Chapitre 1 : Ce N'est Que Le Commencement

238 21 24
                                    

J'étais assise sur mon lit en train de lire un livre que je trouvais fabuleux. Il s'agissait du déroulement de la guerre entre les immortels et les démons, assoiffés de pouvoir et qui étaient prêts à sacrifier les humains, qui n'avaient aucun rapport avec la guerre pour pouvoir régner sur le monde. Mais heureusement les seigneurs immortels étaient là pour nous sauver, cela faisait maintenant 50 fois que je le lisais car à chaque fois j'avais l'impression d'y être, mais c'était quand même le principe de ce livre. Quand je le lisais le soir, en dormant je rêvais du beau capitaine de l'armée des immortels : ChengFeng !! Aaahh... Il me faisait tellement rêver que j'en étais presque ebahit ou on pourrait plutôt dire" amoureuse"je savais que c'était stupide même hilarant, mais chacun avait ses propres rêves et réalités. Puis il y avait des images alors c'était très facile de l'imaginer. Ce n'était pas un livre pour enfants. La Chine était remplie de légendes, mais parmi celles-ci, ma préférée restait et restera celle là. C'est à ce moment que j'entendis ma mère crier:" Xiao Tao ! C'est l'heure de dormir !
-Oui toute suite maman ! Répondis-je de haute voix"
J'éteignis la lumière et me blottis dans mes couvertures en serrant fermement mon livre dans mes bras.

Le lendemain matin, je me levai très tôt, je sentais des rayons de soleil qui passaient à travers la fenêtre sur mon visage :"c'est une belle journée qui s'annonce !" Dis-je avec plein d'enthousiasme. Mais au moment même, je ne vis plus mon livre à côté de moi, je commençais à paniquer. Je le cherchais partout : sous mon oreiller, sous mes couvertures. Je passai en revue mes tiroirs. Je le retrouvais enfin :"Ah le voilà !" soupirai-je de soulagement. Il était sous mon lit, j'avais du le faire tomber pendant que je dormais.

Soudain j'entendis des cris dehors, ce n'étaient pas des cris de joie au contraire, ces hurlements me faisaient peur ! J'entendis aussi des claquements d'épées et des bruits de sabots et puis ça commençait à sentir le brûler, l'odeur de la fumée remontait jusqu'à mes narines. J'avais remarqué des pas derrière ma porte : "Qui est là ? Demandai-je en bafouillant. C'est la que ma porte s'ouvrit brusquement se claquant contre le mur.

-Xiao Tao vite ! Nous devons partir loin du village ! M'ordonna ma mère excitée avec un regard inquiet !

-Maman qu'est ce qu'il se passe ? Explique moi !

-il n'y a pas de temps à perdre ! Je t'expliquerai après ! "

Nous sortimes de la maison, je m'apprêtai à voir un grand marché avec des stands de légumes, de fruits, de tissus, de belles maisons et un ciel tout bleu avec un beau soleil, or, au lieu de ça, je ne vis que des maisons en feu, des gisements de braise sur les graviers, un énorme nuage de cendres recouvrait le ciel et le plus affreux, c'est qu'il y avait du sang recouvrant les rues, du sang qui appartenait à des personnes de notre village ou de ce qu'il en restait. Je restai bouche-bée devant ce grand massacre. Des larmes commencerent à couler sur mon visage, je ne savais pas pourquoi d'ailleurs, je n'avais pas beaucoup connu ces personnes. Mais ma mère me ramena à la réalité en prenant ma main et nous nous mettions à courir.

Une heure après, nous nous arrêtions dans une forêt, essoufflés. Il ne restait que ma mère et mon frère pour ce qui etaient des autres, soit ils n'avaient pas survécu, soit ils étaient partis par un autre chemin. Maintenant c'était l'heure des explications.

-maman explique moi ce qu'il vient de se passer ?!

-Nous venons d'être attaqués par des brigants, des déserteurs Xiao Tao, nous sommes les seuls survivants. Expliqua ma mère à bout de force.

-Cela veut dire que papa et les autres sont....morts...? Demandai-je pétrifiée

-Oui Tan'er... Répondit mon frère en pleure.

-c'est pas vrai, dit moi que ce n'est pas vrai !? Insistai-je en m'ecroulant sur le sol, en pleure.

-Cesser de pleurer nous devons trouver un village avant que la nuit tombe. S'exprima-t-elle avec tact. "

Après avoir repris nos esprits, nous avions continué notre chemin dans l'espoir de trouver un abri. Le soleil se couchait et nous étions à bout de force, mais j'aperçu au loin des maisons . On se précipita dans le village où nous expliquames aux villageois ce qu'il s'était passé et finalement, ils nous proposerent l'hospitalité.

Quelques jours après, arriva l'armée chinoise qui recrutait des jeunes garçons de 16 à 18 ans. Mon frère qui en avait 18 avait donc rejoint l'armée, je ne voulais pas qu'il y aille au départ mais après ces mots :"Écoute Tan'er, c'est le seul moyen et puis je vais devenir fort, quand je reviendrai, vous m'attendrez toi et maman et puis je vais me battre pour protéger le pays de ces brigands qui ont détruit notre village ! Tu vas me manquer, ma petite Gu !" À ces mots, certes j'ai pleuré, mais j'ai essayé d'afficher mon plus beau sourire.

The Love FlowerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant