épilogue et prologue

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et puis la mort chevaleresque vint le chercher,
sombre écuyer aux manières cachées,
et de ses mains douces délia
les liens qui le feraient virer au trépas.

son haleine putride enrobant désormais son corps,
déjà raide, bientôt de glace
lui qui autrefois rayonnait d'or
et qui ne laisserait plus qu'une éphémère trace.

sa juliette ne pouvait le comprendre,
sa juliette ne pouvait l'accepter,
elle avait cru pouvoir berner la vérité,
et contre son gré, elle comprenait qu'elle s'était fait prendre.

alors la présence gracile abandonna,
cessa, stoppa, freina.
et d'une dernière et profonde étreinte,
et d'une dernière et profonde plainte,

elle s'effaça avec son aimé, son amant,
sa moitié.

Paco et MélusineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant