droite. Les autres s'occuperont des chevilles des titans et tu en profiteras pour atteindre la nuque de celui de gauche et l'éliminer en la tranchant. C'est compris ? Erd a également remarqué d'autres titans de chaque côté. On procèdera de la même manière.

《Oui mon caporal, c'est compris.

Les titans avançaient à une vitesse folle, on était plus qu'à une centaine de mètres d'eux.

A mon signal... Maintenant !!

Je fis comme il m'avait expliqué et lança mon grappin du côté gauche tandis qu'il partit du côté droit. Je vis Petra sortir de mon côté sur sa monture et Gunther pareil du côté de Livaï. Chancun tranchèrent les chevilles des deux titans. Alors je m'agrippait dans le cou de ma cible. Je me propulsais vers lui a toute vitesse, si bien qu'en lui tranchant profondémment la nuque, je me surpris à faire une roulade dans les airs. Je m'élançais sur la branche d'un arbre voisin et observais le titan s'écrouler, fière de moi. En face, j'aperçus Livaï qui avait également éliminer sa cible.

Je lui adressai un sourire mais j'entendis un cri d'aide qui me glaça le sang: Eren. Il n'était pas loin, un titan le tenait en main, près à l'avaler. Mon adrénaline monta en flèche, je ne pouvais pas laisser mon meilleur ami se faire tuer sous mes yeux, alors je m'élançais. Derrière, j'entendais le caporal m'appeler mais je m'en fichais. Je me propulsais vers le fameux titan pour lui trancher le bras dans lequel il tenait Eren, qui tomba et fut rattrapé par Auruo. Ensuite, j'enroulai le titan avec mes câbles puis m'élançais vers sa nuque en exécutant la même technique que pour le précédent, avec une roulade dans les airs. Fière et soulagée, j'allais pour me poser sur une branche quand je fus bousculée par quelque chose ou plutôt quelqu'un, qui me tenait fermement par la taille en me hurlant que j'étais complètement folle. Évidemment c'était le caporal Livaï. À la seconde où il m'avait attrapée, un déviant passa à toute allure. Sans Livaï, je me serais probablement faite happée et je serais morte sur le coup.

Nouvelle recrue • Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant