Chapitre 3

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SARAH

Quand j'ouvre les yeux, je ne sais pas où je suis, tout ce que je peux voir c'est que je suis dans une chambre luxueuse et que je suis attacher au lit par des menottes, mes deux mains liées. Qui pourrait bien prévoir mon enlèvement et savoir où j'étais à cette heure? Aucune idée mais je pense bientôt le découvrir. J'entends des voix au loin...

La porte se déverrouille et ... Quoi? Mais? C'est Martin! Un de mes anciens beaux pères. Il fait parti de ceux qui me font peur. Il y'a fort longtemps que ma mère l'a mis à la porte c'était il y a cinq ans. Je me souviens de chaque coups reçu et de qui me les donnait. Il est propre sur lui ce qui n'était pas le cas avant. Il est grand et a pris du muscle apparement. Il me regarde d'un air narquois, un sourire mauvais aux lèvres. J'ai peur...

- Je t'ai manqué ma petite chérie? Il rit.
- Je ne suis pas ta chérie connard! Je refuse de me laisser faire.
- Oh... Mais c'est qu'elle a du caractère la petite. Ça va être dure de te vendre si tu n'es pas docile... Eh bien je vais devoir t'éduquer. Mais ce serait une perte de temps de le faire moi même alors tu iras chez mon ami. Tu reviendras quand tu sauras obéir.
- Tu crois que je vais t'obéir crétin? Tu rêves, je préfère mourir. J'ai peur de mourir mais je pense que je mourrais tôt ou tard entre leurs mains. Je ne penses pas qu'on me retrouveras à temps. Ma mère a déjà du oublier Martin depuis le temps. Encore faudrait-il qu'elle prenne la peine de me chercher. Si je comprend bien il va probablement me vendre. C'est beaucoup trop fréquent là où je vis, des filles se font enlever tous les jours et on ne les retrouve jamais où morte. Je sais que je vais disparaître. La seule chose que j'ignore c'est pourquoi il s'en prend à moi.
- Pourquoi moi? Je ne t'ai rien fait. Je lève la tête signe de défis.
- Ta mère me dois de l'argent ma chérie. Elle m'en avait demander, je lui en ai prêter il y a cinq ans, elle ne me les a jamais rendu. Alors je vais te vendre, toi sa chère fille qui vaut plus que ce que ta mère m'a demander. On aura cas dire que ce sont des dédommagements pour la mains de mon employer que tu as si sévèrement mordu. Sacré petite.
Il rit encore et son rire me fait froid dans le dos, je sais que rien de bon m'arrivera. Je survivrais, j'essaierais...

Je décide de ne plus rien lui dire je me tais. Il n'y a plus grand chose à dire de toute manière. Tout est de la faute de ma mère. Elle n'existe plus à partir d'aujourd'hui, si je réussi à m'en sortir, je partirais à la recherche de mon père et irais vivre avec lui le temps de trouver autre chose. Ma mère est morte à mes yeux.

Je suis sorti de mes pensées par une gifle si forte que ma tête part sur le côté, outch...

-Je t'ai poser une question! Répond! Il me cri dessus maintenant. Il a un papier dans la main je l'avais pas remarquée.
-hein?
-J'ai demander si tu avais des allergies. C'est quoi cette question?
-Non.
- Tu prends des médicaments?
-Juste la pilule.
-Pourquoi tu la prend? T'es plus vierge?
-Je suis obliger de répondre?
- C'est soit tu répond sagement soit je te frappe chaque fois que tu refuseras de répondre. C'est pour mettre un prix sur ta tête.
- Non je ne suis plus vierge mais c'est pour des règles douloureuse que je la prend...
-Fort bien! Ensuite... tu t'es déjà fait opérer? Les dents de sagesses ne comptent pas.
-Non.
-En pleine forme à ce que je vois, c'est super ça! Bien, ton poids,ta taille et ton tour de poitrine.
- Sérieusement là?
Une gifle.
-Je fais un mètre 65 pour 55 kilos, et je fais du 85 B
- Tu vois quand tu veux! Bon allez j'appelle mon amis il va venir te chercher. Bon séjour chez lui petite chérie.
Il referme la porte à clé en riant fort.

Je me rend seulement compte que je porte encore ma robe sale... En réfléchissant je me rend compte qu'il est à l'origine de la demande d'entretiens de la librairie, je me suis fait avoir comme une gamine de cinq ans...

Je m'endors après voir réfléchis trop longtemps à mon goût.

Je suis réveiller par un homme que je ne connais pas qui entre dans la chambre. Il est tout aussi propre sur lui que Martin mais son regard est plus sévère, il me fait VRAIMENT peur. Il est super grand et imposant il porte des chevalières, on se demande pourquoi... je sens que je vais souffrir, beaucoup trop souffrir.

-Eh bien qu'avons nous là? Une petite rebelle à ce qu'on m'a dit hein? On verra combien de temps tu te rebelle gamine.

Il est inutile de parler alors je le regarde me détacher la main. J'ai envie d'en profiter pour le frapper. Je sais que je vais en prendre une en retour mais temps pis. Je lui met un coup de poing dans l'il. Aussitôt il réagit et me renvois le coup tellement fort que ma tête cogne contre le dossier du lit en bois. Je perds connaissance aussitôt.

Je me réveille dans une pièce différente avec une grosse douleur à la tête. Je suis encore attaché mais cette fois à des chaînes prises dans le mur au moins je peux marcher... La pièce est froide et humide. Il n'y a pas de fenêtre je suis dans le noir complet, je ne sais même pas quelle jour on est ni s'il fait jour ou nuit.

Ma vision habituée à la faible luminosité je peux regarder autour de moi...
Il y a un toilette dans un coin de la pièce, au moins je pourrais uriner. Je remarque que j'ai une couverture au sol ça doit être ce qui me sert de lit.
Je touche les murs pour trouver une porte mais je ne peux pas aller jusqu'a la porte, j'ai sentis des escaliers je ne peux pas monter à cause de ma laisse. Je sais que je suis dans une cave, un endroit où personne ne peux me trouver...

Je décide de me coucher sur la couverture pour me reposer, la douleur de mon crâne est toujours présente, il faut dire que le choque a été violant.
Sans m'en rendre compte je m'endort.

Je suis réveillé par l'homme de tout à l'heure, il me dépose un faible repas: un peux de riz et du pain avec de l'eau.

-Vous vous appelez comment? J'ose poser une question.
-t'auras cas m'appeler maître ça t'habituera.
-Même pas en rêve. Je ne suis pas un chien vous savez?
-Dans ce cas je t'enlève ton repas tu mangeras quand tu m'appelleras maître. Oh et d'ailleurs je vais m'absenter un moment alors mon ami viendra s'occuper de toi. On a interdiction de te toucher, enfin te frapper oui mais profiter de tes atouts féminin non. C'est bien dommage je suis sure que mon petit nouveau Roy aimerais te prendre. Il le fera peut être qui sait. Personne le saurais.

Il sort de la cave en riant je n'ai pas pu manger, je ne vais pas tenir longtemps... il m'a au moins laisser l'eau. Je prend la bouteille et la bois cul sec. J'ignore depuis combien de temps on m'a enlever et depuis combien de temps je n'ai pas manger ou pris une douche.

SarahOù les histoires vivent. Découvrez maintenant