La Guerre des Contrés du Nord

Chapitre 1

Idril attendait devant la porte d'un dénommé Bilbon Sacquet depuis plusieurs dizaines de minutes. Elle entendait les rires et les cris de ses "compagnons" à l'intérieur. Elle fixa une fois de plus la lettre elfique que Gandalf avait gravé. L'elfe se demandait toujours pourquoi le magicien leur avaient donné rendez vous ici. Lorsque que pour la troisième fois elle vit la silhouette de Thorin passé devant elle elle ne pût s'empêcher d'émettre un léger rire. Le nain se tourna dans sa direction et avec un grognement qu'elle commençait à bien connaître s'avança vers la porte. Il donna deux coups secs sur la porte en bois de couleur verte et attendis. Bien sur l'entrée était trop petite pour Idril, elle n'aurait d'autre choix que de ce baisser. Ce fut un hobbit qui ouvrit. C'était la première fois que l'elfe voyait un hobbit, même si elle en avait entendu parler. Celui qui avait ouvert était plus petit que la porte et pieds nus. Il possédait des cheveux bouclés d'un marron clair et des yeux noisettes. Il ne devait pas avoir plus de trente six ans. Il était vêtu de vêtement qui le faisait penser à un épicier. Thorin entra dans la maison de Mr Sacquet et l'elfe le suivit camouflée sous sa cape. Elle était devenu en quelque sorte l'arme secrète de Thorin et devait rester discrète. Ce n'était pas tout les jours qu'on pouvait apercevoir un elfe accompagné un nain. Elle s'assit aux côtés de Gandalf, autour de la grande table qui venait sûrement d'être nettoyé. Devant Thorin un potage laissait échapper de la fumée. Idril regarda le bol rempli de ragoût que lui déposait Kili. Elle vérifia s'il n'y avait aucune trace de viande et porta la cuillère à sa bouche. Ayant perdu Thorin quelques jours plus tôt, l'elfe écouta le récit du nain avec intérêt. Son cousin ne le soutenait pas, mauvaise nouvelle. Elle pouvait comprendre cela. Son propre père ne soutenait pas ses projets et ne comprenais pas ses pensées. On peut dire que depuis la mort de son épouse, Thranduil s'était renfermé comme ces beaux coquillages nacrés qui dès qu'on les touches se referment pour ne plus s'ouvrir. Il faisait comme si de rien n'était mais Idril et son frère jumeau avaient bien remarqués le changement en lui. Thranduil était devenir arrogant et ne souhaitait plus s'occuper des autres. L'elfe finit son écuelle et regarda le futur cambrioleur. Il ignorait toujours la raison pour laquelle une bande de nains avaient débarqués dans sa maison. Il n'arrêtait pas de fixer Idril avec curiosité. Avec lenteur, l'elfe abaissa son capuchon et laissa les yeux de son hôte se posaient sur ses oreilles pointues. Il ne devait pas voir d'elfes souvent. Surtout qu'Idril était lourdement armée. Elle avait son arc et son carquois accrochés au dos, à sa ceinture pendait son épée et à sa jambe et dans son dos deux dagues elfiques. On aurait pus penser qu'elle se préparé à participer à une guerre. C'était presque le cas. Vint un moment de silence.
-Smaug... Comment pourrons nous le tuer sans nous faire tuer nous mêmes ? Demanda Bombur.
Idril soupira intérieurement. Elle avait déjà tuer un dragon. Elle avait même sauvé son père durant cette bataille. Une bataille où il n'y avait que des reptiles et elfes. Son père avait failli perdre la vie et Idril avait fait ce qu'elle avait pu pour le soigner. Malheureusement même si les cicatrices avaient disparus, elles pouvaient réapparaîtrais lorsque Thranduil le souhaitait. Oui car vous l'aurez compris, Idril n'ai pas n'importe qui. Fille de Thranduil, elle est l'héritière du trône des elfes et soeur jumelle de Legolas. Cependant être enfermé dans un palais n'était pas la tasse de thé d'Idril.
-Il y a très peu de moyens de tuer un dragon mais nous avons Gandalf. Il pourra nous aider.
Les nains fixent le magicien avec espoir. Fili, qui venait de prendre la parole semblait espérait de ne pas s'être trompé.
-Sans indiscrétions Gandalf... Combien avez vous tuer de dragon ?
Le vieil homme se dandina sur sa chaise. Il semblait assez gêné par la situation.
-Je ne compte pas parmi ceux qui ont lus l'occasion de tuer un de ces grands reptiles.
Il lança un rapide coup d'œil à Idril. Si cette dernière voulait faire part de son expérience c'était le moment où jamais.
-J'ai déjà tuer un dragon. C'est une tâche très compliqué serte mais faisable. Cependant je ne pourrais que le distraire. Il faudra quelqu'un pour récupéré l'Arkenstone.
Thorin se racla la gorge. Il ne semblait pas convaincue. Gandalf alors souri mystérieusement et regarda Bilbon.
-C'est pour ça qu'il va nous falloir un cambrioleur.
Tout le monde suivit le regard de Gandalf.
-Vous n'y penser pas ?!
-C'est un épicier pas un guerrier !
-Il ne tiendra même pas une journée !
-Il faut trouver quelqu'un d'autre !
-CELA SUFFIT !
La voie de Gandalf avait été amplifié par la magie de ce dernier. Il semblait légèrement contrarié. Thorin regarda le pauvre Bilbon qui essayait de se faire le plus petit possible.
-Avez vous déjà tenu une arme monsieur Sacquet ? Que préférez vous ? La hache ou l'épée ?
Le hobbit fixait le petit duvet sur ses pieds.
-Et bien je dois avouer que je ne me débrouille assez bien aux fléchettes.
Le rire d'Idril se joignit à ceux des nains. Non ce hobbit n'était pas fait pour cette quête. Ce n'était pas avec des fléchettes qu'il survivrait. L'elfe se leva.
-Je serais vous, si je souhaite survivre je me trouverais une arme autre que les fléchettes.
Il blêmis et s'éloigna pour réapparaître avec une bougie. Gandalf sortit une carte de sa poche et l'étala. Idril marmonna quelques mots en elfique. On pouvait voir la montagne solitaire, la rivière et la forêt. C'était là que vivaient son peuple. Son frère et son père. Je remarquais les lettres elfiques écrites sur le côté.
-Des runes lunaires....
Le magicien hocha la tête. Impossible de décrypter ces tunes ce soir là. La lune était trop voilé et le hobbit ne possédait pas le matériel adéquate. Cependant Idril réussi à déchiffrer quelques mots qui ne faisait pas partis de l'énigme.
-Ça parle d'une porte.
-Si il y a une porte alors il y a un clef.
Ori regardait Biffur. Gandalf sortit de sa poche une massif clef métallique qu'il donna à Thorin.
-Où l'avez vous eu ?
-C'est votre père qui me l'a donné.
Le nain saisit la clef et la regarda avec admiration. Balin profita de ce moment pour sortir un long parchemin qu'il tendit à Bilbon. Ce dernier commença à lire tout haut.
-Le paiement ne sera versé que lorsque que la compagnie aura atteint on but....
Idril regarde le hobbit. Elle ne croyais pas un seul instant qu'il accepterais ce contrat. Cet personne n'était pas fait pour les voyages.
-Incinération ?
Biffur le regarda avec un sourire aux lèvres.
-Oh oui ! Il vous fait fondre la chair sur les os.
L'elfe cru que Bilbon allait s'évanouir. Non, il ne fallait pas employé le mot "incinération" devant un hobbit. Des dizaines de minutes passèrent. Sans grandes surprises Bilbon déclina l'offre. Les nains avaient entamés un chant. Bientôt, ils se couchèrent tous sans bruit. Demain serait une rude journée. Ils devraient tous se lever tôt afin de commencer leur quête.

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