The Love Flower

Chapitre 11: Un Mystérieux Jeune Homme

A-Jiang avait trouvé une auberge dans une petite ruelle où l'on trouvait facilement à des prix bras un logement et de quoi manger. Nous n'avions pas beaucoup d'argent, pourtant A-Jiang n'hésita pas à payer plusieurs docteurs pour m'examiner mais aucun n'arriva à me soigner. Je lui avais promis qu'une fois guérie, je trouverais un petit boulot et gagnerais de l'argent pour le rembourser et pour louer un logement plus confortable et vivable. Je ne connaissais pas les plans de mon frère, bien-sûr sa priorité était de me soigner mais ce qu'il prévoyait pour la suite restait encore un mystère. Je le suivrais qu'importe le choix qu'il ferait, j'irai là où il ira.

J'étais cloîtrée dans ma chambre engouffrée dans mon lit avec une brûlante fièvre. J'avais essayé d'utiliser mon énergie spirituelle que j'avais accumulé et cultivé lors des cours de l'école des immortels mais cela ne fit aucun effet. J'avais l'impression d'avoir oublié ce que j'avais appris, peut- être était-ce parce que j'étais partie comme ça sans prévenir le Conseil ? Chang était une immense capitale et était la seule, ce qui la rendait dangereuse mais elle en restait toutefois majestueuse. Une fois guérie, j'aimerais la visiter et me promener dans ses plus grands quartiers.

Jiang Cheng toqua à la porte, me sortent de mes pensées :

-Tan'er tu es réveillée ?

-Oui tu peux entrer. Répondis-je d'une petite voix.

Il ouvrit brusquement et laissa les portes se taper sur les murs et se précipita vers moi, inquiet.

-Ta voix est faible, j'ai l'impression que ton etat ne s'améliore pas.

-A-Jiang, je ne sens plus mon Qi*, j'ai peur d'avoir perdu mon énergie spirituelle. (*alias souffle vital originel ou énergie vitale qui est à l'origine du dynamisme de l'univers. Créateur de toute chose. Sans Qi il n'y aurait pas d'univers et de création. On peut l'exercer en arts martiaux)

- Comment cela pourrait-être possible ?

-En y réfléchissant, je ne peux plus manier l'épée avec mon bras donc peu importe. Culpabilisai-je

-Tu vas récupérer voyons, ne culpabilise pas !

-J'ai peur A-Jiang ! Je le pris dans mes bras.

-Ne t'inquiète pas je suis là. Me rassura mon frère en me caressait les cheveux

-Merci d'être en vie et d'être venu à moi.

-Non merci à toi.

Quelques mois plus tard, je fus complètement remise, mon bras avait pris plus de temps à se remettre mais je ne sentais plus la douleur. Maintenant que je pouvais utiliser mes deux bras et mes deux mains, j'avais fabriqué plusieurs toiles, cette passion était née des livres que me ramenait Jiang Cheng et il se trouvait que j'avais un certain talent pour ces choses. J'eus donc l'idée d'en faire un petit commerce et les affaires marchaient plutôt bien, enfin, c'était avant qu'une autre marchande débarque et s'installe dans la même ruelle que moi avec son chariot, remplit, lui aussi, de toiles et de broderies. Mon stand avait clairement fait faillite, je m'étais rendue vite compte que ce n'était pas grâce à ses broderies qu'elle attirait les clients mais grâce à sa beauté, oui la plupart des clients n'étaient pas des femmes mais des hommes. Sur les nerfs je pris mon courage à deux mains, je me dirigeai vers le groupe d'hommes bavant devant le stand et je leur fonçai dedans.

-Mais ça ne va pas de pousser comme ça !!!! S'énervèrent les jeunes hommes.

-Laissez-moi passer si vous ne voulez pas que je vous rentre de nouveau dedans ! Repliquai-je.

Je m'avançai vers la jeune marchande et je lui lançai:

-Bonjour, je suis désolée mais si vous pouviez faire votre commerce ailleurs ça m'arrangerait !