Chapitre 17 : Une bien triste nouvelle

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⚠ Lire ma note à la fin qui comporte des explications et des informations pour les chapitres à venir ⚠

Après une petite heure de vol à l'épée, nous arrivâmes en vue de l'école. Tout le monde se dispersa pour revenir à leurs occupations normales mais Cheng Feng et Jiang Cheng annoncèrent qu'ils allaient faire leur rapport au Conseil des Anciens. Je m'avançai vers eux et m'apprêtai à les suivre mais lorsque mon mari me vu, il me repoussa assez violemment et me dit sans me regarder :

-Va à la maison.

-Mais...je veux venir ! Je dois parler au Grand Immortel.

-Va. A. La. Maison ! cria-t-il avant de s'éloigner à grands pas, Jiang Cheng quant à lui, sur les talons essaya de lui demander ce qu'il se passait.

De nombreux disciples me dévisagèrent surpris du ton de Cheng Feng et je m'enfuis vers la maison sans les regarder.

Arrivée là-bas je me jetai sur le lit et pleurai. Puis je séchai mon visage et je m'assis sur le lit pour attendre mon amoureux. Après une heure, il n'était toujours pas revenu, évidemment qu'il ne rentrerait que pour dormir, je décidai de prendre un bain. Je me déshabillai et passai dans la salle de bain. En passant devant le miroir, je jetai un coup d'œil à mon reflet et sursautai. Je m'approchai rapidement et observai horrifiée les marques rouges-violacées qui couvraient ma nuque mais également mes cuisses. Sentant les larmes revenir, je tentai de les faire disparaitre en les frottant mais rien ne s'effaçait. Je me laissai tomber à terre et tentai de me calmer. Ainsi, Bao Long avait bien continué ce qu'il avait commencé lorsque j'étais évanouie au point de me laisser des marques. Alors que je tentai encore de faire disparaitre ces marques, j'entendis la porte s'ouvrir. Affolée, je me relevai et enfilai à la hâte un peignoir de bain. Je vérifiai qu'aucune de mes marques ne dépassent et me précipitai dans la chambre où je pris un livre. Quelques secondes après, Cheng Feng entra à son tour et s'arrêta sur le pas de la porte. Il me dévisagea longuement et s'approcha enfin :

- Xiao Tan.

-Cheng Feng... ?

-Comment...Comment as-tu pu ?! éclata-t-il, comment as-tu osé ! hurla-t-il ensuite

-Cheng Feng, je...Enfin, je n'ai pas...

-Quoi ?! Tu l'as embrassé ! Lui, un démon !

-Je ne voulais pas, il m'a forcé !

-Comment ça tu ne voulais pas ?! Bien sûr que si, tu ... Attends. Il...t'a... il t'a forcé ? murmura-t-il horrifié d'un coup.

-Bien sûr que oui ! Cheng Feng, je ne t'aurais jamais fait ça ! je te le répète en boucle mais tu ne m'écoutes pas !!!

D'un coup, il se détendit et s'approcha lentement de moi. Il s'assit sur le lit et prit mon visage entre ses mains :

- Je suis désolé. Je t'aime.

- si soudain, tu m'as surprise...moi aussi, je t'aime. Répondis-je aussitôt

Il m'embrassa longuement avant de s'éloigner.

-Jure-moi qu'il ne s'est passé que ça. Que tu ne voulais pas. Chuchota-t-il

-Je te le jure. Répondis-je sur le même ton me sentant coupable au fond de moi-même.

Aussitôt, il me sourit et recommença à m'embrasser. Lentement, je me détendis et me perdis dans le baiser. Il se rapprocha et peu à peu s'allongea sur moi. Ses mains se rapprochèrent de la ceinture de mon peignoir et je commençai aussitôt à stresser. Je voulus me dégager doucement mais tout à son baiser, Cheng Feng ne remarqua rien et dénoua la ceinture avant de me retirer mon peignoir. Affolée cette fois, je tentai de me cacher sous les couvertures mais quelques secondes plus tard, il se raidit et s'éloigna aussitôt. Je perdis mon sourire et je baissai légèrement la tête :

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