Chapitre second : Marché conclu!
J'avais la nausée et je me sentais comme aspirée vers le bas. J'avais chaud, très chaud. J'avais l'impression que ma peau se décollait de ma chair.
J'étais dans un endroit sombre, étouffant et sec. J'étais terrifiée, je ne savais que faire.
Je vis des ombres passer rapidement, j'en interpellai une pour me renseigner sur ma situation actuelle. La personne se retourna et ma peur s'accentua, son visage était mutilé, brulé par les flamme et elle semblait flotter dans les airs. Les mots se coincèrent dans ma gorge :
-"Où... Où suis-je"
La créature m'avait à peine regardée, mais où avais-je atterie? J'étais censée être morte. Tout ceci ne pouvais être qu'un cauchemar...
Je continuai d'avancer parmis les effluves de souffres et les vapeurs de charbon. Tout à coup un colosse m'interpella, il était terrifiant :
-"Arg! Qu'est-ce que tu fous là toi! Dégage!"
-"Bah, c'est heu c'est que je.... Je me suis perdu"
-"Continue tout droit, le patron t'attend."
Je me dépêchai de partir, ne voulant pas m'attarder ici. Je me demandais bien qui était le "patron" et ce qu'il me voulait.
On se serait cru dans une usine. L'odeur commençait à me tourner la tête et la chaleur étais plus qu'étouffante. Les "créatures sans visage" et les colosses s'acharnaient à leurs tâches, cet endroit me filait la chair de poule.
Au bout d'un moment j'arriva devant un bureau-sûrement celui du patron-je toquai.
-"ENTREZ" m'ordonna une voix à vous glacer le sang. J'hésitai quelques secondes, puis entrai d'un pas mal assuré.
Assis à sa chaise, un homme d'une vingtaine d'année, vêtu d'un costume de marque m'invita à m'assoir. Une fois installée, il me demanda de remplir un formulaire.
Alors, prénom : Morgane
Âge : 16 ans
Cause de la mort ? Suicide
Je lui rendis le papier.
-"Bien, je sens en toi beaucoup de rage. Pourquoi?" Me demanda-t-il calmement
-"Eh bien, c'est que je déteste les gens c'est tout et qu'ils m'ont gaché la vie"
Un sourire s'étira sur ses lèvres, révèlant des canines aiguisées. Terrifiant.
-" J'ai plusieurs options à te proposer" continua-t-il en insistant sur le mot options.
J'hochai la tête afin qu'il continu.
-"La première étant d'être à mon service ce qui implique que tu devra travailler dans la mine..." Il laissa cette dernière phrase en suspend, me laissant réfléchir.
Ça ne m'interressais pas, j'avais souffert toute ma vie, ce n'était pas pour continuer toute ma mort
-"Et l'autre?"
-" L'autre est une proposition bien plus alléchante autant pour toi que pour moi, ce qui est le plus important" Il passa sa langue fourchue sur ses crocs avant de reprendre :
-"Toutes les personnes qui viennent ici sont là pour des petits délits, de l'athéisme ou encore pour des raisons inconnues, mais toi..."
-"moi?"
-"Je sens tellement de rage et de colère en toi, que je comprend pourquoi ils n'ont pas voulu de toi chez l'autre"
-"l'autre"
-"Mmm peu importe, je vois que tu veux te venger..."
-"oui"le coupai-je
-"ne me coupe pas! Bref je te propose un marché, je trouve le moyen pour que tu puisse assouvir ta "vengeance" et en échange tu devra m'envoyer des âmes et aussi quelques broutilles mais on verra ça plus tard"
Voyant que je réfléchissai il insista :
"Allez c'est gagnant-gagnant. Enfin si tu préfère bosser dans la mine..."
-"ok c'est bon marché conclu!"
-"signe là, là, et là."
Il me tendit ensuite un papier avec des instruction et me dit de patienter dehors en me chassant d'un geste de la main. Je fourra le papier dans ma poche avant de déguerpir. En franchissant la porte, je me retrouvai dans un parc, bizarre. Comme j'avais la tête qui tournais, je de m'assis sur un banc. Je dépliai le papier qu'il m'avait donné et le lu.
Prénom : marada
RDV à devant la gare st luc pour les prochaines instructions.
En marchant dans la rue, je remarquai que les passants me dévisagaient. Je me regardai alors dans une vitrine. Wahou, j'étais entierement vêtu de noir : un t-shirt noir avec une veste en cuir, une jupe et des collant, perchée sur des talons de 10cm. Même mes cheveux blonds étaient devenus noir ailes de corbeaux. J'avais aussi quelque percings.
Je montai dans un taxi en me demandant dans quoi est-ce que je m'étais engagé.
Le chauffeur se retourna, ses yeux étaient noir, complètement :
-"Allez descend Marada."
Il connaissait mon prénom. Je me contenta de filez, tout ça commençait vraiment à devenir étrange. Je m'engouffrai dans la gare àla recherche de mon informateur.
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De l'autre côté
FantasyAvez-vous déjà eu envie d'en finir ? De quitter cette vie ? Moi oui, elle m'a tiraillée chaque jour un peu plus, du moins avant que je ne prenne ma décision. On vous a toujours dit que la mort était la fin, mais on ne vous a sûrement jamais raconté...