Chapitre 7

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SARAH.

Comme je me le suis promis j'ai commencer le sport c'est dure avec mes menottes mais ça va.
Je commence à compter les jours avec une miette de pain. Je les aligne comme je le peux dans le noir et chaque jour j'en ajoute un. Quand Roy vient prendre son plaisir je le laisse faire je ne m'oppose plus. A quoi bon il n'est que plus violent. Je l'appel « maître » ce mot m'écorche la bouche chaque fois que je le dis mais je survis. Je me prend toujours des coups un peu partout ils aiment me blesser ils sont sadique.
Si je compte le nombre de bout de pain cela fait maintenant 5 jours que je suis au sport. Je sens déjà que je vais mieux physiquement et mentalement, enfin dans ma tête c'est la tempête. Mes émotions se bousculent et s'entrechoquent. Je met ma rage dans le sport. Il m'arrive de frapper contre les murs en bétons mes poings sont souvent en sang. Oui je suis plus violente qu'avant mais j'ai une rage en moi qui fait que je ne serais plus jamais la même.

Aujourd'hui ce n'est pas Roy mais l'homme âgée qui vient me nourrir alors je décide de tenter ma chance.

-Maître, je me demandais s'il était possible de prendre une douche. Je n'ai pas été désobéissante depuis quelques jours, j'ai retenu les leçons et je ne ferais plus de bêtises.
- Je verrais ça tout à l'heure. En effet tu t'es amélioré continu comme ça.
-Merci, Maître.

Il repart fière de lui. Il pense que je suis une fragile qu'ils auront réussi à briser. C'est le contraire, ils m'ont changé oui mais pas brisé. Je serais capable de les tuer de mes propres mains si j'avais une arme.

Je me repose un peu avant ma séance de sport quotidienne quand le gaillard entre et me libère de mes chaînes en pointant un flingue sur moi. Il me pousse pour que je monte les escaliers et quand arrive à la porte la lumière me fait mal aux yeux je dois faire une pause le temps que je m'adapte à une luminosité élevé. Il fait jour dehors oh je vois l'extérieur ça me motive plus à sortir d'ici. La maison est belle une décoration assez noble je trouve. Je mémorise le chemin jusqu'à la salle de bain et une fois à l'intérieur le gaillard reste avec moi. Il n'a pas fermer le porte à clé alors une idée me vient.
Je fais couler l'eau jusqu'à ce qu'elle soit bouillante mes pieds me brûlent mais c'est pour la bonne cause alors quand c'est insoutenable je tire le rideau de douche en orientant le pommeau vers son visage.

Il hurle de douleur et je saute hors de la douche. Je tente de fuir mais il me retiens le bras alors je me tourne et lui met un gros coup de pied dans les couilles au moment où il me tire une balle dans le ventre. Outch!
Pas le temps pour la douleur l'adrénaline a pris le dessus. Je lui remet un coup de pied et il fait tomber son arme à terre je la saisi. Je vise. Je tire. Une balle dans la tête je n'ai jamais tiré mais avec l'énervement j'ai réussi.
Je dois sortir d'ici avant de tomber dans l'inconscience ou de me vider de mon sang. Je prend une serviette et m'enroule dedans.
En descendant je croise Roy qui me vise de son arme. Par reflex je tire et le loupe. Merde!
Je suis derrière le mur alors il ne peux pas me tirer dessus. Je retente ma chance et lui tire dessus cette fois je l'ai toucher en plein cur (coup de chance).

Il s'effondre et je fouille son corps dégoutant et poisseux à la recherche des clés de la porte d'entrée. Une fois trouvées, je sors de la maison en courant. Une arme à feu dans la main ma serviette de l'autre. Je ne sais pas où je suis mais j'entends un bruit de moto au loin. Je me dirige vers eux. Mais je m'effondre au sol et sombre dans l'inconscience une nouvelle fois.

SarahOù les histoires vivent. Découvrez maintenant