Sarah

Chapitre 16

SARAH

Je me réveille assez tôt ce matin. Avec une résolution prise pendant la nuit. Je vais avorter. Je ne veux pas de cet enfant.
Je sors du lit et me dirige vers la salle de bain je dois changer mon pansement et me doucher. C'est parti.
Il faut que je parle à mon père aussi c'est important. Et je dois aussi parler à Ben.
Hier il a été là pour moi. Il a su me calmer et il est rester jusqu'à ce que je m'endorme... même un peu après étant donner qu'il c'est endormi lui aussi... il est parti dans la nuit pensant que je dormais. Comment voulez vous que je dorme avec un mec baraqué et canon dans mon lit? Il doit penser que je ne sais pas qu'il était là. Je vais faire comme si rien était c'est mieux.

D'après ce que j'ai appris sur le club je suis là protégé de mon père aucun de ses hommes n'ont le droit de me toucher sexuellement parlant alors si mon père sait que Ben c'est endormis dans mon lit... j'ai pas envie qu'il ai des soucis.

Bref je termine de me préparer. J'opte pour une petite robe en laine avec des bottines à talons étant donnée que l'hier s'installe.
Je descend et me dirige vers le bureau de mon père. Je frappe et entre puis je me dirige vers mon père pour un câlin ( j'en ai besoin).
- Comment va ma fille?
- Bien. Mieux qu'avant ne t'en fais pas.
- Tant mieux. Tu as quelque chose de spéciale à me dire?
- Eh bien oui mais avant je veux finir notre câlin parce que j'en ai besoin pa'.
- Bien.

Quelques instant après je reprend la parole.
- Je suis enceinte de Roy...
- Je sais ma fille. Je sais.
- Je vais avorter papa. Je ne veux pas d'un enfant non voulu ce serait trop dure pour moi.
- Tu sais que je vais te soutenir quoi que tu décide. Je suppose que Léanne va t'accompagner?
- Oui. Je lui dirait tout à l'heure. J'aurais une autre question à te poser.
- J'écoute.
- Apprend moi à rouler.
- À moto?
- Oui. J'ai bien aimer la sensation quand je suis monter derrière toi. Je veux pouvoir conduire ma propre moto. J'ai déjà mon permis voiture papa je ferais attention.
- Ma chérie tu sais pas à quel point ça me fais plaisir. Ma fille sur une moto! Laisse moi t'en offrir une s'il te plais.
- Je...
- Dans tous les cas si tu avais vécu avec moi je t'en aurait offert une.
- D'accord. Pas une grosse hein?
- T'en fais pas. Tu veux commencer quand?
- Demain? Ou dans la journée comme tu veux.
- J'ai des choses à faire pour l'instant mais dans la journée je pourrais.
- À toute à l'heure pa'!

Il me regarde avec fierté et je souri. J'aurais dû chercher mon père bien avant.
Je vais prendre mon petit déjeuner il y a des céréales alors je me sert un bol quand Ben entre dans la salle. Ça tombe bien j'avais à lui parler.

- Ben?
-Mh?
- Je voudrais te demander quelque chose.
- Dit moi tout?
- Je sais que tu es fort en combat en tout genre. Je veux que tu m'apprenne à me battre. Ou au moins à me défendre.
- Ok.
- WoW aussi simple que ça?
- Rendez- vous c'est soir avant le repas à la salle de sport. Tu sais où elle est?
- Ouais.
-Bien. Je donne un cours aux prospect t'auras cas venir.
- ça me va. Tu veux quelque chose pour ton petit dej'?
- Je vais trouver un truc ça ira.
- si tu veux je peux te faire des pancake? Pour te remercier.
- Arrête de me remercier. Ici tout le monde ferait tout pour toi chacun donnerait sa vie pour toi.
- Hein?
- Bah ouais t'es des nôtres alors on fonctionne comme ça.

Il sort de la cuisine. Il semble énerver. J'ai plus faim d'un coup.

J'ai appeler mon docteur. Mon avortement est prévu dans quelques jours. Je dois aller chez ma mère chercher ma boîte d'économie que j'ai cacher dans un coin de ma chambre. Je vais devoir rester calme.
J'ai prévenu mon père et un prospect m'accompagne. On y va en voiture.
J'ai demander à Koll je prospect de rester devant et je lui ai dit que en cas de problème je l'appellerais.

J'entre dans la maison. Il n'y a pas d'homme qui dors dans un coin. C'est bizarre. Je monte dans ma chambre qui a été retournée. Je me précipite vers ma cachette à la recherche de ma boîte. Ouf.. elle est là et bien pleine. Je me tourne et voit ma mère qui m'observe. Son regard est étrange, flippant.

- T'es venu chercher ton argent hein?
- Ouais. Je répond sèchement et je tiens mon téléphone prête à appeler Koll.
- Si tu m'avais donner cet argent pour mes dettes, tu te serais pas faite enlevée.
- C'est de ta faute à toi avec des foutu dettes. Maintenant tu vas te pousser et me laisser passer.
- À cause de toi. Martin m'en veut. Il me réclame plus d'argent que avant parce que tu t'es enfuie espèce d'ingrate! Je t'ai offert un toit et de la nourriture alors pourquoi tu t'es pas laisser faire hein? Tu sers à rien même pas à aider ta pauvre maman.

Elle me gifle. C'est quoi ce bin's? Ou sont les caméras et les gens qui nous disent que c'était une blague? Elle me saute dessus. Je presse le bouton « appel Koll ».
Je le défend comme je le peux mais elle m'étrangle? Mais c'est quoi son ou putain de problème? Je parviens à glisser mon pied entre elle et moi et avec une pulsion je la repousse de mon cou.

-Plus jamais tu ne me touchera comme ça c'est compris?
- Tu n'es plus ma fille. Ingrate. Ton papa chéri ne sera pas toujours là. Je dois toujours cet argent à Martin et c'est toi qui va régler ma dette.

Elle me tourne le dos quand Koll entre dans la pièce.

- Ça va? Elle t'as fait du mal?
- Ça va. Allons- nous en d'ici.
- Elle t'as toucher? Répond.
- Mh
- Putain mais Sarah. Ton cou est violet. Je vais devoir raconter à ton père ce qu'il c'est passer. J'ai pas le droit d'agir sans ses ordres.
- Fait ce que t'as à faire. Précise lui qu'elle fait affaire avec Martin. C'est plus ma mère.
- On rentre?
- J'ai une course à faire si ça te dérange pas.
- Aucun soucis. Quel magasin?
- un magasin de sport.

Nous entrons dans la boutique. La nouvelle moi fait son apparition et opte pour une brassière de sport et un short. Avec ça j'ai un sweat et un legging pour un footing. Je prend aussi une paire de baskets.
On va se reprendre en main.

Quand je rentre je laisse Koll aller voir mon père et part me changer pour mes leçon de conduite. J'opte pour un jean et un pull qui arrive au dessus du nombril. On voit mon pansement mais encore une fois. Je ne suis plus l'ancienne Sarah sage et discrète. C'est terminer. J'avais demandé à Léanne de m'acheter quelques tenues dans ce genre. Elle était heureuse comme tout. Sa façon de s'habiller est similaire.