CHAPITRE 20 : La vérité rougit les yeux

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CHAPITRE 20 :  La vérité rougit les yeux.

# Fin de la première partie.

<<La profondeur de tout désespoir est directement proportionnelle à la hauteur de l'espérance qui l'a précédé>>. 

Les lois de Murphy...

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Le lendemain matin...

Minsha allait mieux. Mon ami le docteur prenait on ne peut plus bien soin d'elle. Bref, il la surveillait de prêt et s'assurait qu'elle prenait le traitement qu'il lui avait prescrit. Sa mère téléphona à son père. Après qu'ils eurent fini d'échanger, il voulut me parler. Madame Abidé me tendit alors le téléphone. Monsieur LAWADA me salua et me remercia aussi d'avoir sauvé sa fille. Il me promit de m'inviter de nouveau chez lui une fois qu'il sera rentré de mission. Il me demanda également de veuiller sur Minsha.

Je m'éclipsai aux alentours de midi pour me rendre au service. J'avais pratiquement passé toute la matinée avec Minsha et cela me porterait préjudice au travail si je passais toute la journée avec elle d'autant plus que je n'avais pas demandé la permission. Je lui promis donc de revenir dans la soirée; ce qu'elle avait difficilement accepté.

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Une fois au service, je me rendis directement au bureau de mon chef et tout d'abord lui présentai des excuses par rapport à mon absence matinal ensuite je lui expliquai à fond le problème que j'avais avec la banque. Je le suppliai de m'aider à rembourser le vieux Moussa le temps que la banque débloque mon compte. À vrai dire, il m'avait aussi convaincu de rester travailler pour lui lorsque je lui avais annoncé que je quittais l'entreprise pour les USA. Alors, il me fit un chèque après que je lui signai un engagement que je photocopiai en trois exemplaires. Nous avions chacun gardé une copie. La banque en reçut également une. J'avais maintenant de quoi me tirer d'affaire auprès du vieux Moussa. Je l'appelai donc et l'informai que j'avais réuni sa somme. Il me donna rendez-vous dans une semaine comme il l'avait précédemment dit. Il est vraiment un homme de parole. Ses dires ne changent pas peu importe la situation.

Dans la soirée, après que j'eus fini le travail, je décidai de me rendre directement à l'hôpital rejoindre ma très bien aimée Minsha. Mais bien avant, je fis escale au restaurant où elle avait l'habitude de manger et lui payai de la nourriture qu'elle pouvait manger bien sûr. Une fois que je garai ma moto au parking, une vieille dame dans la quatre vingtaine pétante m'approcha et me salua gentiment. Elle me demanda mon nom. Après que je l'eus dit, elle me fit une sacrée révélation qui m'interdisait de mettre les pieds à l'hôpital. Selon ses dires, Minsha avait couché avec un de mes amis et ce dernier l'avait mise enceinte et pire, elle avait pris mon argent pour avorter; raison pour laquelle la nature lui a pris une de ses trompes. C'était pour ses raisons qu'elle s'était retrouvée dans cet état. Elle insistait sur le fait de ne pas me rendre à l'hôpital sinon je risquais de mourir ou soit quelque chose de grave m'allait arriver.

Je ne comprenais rien du tout de ses dires pour cela je lui demandai de m'en expliquer davantage mais elle me répondit qu'elle n'avait plus rien à dire et me conseilla d'être vigilent dans la vie et de faire attention surtout à mes amis que je côtoie souvent puis elle s'en alla ensuite. Pendant plus de dix minutes, j'étais  exténué. L'on aurait cru que j'avais fait un grand travail qui m'avait abattu. Je ne savais plus du tout quoi penser. Croire en cette vieille dame qui ne me connaissait pas ou en Minsha que j'aimais profondément? Le dilemme s'installait à petit coup. Ce n'était donc pas moi qui l'a enceinté? Qui alors? Alain? Puisqu'il était mon seul ami avec lequel elle avait eu des rapports sexuels à ce que je sache. C'était donc lui. Me disais-je. Quelle merde...

Après mûres réflexions, je décidai de me rendre à l'hôpital malgré que la vieille femme me l'ait interdit. Minsha devait m'apporter de la lumière sur cette affaire là quoi qui pourrait bien se passer par la suite.

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Une fois a l'hôpital, je narrai la révélation de la vieille à Minsha mais elle ne le prit pas au sérieux. Elle me répondit que c'était des foutaises. Que j'étais l'auteur de sa grossesse. Mais pourquoi me l'avait-elle cachée pour ensuite avorter ? Elle ne me répondit rien. Le médecin arriva pour l'ausculter donc je sortis le laisser travailler. Elle me remit son sac à main et me demanda de le garder pour elle. Je partis m'asseoir à la salle d'attente avec le cœur en ébullition. Beaucoup de questions s'entremêlaient dans ma cervelle. Je sentis des vibrations dans son sac. C'était son téléphone portable qui sonnait. Je le pris et décrochai pour annoncer à la personne qu'elle était souffrante mais à peine que je prononçai <<Allô>>qu'elle raccrocha. Je remarquai plusieurs appels manqués et un message de ce même numéro qu'elle avait titré : *<<Mon amour sincère>>*. Je compris parfaitement sur le champ après avoir lu plusieurs messages et des photos qu'ils avaient  échangés que la vieille dame m'avait dit la vérité. Ce n'était pas ma grossesse mais plûtôt celle de son prétendu meilleur ami avec qui elle était passée récupérer les cent cinquante mille francs qui garantissaient sa réussite à l'examen. Elle l'avait même titré mon amour sincère, ce qui me déchira le plus le cœur. Qu'étais-je alors pour elle ? Un jouet sans doute ou une machine à fric avec laquelle elle solve ses problèmes. Me mentir dans le compte de la reine mère pour aller ensuite avorter avec l'argent? Je lui avais pourtant supplié le jour là que cette somme était destinée à solder l'écolage de mes frères mais elle n'avait voulu rien entendre.

La douleur était trop vive à supporter. Je n'en pouvais plus. Je m'effondrai à terre avec le téléphone en main avec les larmes aux yeux. Je pleurai chaudement pendant plus d'une vingtaine de minutes comme si je venais de perdre quelqu'un de cher. C'était comme si je portais tout le poids du monde sur mes épaules. Tout le monde qui passait se retournait pour me regarder. Ils ne pouvaient pas imaginer ma peine et mon chagrin. Avoir donné son cœur et toute sa tendresse à quelqu'un qui s'en fiche complètement. Je ne méritais pas cela. J'avais longtemps fermé les yeux sur beaucoup de choses. J'avais l'espoir de pouvoir l'éloigner du mauvais chemin un jour. Je croyais que l'aimer et la chérir la transformeraient en une personne intègre et loyale hélas que je m'étais carrément trompé sur son sujet. Il n'était plus question que je me déchire à nouveau le cœur pour elle.

Dès que le médécin et les infirmières sortirent de la salle, j'y entrai. Elle me souria d'habitude comme si de rien n'était.

  - Je dois m'en aller Minsha. Je promets de revenir plus tard.
  - Mais mon amour, qu'est-ce qu'il y a? Tu viens à  peine d'arriver.
  - Non. Rassure-toi. Ce n'est rien de grave. Je reviens dans quelques heures.

Je lui fis la biz et la quittai sans qu'elle ne s'aperçoive de rien. Dans ma tête c'était terminé entre nous deux. Même un fou ne pourrait jamais pardonner cela...

Chers lecteurs, nous voici à la fin de la première partie de notre livre intitulé *JE L'AIME MALGRÉ MOI*. Comme je l'avais précédemment dit, le livre entier compte 30 chapitres au total. Il sera disponible  en version PDF et sur amazon kindle à partir du mardi 22 septembre 2020 au prix abordable de 2000f CFA excepté les lecteurs qui avaient payé pour l'héritage qui peuvent l'avoir à 1000f CFA.

NB : une remise de 500f sera faite aux dix premiers inscrits.

Veuillez contacter le 00228 90 50 98 82 via whatsapp pour plus d'informations.

Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol. (Noveliste togolais).

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JE L'AIME MALGRÉ MOI (Roman)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant