chapitre 16

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Livaï et moi sortions finalement de la salle d'audience. Hors du bâtiment dans lequel avait eu lieu le procès, je ne pus m'empêcher de sauter dans tous les sens tellement j'étais heureuse: mon oncle et ma tante avaient gagné la prison à perpétuité sans aucune chance de sortir même pour bonne conduite. J'avais aussi hérité de tout l'argent qu'ils avaient gagné au dépens de ma famille, et j'héritais du manoir dans lequel la fête avait eu lieu. J'avais aussi gagné de l'argent pour les dédommagements.

Mais après tout, ce n'était pas ça qui m'intéressait le plus. C'était le fait d'avoir enfin pu rendre justice à mes parents.

Je sautais partout dans la rue poussant des cris de joies incontrôlés. Au bout de quelques minutes, essouflée, je tournais la tête vers Livaï. Il m'observait avec un léger sourire sur les lèvres.

Ça ne fit qu'accentuer mon bonheur et je lui souriais de toutes mes dents.

Quelques heures plus tard, après avoir passé un peu de temps en ville, on était de retour à l'auberge.

Je m'étalais sur le lit, toujours le sourire scotché au visage.

Durant la journée, j'avais réfléchis à ce que j'allais faire avec mon argent. Je n'en avais pas personnellement besoin.

Dis Livaï.

《Hm ?

《J'ai réfléchis à ce que je voulais faire avec mon argent, j'aimerais que tu me dises ce que t'en penses.

《Vas-y.

《Tu vois le manoir où on était avant-hier, j'en ai hérité. Sauf que j'en veux pas, alors j'ai pensé que je pourrais le transformer en orphelinat, pour les enfants des Bas-fonds. Y en a tellement qui sont abandonnés, laissés à leur propres moyens, ou qui servent d'esclaves, sexuels ou pas. J'aimerais les aider, en leur donnant un lieu de vie plus adapté et où ils pourront grandir en toute sérénité. J'engagerais des personnes pour qu'elles puissent s'occuper d'eux. Mais je leur rendrais visite au moins 1 fois par semaine, sauf si je ne peux pas à cause des entraînements si il y a une expédition ou quelque chose. Enfin bon, t'en penses quoi ? Je le fixais les yeux ronds, attendant sa réponse.

C'est une idée géniale, ça aiderait tellement d'enfants. Tu devrais en parler à Erwin, qu'il te donne son avis aussi.

《Honnêtement, je m'en contre-balance un peu de l'avis d'Erwin. Je compte le faire peu importe ce qu'il en pense, je tenais surtout à avoir ton avis. Tu connais les bas-fonds, et tu sais mieux que personne ce que les gosses vivent la dessous. Et ayant moi-même vécu là-bas, même sans avoir vu véritablement la ville, on est les mieux placés pour faire ça. Et du coup... qu'est-ce que tu dirais de m'aider ?

-C'est d'accord. Me répondit-il avec un sourire en coin.

Je sautais de joie et vins le prendre dans mes bras pour le remercier. Quand je me rendis compte de mon geste, je me reculais les joues rouges en m'excusant.

C'est rien. Me dit-il, des petites taches rosées faisant également leur apparition sur les siennes.

On resta quelques jours de plus, afin de régler les derniers détails de l'affaire. On se baladait une dernière fois en ville.

Des enfants couraient, des femmes, sûrement leurs mères, parlaient entre elles en les surveillant d'un oeil. Je souriais à cette scène, c'était mignon.

Mon regard balayait les rues de la ville quand il s'arrêta sur un homme. Il me semblait familier. Il était brun, les yeux bleus, le regard pétillant, un sourire à faire tomber toutes les filles. Il rigolait avec un autre homme, dont je ne voyais pas le visage.

Nouvelle recrue • Livaï x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant