Chapitre 9

1.8K 102 2
                                    

SARAH

J'ouvre péniblement les yeux. Je ne sais pas où je suis tout est blanc. Je suis perdu j'essaie de me levé mais... Aïe!

Une douleur me vient au niveau du ventre. J'ai peur. J'entends les machines à côté de moi qui s'affolent quand mon rythme cardiaque augmente. D'un coup je sens une main chaude se poser sur mon bras .
Je remarque seulement un homme à côté de moi. Qui est-il?

-Vous êtes qui vous? Et qu'est-ce ce que je fais ici?
- Calme toi Sarah.

D'un coup tout me reviens. Mon enlèvement, mon viol, les deux hommes que j'ai tué. Absolument tout même l'homme qui m'a sauvé et ce n'était clairement pas lui.

-Vous êtes qui? Je veux voir l'homme qui m'a sauver tout de suite. Je ... non!
- Sarah. Arrête! Il est devant la porte regarde... Ben! Entre s'il te plais!

Un homme entre. Je le reconnais. Mon sauveur. Je le voyais trouble mais je reconnais son parfum qui se fait sentir dans la pièce. Il est grand brun aux yeux brun comme moi. Il à l'air fort. Un bel homme.
L'inconnu reprend la parole.

-Sarah. Je suis ton père.
- Mon quoi? Je ne comprend pas.
- Je l'appel Fabien et je suis ton père.
- Et c'est maintenant que tu apparaît dans ma vie? C'est une fois que je me fait enlever que tu décide de venir me voir? Maman disait que c'était trop dangereux de vivre avec toi mais tu sais quoi? Vivre avec elle était un enfer sache le.
Je crache mon venin. Je suis énervée qu'il vienne seulement maintenant alors que j'avais besoin de lui avant.
-Je sais. J'ai fais une erreur en t'éloignant. J'aurais pas dû Sarah.

Il baisse la tête. Je m'en veut d'avoir été dure alors j'attrape sa main et la prend dans la mienne.
Je me tourne vers Ben mon sauveur et le remercie.

Mon père toussote.
-J'ai quelque chose à te dire. Je sais que.. hum...
- Que j'ai été violé? Oui c'est le cas j'ai été battu violé enfermer dans une cave sombre dans laquelle j'étais attaché. J'avais un repas par jour: un peu de riz et de pain. Je sais même pas quel jour on est et tout ça à cause de ma mère putain!
Les yeux de mon père s'ouvrent en grand. Il semble choqué.
-Pourquoi la faute de ta mère?
- Je... Elle... Devait de l'argent à Martin un de ses nombreux ex... Elle ne l'a jamais remboursé alors ce connard... voulait me vendre au plus offrant.
-Pourquoi étais-tu chez Jo alors?
- Ils voulaient que je sois obéissante. Que je ne leur réponde plus et que je baisse les yeux... je pense que mon visage te dis combien de correction j'ai eu... D'ailleurs, je peux avoir un miroir? Je veux voir à quoi je ressemble.

Je me regarde dans la glace et mon sang se fige. Je ne ressemble plus à rien: lèvre fendu, hématome, yeux gonflés... j'ai du mal à me reconnaître. Les larmes aux yeux, mes émotions sont comme mis en pause, c'est comme si je ne ressentais plus rien mon cerveau se protège surement. Mon père est la et il doit se rendre compte que tout ce que j'ai vécu m'a traumatisé.

-Fabien?
- Appel moi papa s'il te plais Sarah.
- Je.. ok. Papa? T'as fait comment pour me retrouver? Et comment tu connais mon sauveur?
- Ok je vais te dire. Ben ici présent, était avec plusieurs motards. Ces motards sont ma famille. Nous sommes un club si tu veux un genre de gang: wolf'.
- C'est pour ça que je ne pouvais pas te rencontrer avant? Tu avais peur que quelqu'un s'en prenne à moi? Eh bah il suffisais de demander à Sandy d'ailleurs on se demande où elle est en ce moment.
- Sarah...
- Quoi? Tu crois que parce que tu débarque dans ma vie je vais calmer la haine que je ressent envers ce qui me sert de mère? C'est à cause d'elle putain, elle et ses dettes, elle et ses mec d'une semaine!

Voir mon père était mon rêve, appeler un homme papa c'est un rêve de gamine alors même ci ça me parait bizarre je suis heureuse de l'appeler ainsi.

C'est à ce moment que Sandy entre dans la pièce, j'oublie la douleur et je ne vois que la rage. Je débranche les fils qui sont relier à moi et me lève de mon lit. Je bondis sur ma mère et la frappe autant que je le peux avant de sentir deux bras musclé et un parfum qui me calme aussitôt. Ben. Il me porte et me remet dans mon lit pendant que mon père appelle une infirmière. J'ai rouvert ma blessure et je saigne. Je ne ressent pas la douleur.
Je regarde ma mère qui se relève en larmes et je libère toute ma rage.
- Toi espèce de trainé! Tu ne mérite rien! Tout est de ta faute à toi! Plus jamais tu ne me reverras! Tu entend? Jamais! A mes yeux tu n'existe plus. A mes yeux... Tu es mortes espèce de salope égoïste!

J'ai le temps de finir ma phrase avant de recevoir une injection de calmant et de partir au pays des rêves. Je regarde ma mère dans les yeux avant de sombrer et je peux y lire de la tristesse et du dégoût. Dans les miens ne se lis que la rage, je ne ressent aucune peine, aucune pitié pour cette femme qui m'a mis dans cette situation. J'espère que Martin se retournera contre elle maintenant que je ne suis plus là. Je n'ai plus de mère désormais. Sale garce trainée qu'elle est.

Je me réveille quelques heures plus tard. Mon père et Ben sont encore là. Je ressent la douleur que je n'ai pas sentis toute à l'heure. Ça fait un mal de chien!

- Elle est partis? Je demande.
-Oui. Elle a dû d'abord aller voir un doc'. T'y as pas été de main morte ma chérie. Répond mon père.
-Elle l'a mérité. Si tu savais à quel point j'ai souffert dans ma prison ces derniers jours....

Quand mon père veut prendre la parole, des médecins entrent et font sortir mes deux visiteurs de ma chambre.
Une fois seul, ils commencent leur travail.
-Bonjour, je suis le docteur Gorgio. Je suis aussi gynécologue spécialisé dans les affaires de viols. Je voudrais vous poser quelques questions et ensuite vous examiner si vous le voulez bien.
- D'accord... pas de problème.
-Je sais que c'est difficile, mais savez vous si votre violeur c'est protéger?
- Il... Il... Non. Il ne c'est pas protéger.
-Preniez vous un moyen de contraceptions?
- Je prenais la pilule. Mais... je ne l'ai pas prise du tout ces derniers jours..
-Bien. Nous ferons un test de grossesse. Je vais vous examiner maintenant. Vous vous sentez capable d'écarter les jambes?
-Oui.

J'écarte les jambes comme je le peux. Il m'obsculte et prend la parole.

-Je vois que c'était douloureux. Vous avez encore les tissus abîmés. Nous allons devoirs faire plus de test pour savoir si vous pourrez avoir des enfants un jour.
-Comment ça? Pourquoi je ne pourrais pas ?
Les larmes me montent aux yeux. Je suis à bout. Ne pas avoir d'enfants... Moi qui rêvais d'en avoir. C'est trop je craque.
-Mademoiselle . Vous devez comprendre que vous avez reçus de nombreux coup au niveau de l'utérus, plus le viol... nous ne sommes sure de rien.
-Eh bien de ce cas faites les vos test allez y! Vous attendez quoi? Je cri après le médecin. Je suis horrible de faire ça il n'a rien fait... lui non en tout cas...
- nous allons les faire après. Restez calme et soyez courageuse. Vous l'avez été jusque là alors continuez.
-Euhm... Merci monsieur.

. Ne pas avoir de bébé. Ne pas avoir de bébé. Ne pas avoir de bébé. Cette phrase médite tourne en boucle dans ma tête. Je ne pourrais pas vivre sans avoir d'enfants. Non c'est impossible. Non... non ... NON!

SarahOù les histoires vivent. Découvrez maintenant